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[Live] Discours sur l’état de l’Union : “C’est le moment pour l’Europe de répondre à l’appel de l’histoire”

A moins d’un an des élections du Parlement européen, revivez l’événement phare de la rentrée européenne. Retrouvez l’essentiel du discours sur l’état de l’Union de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et de ses échanges avec les députés européens.

Le live est terminé, merci de l’avoir suivi ! Retrouvez tous nos contenus relatifs au discours sur l’état de l’Union 2023 sur cette page.


12h58 - Frances Fitzgerald, vice-présidente du groupe PPE (conservateurs) : Je me félicite de vos propositions en matière de transition énergétique et d’élargissement. L’Europe doit être compétitive. Il faut lutter contre la bureaucratie pour les entreprises. L’autonomie stratégique ne doit pas signifier subventions et obstacles au commerce. Il faut mettre en avant les citoyens. L’UE doit lutter contre les violences faites aux femmes, vous avez fait un excellent travail sur l’égalité hommes-femmes. 


12h56 - Iratxe García Pérez, présidente du groupe S&D (sociaux-démocrates) :

Nous socialistes, nous allons poursuivre cet espace de coexistence, de dialogue, pour une Europe plus forte.


12h55 - Stéphane Séjourné, président du groupe Renew (libéraux) : Nous souhaitons être utiles pour les neuf mois qui restent. L’énergie et les migrations seront des priorités. A force de repousser une réforme [institutionnelle], nous perdons de l’efficacité. L’état de droit sera toujours l’ADN de mon groupe.


12h54 - Philippe Lamberts, président du groupe Les Verts / ALE (écologistes) : Si l’Ukraine se joignait à nous aujourd’hui, l’ensemble des Etats membres seraient contributeurs nets sauf un. Il faut augmenter les ressources propres pour alimenter le budget de l’Union européenne.


12h52 - Beata Szydło, présidente du groupe CRE (souverainistes) : La Commission elle-même porte atteinte à l’état de droit. Et nous devons faire plus en matière migratoire. 


12h52 - Marco Zanni, président du groupe ID (extrême droite) : Ce n’est pas le moment d’envisager des commissions, des comités, des groupes de travail. Nous connaissons les priorités : faire de la transition écologique une transition vraiment juste, revoir radicalement notre stratégie en matière de migrations, toujours plus simplifier les règles.


12h50 - Manon Aubry, coprésidente du groupe GUE (gauche radicale) : J’ai été assez sidérée de votre niveau de déconnexion totale avec la réalité. Vous ne répondez pas à l’appel de millions d’Européens qui ne mangent pas à leur faim. Comptez sur notre groupe pour continuer à nous battre pour en faire une priorité. 


12h45 - Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne : J’ai été heureuse d’entendre dans vos commentaires que vous avez réussi pour la plupart à rester forts et souples. 

Oui, nous vivons dans un monde d’incertitudes mais nous relevons le défi, que ce soit pour le changement climatique, l’agression russe, l’énergie. 

Nous ne pouvons pas attendre de réformer l’Europe pour avancer dans l’élargissement

Renforcer notre démocratie, c’est une tâche quotidienne.

Merci beaucoup pour cette discussion animée, riche, c’est ce qui fait la beauté de la démocratie. 


12h22 - François-Xavier Bellamy (PPE) : En évoquant le bilan de la Commission, vous évoquez sa force mais la réalité est parfois bien éloignée de cet hémicycle. 

De millions de citoyens ne mangent pas à leur faim et subissent la précarité énergétique. La directive sur le logement aggravera la facture énergétique. Nous ne sauverons pas la planète en achetant des voitures électriques en Chine. 

La seule réponse à l’hiver démographique en Europe est de soutenir les familles. 


11h33 - Marie Toussaint (Les Verts/ALE) : Le 9 juin prochain nous aurons en effet à faire un choix de civilisation.

Madame la présidente, j’ai entendu vos paroles mais aussi vos silences. La loi sur la restauration de la nature doit être adoptée.

Le nouveau régime climatique ne nous laisse pas le choix, il faut réencastrer l’économie dans les limites planétaires.

Nous devons interdire l’exportation de substances chimiques trop dangereuses.

Notre devoir est de tenir bon face aux marchands de mort et aux bonimenteurs climatosceptiques.


