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Emmanuel Macron au Parlement européen : “Je crois comme vous dans une Europe de l’ambition”

Mercredi 19 janvier, le président de la République a échangé avec les députés européens autour des priorités de la présidence française du Conseil de l’UE (PFUE). Retrouvez les principaux extraits du débat et les informations essentielles pour mieux comprendre les enjeux de son intervention.

Emmanuel Macron au Parlement européen
Le 19 janvier, le président français a présenté les priorités de la PFUE aux députés du Parlement européen. Crédits : European Union 2022 - Source : EP

L’essentiel

  • Mercredi 19 janvier, Emmanuel Macron est venu à Strasbourg présenter aux eurodéputés les priorités de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE), entamée le 1er janvier et qui s’achèvera le 30 juin.
  • Après son propos liminaire, suivi de celui du vice-président de la Commission européenne Maroš Šefčovič (Ursula von der Leyen, cas contact Covid, ne pouvant être présente), le chef de l’Etat a écouté les interventions et questions des présidents des groupes politiques du Parlement européen.
  • A la suite de sa réponse, une quarantaine de parlementaires de tous bords lui ont fait part de leurs interrogations et remarques au sujet de la PFUE. Le président a ensuite repris la parole pour leur répondre.
  • Climat, numérique, défense, salaires minimums, accords commerciaux, Russie… les sujets n’ont pas manqué au cours d’un échange de près de quatre heures, bien plus que la durée initialement prévue. Affirmant en conclusion croire dans une “Europe de l’ambition” et insistant sur le “besoin d’une Europe unie”, Emmanuel Macron a défendu un programme qu’il estime contribuer à une “souveraineté européenne”.

Retrouvez ci-dessous tous les moments forts de cet échange. 

15h45 : La conférence de presse est terminée, c’est également la fin de ce live. 

15h44 : Emmanuel Macron rappelle un certain nombre de priorités françaises, dont la mise en œuvre de l’accord sur l’impôt mondial sur les multinationales, négocié sous l’égide de l’OCDE, et les trilogues sur les salaires minimums, à l’ordre du jour des prochaines semaines. Il remercie Roberta Metsola pour son engagement à soutenir le pacte Simone Veil, qui vise à harmoniser par le haut les droits des femmes en Europe, ainsi qu’à défendre la place de Strasbourg comme capitale européenne et siège du Parlement européen.

15h44 : Le président français remercie Roberta Metsola et la félicite une nouvelle fois pour son élection à la tête de l’institution hier. Il rappelle les trois axes de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE) : démocratie, progrès et Europe “puissance d’équilibre sur le plan géopolitique”.

15h43 : La présidente du Parlement européen salue “un important débat” et assure que le Parlement européen sera “aux côtés de la présidence française” pour relever tous les défis : état de droit, changement climatique, défis économiques et sociaux… Elle relève que la France s’est montrée favorable à un droit d’initiative du Parlement européen.

15h42 : Emmanuel Macron et Roberta Metsola débutent leur conférence de presse.


15h13 : Emmanuel Macron conclut en exprimant son bonheur d’être au Parlement : “Cette Europe est une Europe polycentrique dont les piliers sont présents dans plusieurs pays”. Il défend le siège du Parlement européen à Strasbourg. “Je crois comme vous dans une Europe de l’ambition, donc nous avons besoin d’une Europe unie”.

15h13 : Au sujet de la répression des Ouïghours par le pouvoir chinois, Emmanuel Macron avance qu’il “n’y aura pas d’accord d’investissement avec la Chine s’il n’y a pas de ratification” de plusieurs conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT). Le président est favorable à un blocage des importations lorsque des produits sont issus du travail forcé. 

15h09 : En réponse à Arnaud Danjean, Emmanuel Macron liste plusieurs avancées de la défense, au niveau européen : l’existence de la coopération structurée permanente, la mise en place d’un fonds européen de défense et le parachèvement de la boussole stratégique.

15h08 : Le président affirme être favorable à une “une ambition [européenne] sur le continent sud-américain”. Il annonce la tenue d’un sommet informel en mai sur cette question, en partenariat avec l’Espagne et le Portugal.

15h07 : A propos de l’usage des langues dans les institutions européennes, Emmanuel Macron fait part de la volonté de la France de défendre le multilinguisme, notamment le français. 

15h05 : “L’investissement au niveau communautaire ou au niveau national est inéluctable pour développer les territoires les plus éloignés ou financer l’Europe technologique”.

15h01 : En matière de politique économique : “Je ne veux pas préempter les débats mais à ma connaissance, il n’y a pas de mythe de dette zéro. Ce qui serait d’ailleurs contracyclique d’un point de vue macroéconomique, avec les taux actuels”. Il rappelle que la France a réduit massivement son déficit public en baissant les impôts. “Pouvons-nous sortir de cette crise et revenir au même point qu’avant ?”, s’interroge-t-il. Le président souligne aussi l’endettement commun des 27 pendant la crise, à travers le plan de relance européen : “Je pense que c’était la bonne solution”.

15h : Le président prône une “résilience collective en toute lucidité” : “engager un dialogue exigeant” avec la Russie, tout en évitant les “vulnérabilités” énergétiques et migratoires.

