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L’énergie dans l’Union européenne

Bien que chaque Etat garde la main sur l’essentiel de sa politique énergétique, l’Union européenne agit pour assurer l’approvisionnement du continent et tenter de maintenir des prix abordables. Elle s’est aussi engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre, alors que plus des deux tiers de l’énergie consommée y est d’origine fossile.

Les Etats membres de l'Union européenne mobilisent différentes énergies pour couvrir leurs besoins
Les Etats membres de l’Union européenne mobilisent différentes énergies pour couvrir leurs besoins - Crédits : Grassetto, Wlad74, Simpson33 et Tom Buysse / iStock - Montage Toute l’Europe

L’Union européenne est gourmande en énergie. Elle en est le troisième plus gros consommateur du monde en volume, derrière la Chine et les Etats-Unis. L’UE représente 9,6 % de la consommation énergétique primaire mondiale, contre 26,4 % pour la Chine et 15,9 % pour les Etats-Unis. Une situation qui s’explique par le nombre d’habitants comme par le niveau de développement économique et industriel.

Ainsi, la consommation énergétique primaire de l’Union européenne - l’ensemble de l’énergie consommée ou utilisée pour être transformée - s’est élevée à environ 1,4 milliard de tonnes équivalent pétrole en 2022 pour 447 millions d’habitants. Aux Etats-Unis (333 millions d’habitants), elle était de 2,3 milliards de tonnes la même année. 

Le pétrole dominant

Près de 70 % de l’énergie disponible dans l’Union européenne est d’origine fossile - l’énergie disponible, qui permet les comparaisons, est proche de l’énergie consommée. Le pétrole (34 %), le gaz (23 %) et le charbon (11 %) dominent à eux trois les sources d’énergie consommées dans l’UE, même si leur part dans le mix en Europe a diminué de 11 points depuis 1990. A l’inverse, les énergies renouvelables sont de plus en plus utilisées. Elles représentaient un peu moins de 22 % de la consommation finale d’énergie dans l’UE en 2021, contre 16 % en 2012.

En Europe, les transports sont le premier utilisateur final d’énergie. La consommation de ce secteur dépasse celle des ménages, de l’industrie et des services. Afin de satisfaire la demande, l’Europe importe l’essentiel de son énergie : plus de 55 % en 2021, un pourcentage qui augmente depuis le début des années 1990. De fait, le continent ne dispose que de faibles ressources en hydrocarbures, par exemple.

La dépendance énergétique de l’Europe vis-à-vis du reste du monde est donc forte. Plus particulièrement à l’égard des Etats-Unis, du Moyen-Orient et de la Russie en ce qui concerne le gaz et le pétrole. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, la Commission européenne a présenté un plan baptisé “RePowerEU” afin de se passer de ces énergies fossiles en provenance de Russie d’ici à 2027.

Cette dépendance aux importations d’énergie varie toutefois selon les Etats de l’Union européenne. La dépendance énergétique, qui peut être calculée comme la part d’importations nettes (les importations moins les exportations) dans la consommation globale du pays, dépasse 60 % dans 14 des 27 Etats membres. Elle se situe aux alentours de 30 % au Danemark ou en Roumanie, et descend sous la barre des 5 % en Estonie (chiffres 2021). 

La France et la Pologne contiennent cette dépendance sous la barre de 50 %, compte tenu de la prévalence du nucléaire dans la première et du charbon dans la seconde. L’Espagne, la Grèce, le Portugal, l’Italie et la Belgique doivent en revanche importer quasiment les trois quarts de leur énergie, les taux record étant atteints à Malte (97 %), au Luxembourg (92 %) et à Chypre (90 %).

Objectifs principaux de la politique européenne de l’énergie

Dès les années 1950 et les premières heures de la construction européenne, l’énergie a fait partie des domaines de coopération privilégiés en Europe. Avec la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), entrée en vigueur en 1952, et qui visait à éviter l’émergence de nouveaux conflits armés en Europe. Puis avec la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom), entrée en vigueur en 1958 en même temps que le traité de Rome, en vue d’améliorer l’autonomie énergétique voire d’atteindre l’autosuffisance en Europe.