11h24 - Jordan Bardella (ID) : Vous fragilisez notre autonomie alimentaire avec votre stratégie de la ferme à la table. Vous menacez notre industrie automobile en interdisant la vente de voitures thermiques. Vous acceptez une immigration venant du Sud qui modifie nos modes de vie. 

J’invite les citoyens à prendre date : du 6 au 9 juin ils pourront mettre un terme à plusieurs années de renoncement. Vivement le 9 juin ! 


11h10 - José Manuel Albares : Troisième priorité : la justice économique et sociale.

Parmi les grands dossiers se trouvent la révision du cadre financier pluriannuel et la révision du cadre de gouvernance économique.

La présidence espagnole soutient les efforts du Parlement européen pour bâtir une Union de l’inclusion.

Nous nous félicitons de cette proposition de directive sur la carte de handicap.

Il est essentiel d’offrir une vraie perspective à nos partenaires des Balkans occidentaux.

Nous sommes en faveur d’une gestion des flux migratoires humaine, solidaire, responsable et ordonnée.


11h09 - José Manuel Albares : Deuxième priorité : investir dans la transition verte.

C’est aussi une vraie chance de réduire notre dépendance énergétique, notre facture d’énergie. C’est également une chance pour créer de l’emploi de qualité. La réforme du marché de l’électricité, le paquet hydrogène, le Net Zero Industry Act, la loi sur la restauration de la nature sont au cœur des dossiers de la présidence espagnole.


11h04 - José Manuel Albares, Ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération : Le premier jour de la présidence espagnole, le Premier ministre Pedro Sánchez a envoyé un message clair : nous sommes et serons toujours aux côtés du peuple ukrainien.

Il ne s’agit pas de construire une Europe forteresse, l’ouverture internationale est toujours bénéfique à l’UE. Mais cette ouverture a parfois provoqué des dépendances problématiques. Nous l’avons constaté avec l’invasion russe de l’Ukraine. Mais nous avons fait face à ces défis avec plus d’Union.

La présidence espagnole se félicite des réponses apportées par la Commission européenne.

Je remercie la Commission pour son implication en Amérique latine. 


11h01 - Ursula von der Leyen : Pendant ce mandat depuis 2019, j’ai eu la grande chance d’avoir vu naître trois petits-enfants.

Cette expérience d’accueillir trois petits bébés a changé ma conviction profonde pour la planète. En 2030 ils seront en âge d’être scolarisés, en 2050 ils fonderont peut-être leur propre famille.


11h01 - Ursula von der Leyen : Nous savons que nous voulons la paix en Ukraine, mais une paix durable et juste. Nous avons besoin de garanties de sécurité. Il doit être possible d’éviter une nouvelle attaque russe et c’est là que l’UE entre en scène. Avec l’industrie de la défense mais aussi pour permettre cette dissuasion ukrainienne, nous devons encore augmenter notre capacité de défense.

Nous allons travailler à une stratégie pour accélérer l’investissement dans les équipements militaires, en coopération avec l’Otan.


10h58 - Ursula von der Leyen : Permettez-moi de rappeler certaines initiatives mentionnées.

L’état de droit est le ciment de notre Union. 

Nous avons pu mettre en place Next Generation EU [le plan de relance européen NDLR]. C’est la raison pour laquelle il existe des règles très strictes en matière d’état de droit conditionnées. 

Il est tout à fait inacceptable qu’un Etat membre puisse bénéficier des fonds Next Generation EU sans mettre en œuvre les réformes nécessaires.


10h52 - Martin Schirdewan, co-président du groupe GUE/NGL (gauche radicale) : Vous parlez d’Histoire, vous parlez de justice sociale, de protection des animaux, de respect et de dignité, et ensuite vous annoncez une série d’initiatives et en bref vous promettez la lune aux Européennes et aux Européens.

Vous ne dites pas un seul mot de la difficulté des travailleurs de l’UE.

Une mère européenne se bat au quotidien, et pendant votre présidence le prix de la nourriture a augmenté de 34 % et vous n’avez rien fait contre l’augmentation du coût de la vie.

Qui en paie le plus lourd tribut, ce sont les jeunes. Cinq millions de personnes sont menacées de pauvreté. Un retraité sur quatre dans l’UE ne peut pas vivre dans la dignité. 