14h57 : La Bulgarie, la Roumanie et la Croatie “ont vocation” à rentrer dans l’espace Schengen. Emmanuel Macron émet également l’idée d’une “force intergouvernementale d’intervention” pour protéger les frontières extérieures de l’Union européenne, et souhaite un retour plus efficace des migrants illégaux dans leur pays d’origine.

14h56 : Le président français incite la Commission à aller plus vite pour formuler sa proposition relative au respect des droits humains et de l’environnement dans les chaînes de production mondiales. 

14h53 : Concernant le travail détaché, Emmanuel Macron indique qu’en 2017, il a été “limité à 12 mois” en Europe et que “les sociétés boîtes aux lettres” ont été interdites. Il note que la France est elle-même pourvoyeuse de travailleurs détachés pour les autres pays. Le président souhaite néanmoins reprendre les travaux pour “parachever” cette réforme. 

14h52 : En matière de journalisme, Emmanuel Macron soutient la création d’un fonds de soutien au journalisme indépendant et d’investigation : “Nous souhaitons renforcer l’indépendance de nos médias mais aussi lutter contre les tentatives d’intrusion”.

14h52 : Le président rejette “la confusion” entre les atteintes à l’état de droit sur le Vieux Continent et sa propre gestion de la pandémie, notamment contrôlée “par les juges européens”.

14h48 : En réponse à plusieurs députés européens, Emmanuel Macron se défend d’opposer Europe et identité. “Oui à une volonté européenne mais respectueuse des cultures et des identités, ferme sur ses principes”, met-il en avant, ajoutant avoir “toujours revendiqué les racines chrétiennes de l’Europe”. Il souhaite distinguer le patriotisme - “l’amour des cultures” - du nationalisme.

14h47 : Emmanuel Macron répond aux eurodéputés. 


14h43 : Maroš Šefčovič reprend la parole pour conclure les échanges avant une dernière prise de parole d’Emmanuel Macron. Cette présidence est “ambitieuse” et elle pourra réussir grâce à une “coopération étroite”, estime le commissaire.

14h41 : Raphaël Glucksmann (S&D, France) critique l’attitude du président vis-à-vis de la déportation des Ouïghours. “Vous avez à nouveau ignoré le pire crime” de notre temps, affirme-t-il. “Les principes nous les connaissons, les droits humains, nous les défendons. Ce qui manque, ce sont les actes”.

14h38 : Arnaud Danjean (PPE, France) dénonce la gestion de la pandémie en France “non pas avec [le] Parlement mais à partir d’un Conseil de défense qui n’est pas un organe dédié à cela”, alors même qu’Emmanuel Macron se présente comme un défenseur de l’état de droit en Europe. Arnaud Danjean assure que les capacités françaises de défense ont diminué. 

14h37 : Agnes Jongerius (S&D, Pays-Bas) est heureuse de constater que le projet sur les salaires minimums soit une priorité française. Elle incite le président à faire avancer les propositions de la Commission liées au paquet climat de juillet 2021, tout en rejetant l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la taxonomie verte de l’UE.

14h36 : Benoît Lutgen (PPE, Belgique) exprime une pensée pour les citoyens “des territoires oubliés”, souvent ruraux, vis-à-vis desquels l’Union européenne est éloignée. “La vraie promesse, […] c’est que l’Europe soit une chance pour tous”.

14h34 : Aurore Lalucq (S&D, France) interroge le président à propos de ce que “la France veut imposer précisément”. Elle lui demande des précisions sur la taxonomie verte, et surtout sur une réforme du Pacte de stabilité et de croissance.

14h33 : Esther de Lange (PPE, Pays-Bas) demande à Emmanuel Macron si les dépenses budgétaires sont “dans l’intérêt de la France et de l’Europe ou dans celle de [sa] campagne pour [sa] réélection ?” “Il faut nous doter de bonnes règles budgétaires”, insiste-t-elle.

14h31 : Guy Verhofstadt (Renew, Belgique) tourne en dérision les eurodéputés français qui ont profité de cette tribune pour faire campagne pour l’élection présidentielle. “Vous vous croyez sur Antenne 2 ou TF1 ?”, s’est-il exclamé. A un moment “aussi grave”, et face à la Russie ou la Chine, il faut “de l’unité”, a-t-il martelé.

14h29 : Marek Belka (S&D, Pologne) rappelle que la directive sur la durabilité des entreprises a déjà été suspendue à deux reprises, il faut qu’elle devienne réalité.

14h28 : Paulo Rangel (PPE, Portugal) s’interroge sur la vision de la présidence française concernant l’espace Schengen et la circulation en son sein.

14h26 : Valérie Hayer (Renew, France) considère que “nous ne sommes ni à l’assemblée nationale, ni dans un meeting politique”, critiquant ses collègues qui interviennent au sujet de questions d’ordre national. “Je refuse que ce débat aussi important pour l’Europe soit dévoyé par de la mauvaise foi”.

14h25 : Gabriele Bischoff (S&D, Belgique) considère que “L’Europe sera sociale ou ne sera pas !”. Les inégalités sont sources de problèmes majeurs. Pour elle, il faut s’engager pour des salaires plus justes et des salaires minimums adéquats. 

14h24 : Evángelos Meïmarákis (PPE, Grèce) insiste sur la nécessité de renforcer les frontières extérieures de l’UE. Il faut répondre à la crise actuelle avec des politiques qui tiendront dans la durée, estime l’eurodéputé. 