La maison Europe dans laquelle tous devraient avoir un toit est devenue un taudis délabré.

Vous mettez à mal les services publics et vous mettez des bâtons dans les roues de la lutte contre la pauvreté.

Comment arrivez-vous à dormir ?

Mettez fin à ce manque de respect vis-à-vis de la femme et de l’homme européens.

Il faudra que la Commission européenne s’en prenne d’avantage aux riches groupes de l’UE.


10h48 - Marco Zanni, président du groupe ID (extrême droite) : Au sujet du Pacte vert, il nous faut moins d’idéologie et plus de pragmatisme. Sinon le seul vainqueur sera non pas l’environnement ou les citoyens, mais la Chine […]. 

Lorsque l’on parle de changement climatique, les responsables ne sont pas nos agriculteurs, nos entreprises. Tout le monde sait que la Chine pratique une concurrence déloyale. La Commission doit imposer des droits à ceux qui ne respectent pas les règles […]. 

Ce qu’il faut c’est moins de bureaucratie, les entreprises veulent moins de règles, moins de lois et plus de liberté […]. 

Le poids des flux migratoires insupportables retombe sur peu de pays […]. 

Je souhaite qu’au cours de prochains moins, on change de cap et que l’on donne plus de pouvoir à ce que veulent les citoyens et nous n’avons pas besoin de comités pour cela. 


10h41 - Richard Legutko, président du groupe CRE (souverainistes) : L’Union européenne est-elle aujourd’hui dans un meilleur état qu’il y a 20 ans ? C’est un grand Non ! […].

L’inflation connaît une flambée et les experts sont toujours plus inquiets des perspectives néfastes […]. 

Les passeurs empochent de grands profits […].

Le Pacte vert, plutôt que d’être un vecteur de la transition, n’est qu’extravagance. Dernière fantaisie sinistre, la loi sur la restauration de la nature […]. 

Quand je compare votre Commission à la précédente, je constate un recul vers toujours plus d’oligarchie et moins de respect face à ce que stipulent les traités. La Commission s’immisce dans les affaires des Etats membres […]. 

Vous avez fait une caricature de l’état de droit […].

Cette Commission sera dans les manuels d’histoire comme celle qui a tenté de modifier la langue de l’UE, en interdisant par exemple certains termes comme celui de “Noël” […].


10h33 - Philippe Lamberts, président du groupe Les Verts / ALE (écologistes) : Nous vous devons beaucoup Madame la présidente […]. 

Sans surprise, ceux qui n’ont jamais adhéré au Green Deal sont ceux qui demandent aujourd’hui une pause […]. 

Tenez-bon, nous ne pouvons pas nous contenter de mettre en oeuvre ce qui a déjà été décidé, il reste tant à faire ! […]

La transition écologique n’est pas seulement une nécessité, c’est aussi la plus grande opportunité économique pour l’Europe […]. 

Il faudra demander le plus à ceux qui ont le plus et le moins à ceux qui ont le moins […]. 

La plupart des jeunes ne peuvent plus se loger à cause de la spéculation immobilière […]. 

Partout en Europe les libertés fondamentales sont en danger […]. 

Pendant des décennies, la peur de l’immigration a été utilisée par l’extrême droite, maintenant il semble que la même stratégie soit appliquée à l’écologie. Je constate que des membres de votre parti, Madame la présidente, adoptent la même approche […]. 


10h28 - Stéphane Séjourné, président du groupe Renew (libéraux) : Le groupe Renew Europe est fier d’avoir été en responsabilités ces quatre dernières années […]. Nous avons réussi à avancer en coordination pour l’Europe […].

L’Europe a été là dans la pandémie, face à l’agression russe contre les Ukrainiens, avec le Green Deal[…]. 

Je ne connais aucune assemblée parlementaire dans le monde ayant pris des décisions aussi courageuses que les nôtres […]. 

Il faut trouver une solution durable sur les questions migratoires […]. 

Les transitions environnementales et digitales n’aboutiront qu’avec des lois simples et financées […].

Renew Europe appelle à toujours plus d’efficacité, de simplicité, de réformes […].

Nous sommes déterminés à défendre les libertés démocratiques […].

Notre soutien à l’Ukraine dépend de Viktor Orban. Nous refusons le basculement de l’Europe, l’Orbanisation de notre continent […]. L’unanimité est un poison. 