14h22 : Márton Gyöngyösi (non-inscrit, Hongrie) regrette la rencontre d’Emmanuel Macron avec Viktor Orbán en décembre, proche de Moscou, alors même que le président français parle de souveraineté européenne.

14h21 : Gerolf Annemans (ID, Belgique) regrette ce qu’il estime être une instrumentalisation de la présidence du Conseil par Emmanuel Macron en vue de l’élection présidentielle française en avril.

14h19 : Charles Goerens (Renew, Luxembourg) dénonce les “fossoyeurs de l’état de droit” et “les frugaux”. Il loue l’action et “l’anticipation permanente du président Macron”. 

14h18 : Hélène Fritzon (S&D, Suède) se félicite des objectifs de la présidence française tout en souhaitant aller plus loin, notamment dans l’égalité homme-femme et le salaire minimum. “Un tiers des femmes de l’UE n’ont pas d’emploi”, selon l’eurodéputée suédoise qui défend également le modèle social de chaque pays.

14h17 : Dolors Montserrat (PPE, Espagne) souhaite “faire avancer l’Europe de la santé en utilisant efficacement le plan de relance européen.

14h16 : Kostas Papadakis (Non inscrits, Grèce) évoque la question de l’armement, l’augmentation des prix de l’énergie ou encore le télétravail. 

14h15 : Nicola Procaccini (ECR, Italie) rappelle que “mon groupe et moi luttons contre un hyper-état européen”. Selon lui, “maintenir nos frontières ouvertes est une erreur. Il faut protéger notre civilisation.”

14h13 : Jaak Madison (ID, Estonie) évoque l’état de droit en Pologne et en Hongrie, et met en valeur la liberté de choix sur la vaccination : “nous ne sommes pas la Chine”.

14h12 : Selon Rasmus Andresen (Verts/ALE, Allemagne), “le président a commencé par un faux départ en incluant le nucléaire sur la taxonomie verte. Il existe d’autres énergies pour décarboner l’énergie européenne”. Le député prône également plus de transparence au sein du Conseil. 

14h10 : Ilhan Kyuchyuk (Renew, Bulgarie) appelle à l’unité face aux “puissances agressives” et soutient l’ouverture de l’UE aux Balkans et à l’Europe de l’Est.

14h09 : Alex Agius Saliba (S&D, Malte) souhaite un engagement commun plus fort pour l’inclusion sociale, la transition écologique et l’emploi.

14h07 : Ioan-Rareş (PPE, Roumanie) salue les liens historiques entre la France et la Roumanie. “Une fois de plus la France est au rendez vous de l’Histoire et parle en notre faveur, notamment pour l’espace Schengen auquel nous souhaitons adhérer”. Il alerte le président français sur le fait que son “pays est un terreau fertile pour le nationalisme”.

14h06 : Pour Tamás Deutsch (Non inscrits, Hongrie), “sans énergie nucléaire il nous sera difficile d’atteindre nos objectifs.”

14h03 : Pour Beata Szydło (ECR, Pologne), “la présidence française ne pourra pas surmonter tous les défis mais nous sommes confiants. Le programme de la France est ambitieux mais il faut fixer les jalons les plus importants : stabilité, débat, pas de coups bas, même si cela est difficile de créer l’unité dans la diversité.” L’ancienne Première ministre polonaise, proche du gouvernement actuel, défend l’état de droit dans son pays. 

14h02 : Jörg Meuthen (ID, Allemagne) salue le soutien d’Emmanuel Macron à l’énergie nucléaire, mais regrette ses propositions sur la dette. “Vous nous préparez une bonne crise financière”, lui lance-t-il.

14h02 : Heidi Hautala (Verts/ALE, Finlande) interroge le président sur la capacité de la France à s’emparer du sujet de la durabilité des entreprises.

13h59 : Luis Garicano (Renew, Espagne) juge que “l’Union doit se doter de nouvelles règles budgétaires […] en mettant en place un fonds d’investissement climat”. 

13h58 : Pour Simona Bonafè (S&D, Italie), “il faut des instruments” pour “améliorer la vie des personnes”. La députée sociale-démocrate énumère en une minute de nombreux sujets : selon elle, “il faut réformer le pacte de stabilité, et le plan de relance européen Next Generation EU doit être un instrument permanent” afin de poursuivre les investissements européens.

13h56 : Angelika Niebler (PPE, Allemagne) considère que la réponse à la Russie n’est pas suffisante, et que Washington et Moscou ont mis de côté l’UE dans leurs discussions sur le dossier ukrainien.

13h55 : Mislav Kolakušić (Non inscrits, Croatie) : “Vous promettez pendant votre présidence exactement l’inverse de ce que vous avez fait pendant 5 ans”, arguant également que “le vaccin est une peine de mort”.

13h53 : Manuel Bompard (GUE/NGL, France) accuse également le président français d’avoir “sacrifié la PFUE (…) sur l’autel de [ses] ambitions personnelles” en “conservant tel quel le calendrier de la PFUE”. Il reproche à Emmanuel Macron de jouer du “pipeau” sur l’état de droit, la souveraineté industrielle ainsi que les questions environnementales.

13h51 : Hermann Tertsch (ECR, Espagne) pointe “l’arrogance” d’Emmanuel Macron et considère qu’il utilise la PFUE pour sa propre campagne présidentielle. “Vous ne parvenez pas à défendre les frontières, vous ne parvenez pas à défendre la Pologne”, clame-t-il.