10h21 - Iratxe Garcia Perez, présidente du groupe S&D (sociaux-démocrates) : Notre première priorité doit être la réindustrialisation, pour garantir une autonomie stratégique ouverte […]. 

Il faut un message d’appui clair au Pacte vert, avec la loi sur la restauration de la nature et la qualité de l’air […]. 

Nous devons inclure la violence contre les femmes dans la liste des délits de l’UE […]. 

Vladimir Poutine est un criminel qui finira ses jours devant la Cour pénale internationale […].

Il faut faciliter le processus de décision avec la majorité qualifiée […].

Nous devons soutenir les pays qui souhaitent une perspective européenne […].

Nous avons besoin d’une capacité fiscale permanente pur faire face aux futures crises, de réformer les règles fiscales européennes […].

M. Weber, en politique il faut être cohérent : vous ne pouvez pas faire appel à la majorité puis nouer des alliances avec l’extrême droite dans les Etats membres ou ici au Parlement. 


10h16 - Manfred Weber, président du groupe PPE (conservateurs) : La compétitivité est fondamentale pour notre Union. Nous devons soutenir les agriculteurs. […]

Il ne faut pas ajouter de nouvelles interdictions aux interdictions pour les entreprises européennes. Nous devons nous défendre face aux pratiques déloyales de la Chine. Veillons à ce que l’innovation soit favorisée. […]

Nous devons pouvoir décider qui peut ou ne pas entrer sur notre territoire, ce n’est pas aux passeurs d’en décider. Le protocole avec la Tunisie est un exemple des coopérations que nous pouvons mener avec les pays tiers. […]

En 1954, l’Union de la défense a été rejetée. La Commission peut veiller à ce que nous nous unissions dans les airs, sur mer, sur terre. […]


10h15 : Début des interventions des députés européens.


10h15 - Ursula von der Leyen : Les citoyens européens veulent une Union qui les défende dans un contexte de concurrence entre grandes puissances. Mais aussi une Union qui les protège et se tient près d’eux, en tant que partenaire et allié dans leurs combats quotidiens. Et nous écouterons leur voix […].

Une fois de plus, c’est le moment pour l’Europe de répondre à l’appel de l’histoire.
Longue vie à l’Europe ! 


10h09 - Ursula von der Leyen : Je soutiendrai toujours ce Parlement ainsi que tous ceux qui souhaitent réformer l’Europe dans l’intérêt de nos citoyens. Cela signifie qu’il faut prévoir une Convention européenne et une modification du traité si et là où c’est nécessaire. 

Mais nous ne pouvons pas - et nous ne devons pas - attendre une modification du traité pour aller de l’avant avec l’élargissement. Cela signifie qu’il faut répondre à des questions pratiques sur la manière dont une Union de plus de 30 pays fonctionnera dans la pratique.

C’est pourquoi la Commission commencera à travailler sur une série d’examens politiques préalables à l’élargissement afin de voir comment chaque domaine pourrait devoir être adapté à une Union plus large.

Nous devrons réfléchir au fonctionnement de nos institutions, à l’aspect du Parlement et de la Commission. Nous devons discuter de l’avenir de notre budget - en termes de ce qu’il finance, de la manière dont il le finance et de la façon dont il est financé. Et nous devons comprendre comment garantir des engagements crédibles en matière de sécurité dans un monde où la dissuasion est plus importante que jamais.

C’est pourquoi nous soumettrons nos idées à la discussion des dirigeants sous la présidence belge.


10h07 - Ursula von der Leyen : L’adhésion est un processus fondé sur le mérite et la Commission défendra toujours ce principe. Mais il existe déjà de nombreux progrès. Nous avons déjà vu les avancées accomplies par l’Ukraine depuis que nous lui avons accordé le statut de candidat.

Nous devons réfléchir à la manière dont nous nous préparons à une Union achevée. Il ne s’agit pas de choisir entre approfondir ou élargir l’Union. Nous pouvons et nous devons faire les deux.

Nous avons prouvé que nous pouvions être une Europe géopolitique, et je suis convaincue que l’équipe Europe pourra continuer à fonctionner à plus de trente.