13h49 : Nicolas Bay (ID, France) soutient que les ambitions européennes sont “de plus en en plus vides”. Il qualifie la PFUE de “moment de communication” et attaque le président sur la politique migratoire et les relations avec la Turquie. “Comment pourriez-vous appliquer un programme en quelques semaines, qui n’est en plus pas le vôtre mais celui de la Commission, alors que vous n’avez rien fait pendant 5 ans ?”, déclare-t-il.

13h48 : Jordi Solé (Verts/ALE, Espagne) soutient “la diversité linguistique” dans l’Union, mais aussi au sein de chaque Etat membre. 

13h46 : Katalin Cseh (Renew, Hongrie) invite Emmanuel Macron à agir sur le scandale d’espionnage Pegasus, sans quoi la démocratie européenne serait menacée. 

13h44 : Sylvie Guillaume (France) intervient pour les sociaux-démocrates : nous sommes “euro-exigeants”, clame-t-elle. En Europe, “il y a le bon, la brute et le truand”. Le “bon”, c’est le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières ou les salaires minimums. La “brute” renvoie notamment aux inégalités sociales. Et sur des dossiers comme la taxonomie, cela ressemble au “truand”.

13h41 : Intervention de François-Xavier Bellamy (PPE, France). Malgré les ambitions de la PFUE, “personne n’y croit vraiment”, selon lui. “Vous laissez la France comme l’Europe fracturée comme jamais”, affirme-t-il, tout en assurant faire “tout pour rendre ces six mois aussi utiles que possible pour nos pays”.


13h34 : En réponse aux remarques de Manon Aubry sur les vaccins contre le Covid-19, Emmanuel Macron “veut défendre notre Europe” qui a fait des dons de doses et qui n’a “jamais bloqué les exportations”, contrairement aux Etats-Unis. Selon le président, l’Europe a “offert” 120 millions de doses, là où la Chine en a livré 16 millions. 

“Oui, il faut développer les capacités de production à marche forcée” des vaccins en Afrique, qui représente “20 % des besoins mais 2 % de la production”, déclare-t-il, assumant toutefois préférer “le transfert de technologie” à la levée des brevets. Et ce notamment en Afrique, où des équipes doivent être déléguées pour assurer une formation. D’ici le sommet entre l’UE et l’Afrique en février, Emmanuel Macron veut porter “une licence globale” sur les vaccins, défendue par l’OMC et l’OMS. 

13h32 : En réponse à Ryszard Legutko (ECR), Emmanuel Macron rappelle que l’Union européenne a “suspendu les règles” sur les plafonds de déficit et de dette, mais considère qu’il faudra un “retour à la normale”, même si cette “normalité ne sera pas celle d’avant la crise”. “Nous devons le faire à la lumière des investissements” dont l’Union européenne a besoin pour les défis climatiques et numériques.

13h28 : En réponse à Jordan Bardella (ID), Emmanuel Macron lui déclare : “Vous avez dit très méthodiquement n’importe quoi sur les textes européens”. “Sur la migration nous avons toujours des compétences nationales” et “nous allons donner plus de forces politiques à Schengencar, affirme-t-il, “nous sommes confrontés à une pression migratoire et devons améliorer nos politiques de protection des frontières extérieures”.

13h25 : Évoquant les sujets migratoires, le président français estime qu’à Calais, “la France a eu une politique d’humanité avec la construction de centres durables”. Mais “nous ne pourrons pas traiter ce sujet si le point de vue de nos voisins britanniques ne change pas”.

13h22 :La France s’est le plus opposée aux nouveaux accords commerciaux”, répond Emmanuel Macron à Manon Aubry, donnant l’exemple du Mercosur. Sur l’accord d’investissement avec la Chine : “l’objectif est de protéger nos secteurs industriels, nous avons posé des conditions du respect des règles commerciales internationales, nous avons demandé la levée des sanctions de plusieurs parlementaires européens”. “La balle est dans le camp” de Pékin, estime-t-il. 

13h17 : En réponse à Yannick Jadot, il affirme que “la France n’est pas porteuse d’un agenda gazier”. Mais pour Emmanuel Macron, utiliser gaz et nucléaire pour sortir du charbon est pertinent. Il y voit aussi un enjeu de souveraineté. “Défendre cette taxonomie avec le nucléaire est donc un choix cohérent”.

13h14 : En matière d’égalité hommes-femmes, il soutient la promotion de la convention d’Istanbul ainsi que la proposition de Stéphane Séjourné de “pacte Simone Veil”.

13h12 : Avec le projet de directive européenne sur les salaires minimums, il souhaite “créer une convergence sociale par le haut”. Il n’entend pas “vilipender les plateformes” numériques mais “les encadrer”.

13h11 : Le président revient sur la polémique du drapeau européen accroché sous l’Arc de triomphe le 1er janvier. “Le 1er janvier, il n’y a jamais de drapeau sous l’Arc de triomphe. Cette année, nous avons mis le drapeau européen”, explique Emmanuel Macron.

13h10 : S’exprimant sur la transition écologique, Emmanuel Macron considère que “les choses avancent” : le fonds de transition juste, créé en 2021 dans le cadre du plan de relance européen - dont 37 % du financement est lui-même consacré à l’écologie a vu le jour. Tandis qu’un projet de fonds social pour le climat est actuellement négocié entre institutions. 

13h08 : Sur le respect de l’état de droit, le président français salue les procédures en justice qui se poursuivent : en février pour la Pologne et en mars pour la Hongrie. Il rappelle les “procédures contentieuses”, avec la Pologne par exemple, qui a été condamnée par la Cour de justice de l’UE à payer un million d’euros par jour pour ne pas avoir mis fin aux activités de la chambre disciplinaire de la Cour suprême.

13h06 : Évoquant la Russie, Emmanuel Macron affirme que “la France a initié le retour à un dialogue européen avec la Russie mais n’a pas été suivie”. “Je le regrette”. Pour le président, il faut bâtir les conditions de la souveraineté et de l’indépendance vis-à-vis de la Russie. Sur le plan énergétique, du fait des importations de pétrole et de gaz, l’Europe “n’est pas indépendante de la Russie”.

13h04 : Sur la santé, le président français loue l’action collective pendant la pandémie, avec l’achat des vaccins ou encore le plan de relance européen comme exemples de souveraineté.

13h02 : Emmanuel Macron reprend la parole pour répondre à cette première série de questions. Il y aura plusieurs sessions de travail dans la lutte contre le cancer, sujet évoqué par Manfred Weber. Le président défend le bilan de l’action de l’UE en termes de souveraineté économique et défense. En matière de défense “beaucoup de choses ont été faites”, comme des projets communs ou le Fonds européen de défense.


13h00 : L’eurodéputée Tiziana Beghin (Non inscrits, Italie) prend la parole sur divers sujets. Elle interpelle le président sur la directive sur les salaires minimums, pour laquelle “nous avons besoin d’un accord ambitieux” pour de meilleurs revenus des Européens.

12h54 : Dernière présidente de groupe à prendre la parole, Manon Aubry (GUE/NGL, France), accuse le président de “retarder” la directive sur les travailleurs des plateformes numériques. La députée de gauche radicale l’appelle à défendre le droit à l’IVG, auquel la nouvelle présidente du Parlement européen s’est plusieurs fois opposée. Pour l’eurodéputée, “ce que vous protégez, c’est bien les multinationales et les milliardaires”. Elle reprend le slogan de la PFUE, “relance, puissance, appartenance”, pour le transformer en “arrogance, impuissance et manigance”. En matière de santé, elle reproche au président français de ne jamais avoir défendu la levée des brevets sur les vaccins contre le Covid-19. Manon Aubry conclut en anticipant une “occasion manquée” de la présidence. 

12h50 : C’est au tour de Ryszard Legutko, coprésident du groupe souverainiste des Conservateurs et réformistes européens (ECR, Pologne), de s’adresser à Emmanuel Macron. Il promet une “confrontation dans le respect” au cours de la présidence française du Conseil. Il évoque notamment l’état de droit, les migrations, la réforme du pacte de stabilité et “invite au réalisme” à propos de la politique climatique européenne.

12h46 : Jordan Bardella, membre du groupe de droite radicale Identité & Démocratie (ID, France), prend la parole. Il avance une vision diamétralement opposée à celle du président : “Votre Europe a 60 ans, la nôtre en a 3 000″. Jordan Bardella fustige la position de la France sur le plan international, qu’il décrit comme l’ ”arrière-cour de Washington”. Il dénonce les politiques migratoires de la France et de l’UE, de même qu’une politique économique conduisant à la désindustrialisation. 

12h37 : Yannick Jadot, président du groupe écologiste Verts/ALE (France), s’exprime. Il salue ironiquement un “beau discours” d’Emmanuel Macron, égrenant les thèmes cités par le président. Pour l’eurodéputé, le plus grand défi est le changement climatique : “Lutter pour le climat n’est pas seulement un impératif de survie”, c’est aussi une opportunité pour refonder “une société juste”. “Vous suivez une autre voie, celle d’une alliance climaticide avec la Pologne et la Hongrie” sur le gaz et le nucléaire, qui ont été intégrés à la taxonomie verte européenne, reproche Yannick Jadot au président, qu’il tacle d’être celui de “l’inaction climatique”. Il critique aussi Emmanuel Macron sur les relations avec la Chine et les migrants noyés dans la Méditerranée. “Occupez vous de la réalité scientifique du grand réchauffement plutôt que de tendre l’oreille aux théories fumeuses du grand remplacement”.

12h32 : La parole est donnée à Stéphane Séjourné, président du groupe libéral Renew Europe (auquel appartient LREM). Tout n’est pas parfait, il y aura toujours des polémiques et l’Europe sera toujours le bouc émissaire commode de ceux qui refusent [de prendre des décisions]”, affirme-t-il, saluant les actions de l’UE en matière sanitaire, écologique et sociale. Il souhaite avancer sur le “pacte Simone Veil” pour les droits des femmes en Europe.

12h27 : C’est au tour d’Iratxe García Pérez, présidente du groupe des sociaux-démocrates (S&D, Espagne), de prendre la parole. “L’Europe ne sera puissante dans le monde que si elle est capable de supprimer la précarité”. Elle insiste sur des mesures de justice sociale, d’égalité homme-femme, de salaire minimum et de maintien de l’état de droit. Et souhaite que les plans de relance hongrois et polonais ne soient pas validés tant que ces pays ne respectent pas l’état de droit. “Nous avons besoin de la boussole stratégique mais il ne faut pas transformer l’Europe en forteresse et laisser mourir des êtres humains à nos frontières”, ajoute-t-elle.