10h02 - Ursula von der Leyen : L’avenir de l’Ukraine […], des Balkans occidentaux […] de la Moldavie se trouve dans notre Union. Et je sais à quel point la perspective européenne est importante pour de nombreuses personnes en Géorgie.

Il est clairement dans l’intérêt stratégique et sécuritaire de l’Europe de compléter notre Union. Nous devons définir une vision pour mener à bien notre élargissement. Une Union complète peuplée de plus de 500 millions d’habitants vivant dans une Union libre, démocratique et prospère […]. Les droits fondamentaux formeront toujours le socle de notre Union, dans les Etats actuels comme futurs.

Nous allons ouvrir les rapports sur l’état de droit aux pays candidats à l’adhésion. Cela les soutiendra dans leurs efforts de réforme. Cela contribuera à inscrire une Union des libertés, des droits et des valeurs pour tous.


10h01 - Ursula von der Leyen : Grâce à notre proposition ASAP, nous intensifions la production de munitions pour répondre aux besoins immédiats de l’Ukraine.

Nous avons proposé 50 milliards d’euros supplémentaires sur quatre ans pour l’investissement et les réformes en Ukraine.


9h58 - Ursula von der Leyen : Les Ukrainiens ont pu faire confiance aux Européens.

Depuis le début de la guerre, quatre millions d’Ukrainiens ont trouvé refuge dans notre Union. Je tiens à leur dire qu’ils sont toujours les bienvenus.

C’est ainsi que l’Europe a répondu à l’appel de l’histoire. Je suis fière d’annoncer que la Commission proposera de prolonger le statut de protection temporaire accordé aux Ukrainiens. 


9h53 - Ursula von der Leyen : J’ai toujours été fermement convaincue que les migrations doivent être gérées […]. Avec le Pacte sur la migration et l’asile, nous avons trouvé un nouvel équilibre. Entre protection des frontières et protection des personnes. Entre souveraineté et solidarité. Entre sécurité et humanité.

Nous avons signé un partenariat avec la Tunisie qui apporte des avantages mutuels au-delà de la migration - de l’énergie à l’éducation, en passant par les compétences et la sécurité.
Nous souhaitons à présent conclure des accords similaires avec d’autres pays.

La Bulgarie et la Roumanie ont ouvert la voie en présentant les meilleures pratiques en matière d’asile et de retour. […] Elles font partie de notre espace Schengen. Faisons donc enfin entrer ces pays dans l’espace Schengen, sans plus attendre.

La Commission organisera une conférence internationale sur la lutte contre le trafic de migrants.
Il est temps de mettre un terme à cette activité !


9h51 - Ursula von der Leyen : Les économies émergentes sont des alliés essentiels. L’Europe travaillera toujours avec elles pour réformer et améliorer le système international.

Nous voulons diriger les efforts visant à rendre l’ordre fondé sur des règles plus équitable et à rendre la répartition plus égale. Cela signifie également qu’il faudra travailler avec de nouveaux et d’anciens partenaires pour approfondir nos relations.


9h48 - Ursula von der Leyen : Au Sahel, la succession de coups d’Etat militaires rendra la région plus instable dans les années à venir. La Russie influence le chaos et en tire profit. Et la région est devenue un terrain fertile pour la montée du terrorisme. Il faut développer un partenariat mutuel bénéfique avec le Sahel. Avec Josep Borrell, nous travaillerons sur une nouvelle approche stratégique qui sera présentée lors du prochain sommet UE-UA.


9h41 - Ursula von der Leyen : Lorsqu’il s’agit de faciliter la vie des entreprises et des particuliers nous avons vu à quel point le numérique était important. […] En même temps l’Europe a joué un rôle pionnier en matière de gestion des risques du monde numérique.

L’Europe est devenue la première mondiale en matière de défense des droits dans le domaine du numérique. Le DSA et le DMA créent un espace numérique plus sûr où les droits fondamentaux sont protégés.

Réduire les risques liés à l’intelligence artificielle (IA) devrait être une priorité mondiale, au même titre que d’autres risques comme les pandémies et les guerres. Il nous reste maintenant peu de temps pour orienter cette technologie. 

Notre loi sur l’IA est déjà un modèle pour le monde entier. Nous devons maintenant nous concentrer sur l’adoption des règles le plus rapidement possible et passer à la mise en œuvre.