12h26 : Manfred Weber fait un clin d’œil à la campagne présidentielle en France : il se réjouit de “la présence de Valérie Pécresse au cœur du débat”, le parti Les Républicains étant affilié au groupe PPE au Parlement européen.

12h25 : “Comment maintenir la cohésion de nos sociétés ?” Manfred Weber souligne les “clivages” au sein des démocraties européennes, en évoquant les gilets jaunes qui n’existent pas qu’en France, ou encore la précarité énergétique. “Nous comptons sur vous pour concrétiser les conclusions de la conférence sur l’avenir de l’Europe”.

12h24 : Sur l’Afghanistan comme d’autres sujets de politique étrangère, le président du groupe PPE souhaite que “des actions concrètes soient mises en place.” “Peut-on accélérer face à des oligarques comme Vladimir Poutine ?”. “Du côté du Conseil il faut mettre fin aux votes à l’unanimité dans ces dossiers”.

12h23 : Manfred Weber se déclare également “favorable à l’activation de l’article 7” contre la Hongrie, mais “rien ne se passe au niveau du Conseil”.

12h22 : “Le Conseil européen n’est pas en mesure aujourd’hui de prendre clairement position sur la situation en Ukraine.”

12h20 : La parole est désormais aux représentants des groupes politiques, à commencer par le président du groupe conservateur PPE, Manfred Weber. “L’Europe est entre de bonnes mains pour les 6 mois à venir”, commence-t-il.


12h18 : “La démocratie est la forme la plus puissante et la plus résiliente possible. Au cours des prochaines années nous travaillerons pour rapprocher le plus possible l’Europe de ce qu’elle doit être.”

12h17 : “Nous voulons rapatrier les technologies pour fabriquer les petits composants électroniques en Europe”. Le vice-président évoque les “piliers” de la stratégie numérique de l’UE : DMA et DSA.

12h14 : La Commission apprécie les remarques du président français sur les Balkans, loue la “sagesse” française sur le dossier du Royaume-Uni et appuiera la nouvelle relation avec l’Afrique. Il évoque le plan de relance européen.

12h13 : M. Šefčovič évoque la boussole stratégique, livre blanc sur la défense européenne.

12h12 : Le vice-président insiste sur les troubles en Ukraine et déplore l’usage de la force à ses frontières. “Nous ferons tout ce que nous pouvons pour protéger notre modèle de gouvernance démocratique et pacifique”.

12h10 : La parole est désormais au vice-président de la Commission Maroš Šefčovič. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est cas contact et donc absente de Strasbourg. 


12h08 : “J’ai vécu le grand doute européen” : le référendum de 2005, le risque de “dislocation” avec la crise des dettes… “Nous devons retrouver le sens de l’unité”. Il cite Robert Schuman et ses “efforts créateurs”, face au retour des nationalismes. Il conclut : “J’ai confiance en nous !”. Applaudissements.

12h05 : Emmanuel Macron évoque maintenant les relations entre l’Union européenne et la Russie. Il rappelle qu’il y a 30 ans, la Russie et les Européens ont signé des accords importants, sur “l’inviolabilité des frontières” ou encore “le rejet des sphères d’influence”. Emmanuel Macron rappelle que la France défend le format Normandie avec l’Allemagne dans le dossier ukrainien. Il prône un “nouvel ordre de sécurité et de stabilité”, en partenariat avec l’Otan puis négocié avec la Russie. 

12h03 : Avec le Royaume-Uni, il faut “poursuivre ce cheminement commun”. L’Europe doit être “ferme et claire”, en assurant le respect des engagements pris sur la pêche ou le protocole nord-irlandais.

12h01 : “L’Europe ne peut pas se détourner plus longtemps des Balkans occidentaux”. Il faut donner à ces pays “des perspectives sincères d’adhésion (…) dans un temps raisonnable”. Une conférence sur les Balkans occidentaux suivra les résultats de la Conférence sur l’avenir de l’Europe.

12h00 : Le président français évoque “Un nouveau partenariat avec l’Afrique”, en rappelant l’organisation d’un sommet UE-Afrique pendant le semestre de présidence française du Conseil (PFUE). Il défend un “New Deal” avec le continent africain.

11h58 : Au sujet de la défense, Emmanuel Macron évoque l’adoption de la boussole stratégique. Il souhaite une “indépendance technologique sans laquelle l’Europe de la défense n’a pas de sens”. “Notre modèle a une responsabilité : repenser quelques-unes des politiques de voisinage” et “bâtir une véritable puissance d’équilibre”.

11h57 : Troisième sujet : la paix. “L’Europe doit s’armer non par défiance mais pour assurer son indépendance dans ce monde de violence”. Emmanuel Macron souligne le rôle de Frontex. Protéger nos frontières extérieures, acter d’un accueil partageur et solidaire entre les Etats membres. Une politique “plus efficace mais respectueuse de nos principes”.

11h54 : “Le second défi du siècle, c’est la révolution numérique”. Emmanuel Macron souhaite “bâtir un véritable marché unique du numérique permettant de créer des champions européens”, tout en “encadrant” les acteurs du numérique. Il cite les deux principaux textes européens en cours de négociation, les DMA et DSA, qui visent à “protéger économiquement les acteurs du numérique et les autres, face aux champions quelquefois déloyaux, mais aussi les citoyens”, face aux discours de haine en ligne.