Je peux annoncer aujourd’hui une nouvelle initiative visant à ouvrir nos ordinateurs à haute performance aux jeunes pousses de l’IA pour qu’elles entraînent leurs modèles.


9h40 - Ursula von der Leyen : Ces trois défis se présentent aussi au moment où nous demandons à l’industrie de jouer un rôle moteur dans la transition propre.

J’ai demandé à Mario Draghi d’établir un rapport sur l’avenir de la compétitivité européenne.


9h40 - Ursula von der Leyen : Parallèlement, nous continuerons à promouvoir un commerce ouvert et équitable […]. Nous devrions nous efforcer de conclure des accords avec l’Australie, le Mexique et le Mercosur d’ici la fin de l’année.


9h38 - Ursula von der Leyen : Nos entreprises ont besoin d’un soutien maintenant [sur les technologies critiques et émergentes]. C’est pourquoi j’appelle à un accord rapide sur notre proposition de budget.

Plus tard cette année, nous organiserons la première réunion de notre nouveau club des matières premières critiques.


9h35 - Ursula von der Leyen : Troisième défi : faciliter l’activité des entreprises. Les petites entreprises n’ont pas la capacité de faire face à une administration complexe.

Avant la fin de l’année, nous nommerons un représentant de l’UE pour les PME, qui sera placé sous mon autorité directe.

Le mois prochain, nous présenterons les premières propositions législatives visant à réduire les obligations de déclaration de 25 %.

Nous voulons travailler également avec les Etats membres pour que les objectifs de réduction de 25 % soient aussi atteints au niveau national.


9h34 - Ursula von der Leyen : Deuxième grand défi économique : la persistance d’une inflation élevée. Nous savons que le retour à l’objectif à moyen terme de la BCE prendra du temps. La bonne nouvelle, c’est que l’Europe a commencé à faire baisser les prix de l’énergie.

Contrairement aux années 1970, nous nous sommes servis de la crise pour investir massivement dans les énergies renouvelables et accélérer la transition vers l’énergie propre. 

Nous avons utilisé la masse critique de l’Europe pour faire baisser les prix et sécuriser notre approvisionnement [en gaz]. Nous devons donc réfléchir à la manière de reproduire ce modèle de réussite dans d’autres domaines tels que les matières premières essentielles ou l’hydrogène propre.


9h33 - Ursula von der Leyen : Cela fait presque 40 ans que Jacques Delors a convoqué la réunion de Val Duchesse, qui a fait naitre le dialogue social européen.

Nous convoquerons l’an prochain un nouveau sommet des partenaires sociaux à Val Duchesse. L’avenir de notre Europe se construira avec et par les partenaires sociaux.


9h30 - Ursula von der Leyen : Je vois trois grands défis économiques pour notre industrie dans l’année à venir : les pénuries de main-d’œuvre et de compétences, l’inflation et la facilitation des affaires pour nos entreprises.

Ce sont des millions d’emplois qui cherchent preneurs : les pénuries de main d’oeuvre atteignent des niveaux records ici et dans le reste du monde. Nous devons donc améliorer l’accès au marché du travail, surtout pour les jeunes et les femmes. […] Et nous avons besoin d’une immigration de main-d’œuvre qualifiée.


9h25 - Ursula von der Leyen : La destruction de la nature nous fait perdre non seulement des moyens de subsistance mais aussi notre sentiment d’appartenance. Nous devons la préserver.

Dans le même temps, la sécurité alimentaire, en harmonie avec la nature, reste une tâche essentielle. Je tiens aujourd’hui à rendre hommage à nos agriculteurs. […] Je les remercie d’assurer jour après jour notre approvisionnement alimentaire.

Beaucoup s’engagent déjà en faveur d’une agriculture plus durable. Nous devons collaborer avec les hommes et les femmes qui tentent relever ces nouveaux défis.

Nous avons besoin de plus de dialogue et moins de polarisation : c’est la raison pour laquelle nous allons engager un dialogue stratégique sur l’avenir de l’agriculture en Europe. Je suis et reste convaincue que l’agriculture et la protection de la nature peuvent aller de pair.


9h22 - Ursula von der Leyen : Nous avons toujours à cœur de garantir une transition juste et équitable, des emplois décents et tenons à notre promesse solennelle de ne laisser personne de côté. 