11h52 : Emmanuel Macron poursuit sur la “promesse de progrès”. “Les défis climatiques et numériques ont plongé le doute sur notre continent”. Le président rappelle les objectifs climatiques de l’Union européenne, dont la neutralité carbone à l’horizon 2050. Il évoque le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et les accords miroirs dans les accords commerciaux. Il cite également le règlement sur la déforestation importée. Le président rappelle qu’un sommet sur les océans se tiendra en février : “Nous sommes une grande puissance maritime”.

11h50 : “Qu’est-ce qu’être Européen ? Un art d’être au monde”. “Je souhaite que nous puissions continuer à promouvoir ensemble cette civilisation européenne, faite d’universalisme et respectueuse des identités de chacun (…). Faire de l’Europe une puissance démocratique, culturelle et éducative

11h49 : Le président souhaite que l’Europe puisse “proposer à tous des emplois de qualité, avec des salaires minimums décents pour tous”, des “nouveaux droits pour les travailleurs des plateformes numériques ou un quota de femmes dans les directions d’entreprises”.

11h48 : “La pandémie a montré que la solidarité […] est une force incomparable”.

11h47 : Emmanuel Macron souhaite consolider la Charte des droits fondamentaux, pour qu’elle soit plus explicite sur l’environnement ou la reconnaissance du droit à l’avortement. Applaudissements dans la salle. 

11h45 : “La fin de l’état de droit c’est le règne de l’arbitraire, c’est le signe du retour des régimes autoritaires. Ce combat est porté par plusieurs puissances à nos frontières.” Emmanuel Macron défend un “dialogue sans faiblesse” en faveur de l’état de droit en Europe : “L’état de droit est notre trésor, et il s’agit partout de reconvaincre les peuples qui s’en sont éloignés.”

11h44 : Emmanuel Macron assure que la France pourrait porter le droit d’initiative législative du Parlement européen, en coopération avec l’Allemagne, si cela faisait partie des résultats de la Conférence sur l’avenir de l’Europe.

11h43 : “Nous serons au rendez-vous du combat pour la démocratie libérale : pour continuer de faire progresser la souveraineté des peuples”.

11h41 : Emmanuel Macron : “Notre construction européenne repose sur trois grandes promesses : une promesse de démocratie née sur notre continent et revivifiée ces 70 dernières années, une promesse de progrès partagé par tous et une promesse de paix. Mais le moment que nous vivons vient bousculer ces trois promesses.”

11h40 : Début de l’allocution d’Emmanuel Macron : il félicite Roberta Metsola pour son élection et salue la mémoire de son prédécesseur David Sassoli.


11h38 : Roberta Metsola rappelle que le président Macron s’était rendu dans l’hémicycle la semaine précédente pour rendre hommage à l’ancien président du Parlement européen, David Sassoli, décédé le 11 janvier. 

11h35 : La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, ouvre la séance. 

11h15 : Le président français vient d’arriver au Parlement européen. Il est accueilli par la nouvelle présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.

Retrouvez les principaux extraits de l’intervention d’Emmanuel Macron en vidéo


Le 1er janvier 2022, la France a pris les rênes du Conseil de l’Union européenne, l’une des plus importantes institutions de l’UE. Représentant les Etats membres, le Conseil amende les propositions législatives de la Commission, dans un processus de codécision avec le Parlement européen.

Si Emmanuel Macron a déjà livré, le 9 décembre, les priorités de ce semestre de présidence française (PFUE) aux journalistes, il a débattu le 19 janvier avec les députés de l’hémicycle strasbourgeois, sans qui la plupart des textes européens ne pourront voir le jour. 

Mercredi 19 janvier, après une première allocution à 11h30, le président français a répondu aux questions des eurodéputés de toutes tendances politiques. Un échange qui, comme à chaque début de présidence du Conseil, n’a pas manqué de piquant. Le Parlement européen n’ayant pas le pouvoir d’interrompre les représentants du Conseil comme de la Commission, les interventions du président de la République ont été plus longues que les 3 fois 5 minutes initialement prévues. 

Parmi les grands objectifs affichés par Paris figurent notamment la transition écologique (mise en place d’un mécanisme d’ajustement carbone), la régulation des géants du numérique (législations sur les marchés - DMA - et les services numériques - DSA), l’encadrement des salaires minimums au niveau européen, le renforcement de la “souveraineté européenne” notamment par l’autonomie stratégique (un sommet sur la défense est notamment prévu en mars), la réforme des accords de Schengen sur les frontières européennes ou encore la signature d’un “traité de paix et d’amitié” entre l’Afrique et l’UE.

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4 commentaires

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    Eliopatchikov

    Du monde des bizounours à la réalité de la vie… 

    Je reste dubitatif face à certains commentaires… 

    Concernant la “crise migratoire”, c’est quoi ?
    “Immigration illégale ou pas”, il y a eu , il y a, et il y aura toujours de l’immigration (Et tant mieux!); c’est inéluctable. La “légalité” n’est qu’un critère politique donc très relatif, et malheureusement spécifique et à géométrie variable selon chaque pays.… Les régles dans chaque pays sont claires mais malheureusement antinomiques. 

    L’Europe, même vieillissante, a dejà ses “forces vives” (en particulier en France et dans tous les secteurs économiques!); compte tenu du contexte, l’économie européenne se défend “correctement” (C’est un fait, même s’il y a des travers évidemment…)…
    La richesse n’est pas interdite (Heureusement !), la “predation” l’est ?? Vous habitez où ? L’homme est un prédateur par nature que ça plaise ou non ? C’est comme ça depuis la nuit des temps.…
    L’utopie idée où tout le monde serait “égal” dans le sens absolu du terme est risible…
    Et les réseaux de passeurs existent depuis toujours ; ils n’étaient simplement pas médiatisés (ce qui n’excuse rien!).
    La “voyoucratie patronale” (ça veut dire quoi exactement ?) pèse autant que la “voyoucratie des salariés” (…?) !
    “Coopérer, s’élever ensemble” avec le reste du Monde ne se décrete pas!!
    S’il faut améliorer l’existant,  oui, c’est une évidence pour tout le monde.…
    Et oui, l’Histoire se répète (…) pour les mauvaises choses (…?) et pour les bonnes (…?).
    Depuis l’humanité, l’Histoire a été de nombreuse fois bien plus tragique et sereine que durant notre période contemporaine. Et nous sommes toujours là, en Europe, en France, sans doute un des pays les plus supportables du Monde (Et quoi que l’on en dise dans le top 10 des puissances mondiales). …et depuis plus de 100 ans en paix!! Donc la “Chine n’avale pas tout sur son passage”..
    . Vous oubliez les nombreux savoir- faires français qui s’exportent aussi en Chine… (Les restaurateurs français installés en Chine ne phagocitent pas la Chine (!), etc..) 

    Il faut aussi arrêter de se regarder le nombril, et de raisonner à l’échelle d’ “une” génération et de son petit chez-soi!!!… 

    Déjà, il faut éliminer les “idées dogmatiques” des “politiques extrêmes” car énoncer à tout bout de champ que “rien ne va” sans contre argument : rien de plus contre productif…
    Entre “Lepen” qui nous propose le “vide absolu” (et qui loffe dans le sens du vent…!), et “Mélanchon” qui nous propose la “Corée du Nord” (et qui vogue contre le vent… !), il nous reste le “compromiste” (qui louvoie…!) … 

    Mais revendiquer (pour les autres) du pragmatisme, des solutions, de regarder le champ des possibles , me paraît facile quand on est pas confronté à la réalité des responsabilités…! Et conduit à la fausse bienveillance.… 

    Puisque vous donnez des leçons ; moi je vous invite à distinguer la politique politicienne (la critique se vend bien!) de la réalité politique (proposer des idées se vend trés mal!).… 

    Mais le principe de réalité supplante toujours l’idéalisme béat.…

  • Avatar privé
    Lou-Jayne Hamida

    Ces 3 dernières décennies, la France, l’Europe et beaucoup d’autres Etats développés ont été désossé , démantelés par une mondialisation SAUVAGE qui a enfanté une nouvelle classe dangereuse pour nos Démocratie, le Précariat pour reprendre l’expression de l’économiste Guy Standing
    Colère sociale, insécurité financière, précarisation de plus de 40% des populations et en parallèle la concentration des richesses mondiales entre les mains de quelques centaines de personnes
    la richesse n’est pas interdite c’est la prédation qui l’est
    l’avidité, la cupidité…
    L’équilibre mondiale reposera sur une équité entre les Nations
    L’Afrique est une bijouterie à ciel ouvert convoité par leurs anciens colonisateurs voire au delà
    La Chine avale tout sur son chemin, s’accapare de nos forets, d’une partie de notre patrimoine, soumet le monde à ses exigences, la nouvelle route de la soie est construite sur des larmes et du sang..
    il serait temps pour l’Europe d’être moins nombriliste
    et aussi de cesser de donner des leçons au reste du Monde
    Apprenez de l’Histoire
    Histoire qui ne cessera de se répéter tant que nous n’aurions pas appris de ses leçons
    Ce qui est une évidence
    Evidence de la VIE
    Apprenez à coopérer, à partager, à co construire
    à s’élever ensemble avec le reste du Monde
    sans être naïf évidemment
    De la tempérance même est nécessaire
    ..//..

    Le Monde est un grand Projet pour l’Humanité

  • Avatar privé
    Lou-Jayne Hamida

    Sur la crise migratoire :

    Revoir la politique d’accueil, supprimer dublin qui est une fabrique de la misère, de l’exploitation , de la traite humaine
    mesurer les besoins économiques de nos pays et y répondre par une véritable politique qui respecte l’Etat de Droit
    Si immigration illégale il y a c’est qu’avec certains Pays les règles ne sont pas claires
    d’où l’explotation des migrants par les réseaux
    La population européenne est une population vieillante, l’Europe a besoin de forces vives pour faire tourner la machine économique
    Ne soyez pas complices de ces trafics abjects
    Ne soyez pas complices de la “voyoucratie” patronale
    qui exploite ces pauvres personnes pour leurs simples survis
    Les réalités sont multiples tout comme les solutions
    Regardez tous les champs des possibles et soyez vigilants et surtout PRAGMATIQUES

    Belle continuation

  • Avatar privé
    hamida lou-jayne

    A quand la réconciliation de l’Europe avec son Histoire
    ??
    A quand une véritable place aux populations issues de l’immigration??
    L’Histoire est là
    Apprenez de ses leçons, apprenons tous ensemble de ses leçons