La concurrence mondiale est bonne pour les affaires […], elle garantit des emplois […], mais elle n’est bonne qui si elle est équitable. Trop souvent, nos entreprises sont exclues des marchés étrangers ou sont victimes de pratiques prédatrices. Nous n’avons pas oublié comment notre industrie solaire a pâti des pratiques déloyales de la Chine. 

Je peux annoncer aujourd’hui que la Commission lance une enquête antisubventions sur les véhicules électriques en provenance de Chine. Nous devons nous défendre contre les pratiques déloyales […] mais nous devons maintenir le dialogue avec la Chine. Réduire les risques, ne pas découpler - telle sera l’approche que j’adopterai avec les dirigeants chinois lors du sommet UE-Chine qui se tiendra dans le courant de l’année.


9h20 - Ursula von der Leyen : Le Pacte vert pour l’Europe est né de cette nécessité de protéger la planète. Nous avons adopté une loi sur le climat et la neutralité climatique à l’horizon 2050. 

L’industrie européenne montre tous les jours qu’elle est prête à faciliter la transition énergétique. La décarbonation et la modernisation peuvent aller de pair […]. Nous continuerons à soutenir l’industrie européenne tout au long de cette transition […].

C’est pourquoi, à partir de ce mois-ci, nous organiserons une série de dialogues sur la transition écologique avec l’industrie. L’objectif principal sera d’aider chaque secteur à construire son modèle de décarbonisation.

Nous allons présenter un paquet européen sur l’énergie éolienne. Nous accélérerons encore davantage l’octroi des permis. Nous améliorerons les systèmes de vente aux enchères dans toute l’UE. Nous nous concentrerons sur les compétences, l’accès au financement et la stabilité des chaînes d’approvisionnement.


9h15 - Ursula von der Leyen : Il s’agit d’abord de gagner la confiance des Européens pour répondre à leurs aspirations et à leurs inquiétudes. Au cours des 300 prochains jours, nous devrons achever le travail qu’ils nous ont confié.

Lorsque je me suis présenté devant vous en 2019 avec mon programme pour une Europe verte, numérique et géopolitique, je sais que certains avaient des doutes […]. Mais regardez où en est l’Europe aujourd’hui.

Nous avons fait naître une Union géopolitique, qui soutient l’Ukraine, qui s’oppose à l’agression russe. Nous disposons désormais d’un “Green Deal” européen. Nous avons mis en place le plan Next Generation EU. Nous avons créé des emplois décents pour aujourd’hui et pour demain. Nous avons jeté les bases d’une Union de la santé. 

Je voudrais également vous remercier pour le travail novateur et pionnier que nous avons accompli en matière d’égalité entre les hommes et les femmes : adhésion historique de l’UE à la convention d’Istanbul, directive sur la transparence des rémunérations, inscription dans la loi du principe fondamental selon lequel un travail égal mérite un salaire égal.

[…].

Il nous reste encore beaucoup à accomplir. Nous avons pu traduire en actions plus de 90 % de ce qui avait été annoncé en 2019. 


9h10 - Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne : Notre Union reflète aujourd’hui la vision de ceux qui rêvaient d’un avenir meilleur après la Seconde Guerre mondiale. Ils étaient convaincus que l’Europe était la réponse à l’appel de l’histoire. 

Lorsque je m’adresse à la nouvelle génération de jeunes, je vois la même vision d’un avenir meilleur.
Ce même désir ardent de construire quelque chose de meilleur. Cette même conviction que, dans un monde incertain, l’Europe doit à nouveau répondre à l’appel de l’histoire.


Evénement politique de la rentrée européenne, le traditionnel discours sur l’état de l’Union (SOTEU) de la présidente de la Commission débute ce mercredi 13 septembre à 9 heures. 

Son objectif : dresser le bilan de l’année écoulée et donner les grandes lignes des principaux chantiers prioritaires pour les mois à venir. Mais à neuf mois des prochaines élections européennes, les enjeux de l’édition 2023 sont particulièrement importants. 

Dans notre direct, nous vous proposons une sélection des moments marquants de l’intervention d’Ursula von der Leyen et de la séance de questions-réponses avec les députés européens qui la suivra.

Vous pouvez aussi suivre notre live tweet consacré au discours sur l’état de l’Union. 

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