Plusieurs objectifs sont aujourd’hui poursuivis par l’Union européenne en matière énergétique. Ils sont formalisés par le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Parmi ceux-ci :

  • Garantir le fonctionnement du marché de l’énergie ;
  • Assurer la sécurité de l’approvisionnement énergétique ;
  • Promouvoir l’efficacité énergétique et les économies d’énergie ;
  • Promouvoir le développement des énergies renouvelables ;
  • Assurer l’interconnexion des réseaux énergétiques.

Compétence aujourd’hui partagée entre l’Union et les Etats membres, l’énergie reste un important instrument de souveraineté pour les pays de l’UE. Les traités européens protègentle droit d’un Etat membre de déterminer les conditions d’exploitation de ses ressources énergétiques, son choix entre différentes sources d’énergie et la structure générale de son approvisionnement énergétique” (article 194 TFUE).

Objectifs environnementaux

Parmi les buts de la politique énergétique européenne, la lutte contre le changement climatique figure aujourd’hui en bonne place. Avec son Pacte vert pour l’Europe lancé en 2019, la Commission européenne d’Ursula von der Leyen a souhaité rehausser les ambitions environnementales de l’UE.

Dans le but d’atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050, l’exécutif européen a présenté le 14 juillet 2021 une révision de la directive sur les énergies renouvelables, fixant à 40 % l’objectif d’énergies propres dans le mix énergétique de l’UE d’ici 2030. En mars dernier, les Etats membres et les eurodéputés sont finalement tombés d’accord autour d’un objectif de 42,5 % d’énergies renouvelables d’ici à 2030. En matière d’efficacité énergétique, les institutions européennes ont également trouvé un compromis pour réduire la consommation finale d’énergie d’au moins 11,7 % en 2030 par rapport à des prévisions établies en 2020.

En 2018, l’UE s’était dotée d’un objectif contraignant de 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale d’ici 2030, et de l’objectif indicatif d’améliorer d’au moins 32,5 % l’efficacité énergétique (le rapport entre les résultats, le service, la marchandise ou l’énergie que l’on obtient et l’énergie consacrée à cet effet) par rapport aux projections faites en 2007.

A l’heure actuelle, les trois quarts des émissions européennes de gaz à effet de serre proviennent de la production et de la consommation d’énergie. Le reste est provoqué par l’agriculture, les procédés industriels et solvants, ou encore les déchets.

Nucléaire, charbon et énergies renouvelables

Chaque Etat membre dispose ainsi de son propre bouquet énergétique, composé de plusieurs modes de production d’énergie, notamment d’électricité. Près de la moitié des 27 pays européens disposent par exemple de centrales nucléaires sur leur sol. La production française est de loin la plus importante : en 2021, environ 70 % de la production d’électricité y est assurée par la fission des atomes d’uranium.

Le débat sur le nucléaire est vif dans certains pays comme en Belgique, où la moitié de la production électrique nationale provenait de cette source en 2021. Alors que la guerre menée par la Russie menace la sécurité d’approvisionnement du Vieux Continent, certaines centrales y ont été prolongées. D’autres Etats ont tranché en faveur d’une sortie du nucléaire, comme l’Allemagne qui prévoyait de stopper ses dernières centrales en 2022. Mais là aussi, la guerre en Ukraine a poussé les dirigeants allemands à prolonger les trois dernières centrales en fonctionnement jusqu’en avril 2023, date à laquelle Berlin a fermé ses réacteurs.

Dans plusieurs pays de l’UE, l’électricité est produite essentiellement à partir d’énergies fossiles : c’est notamment le cas en Pologne, où 71 % de l’électricité repose sur le charbon, ou encore en Grèce et en République tchèque où l’essentiel du mix électrique est composé d’énergies fossiles. En Estonie enfin, celle-ci était issue pour plus de la moitié de l’exploitation de schistes bitumineux en 2021. Avant l’invasion russe, l’Allemagne prévoyait pour sa part de mettre fin au charbon d’ici à 2038, “idéalement” 2030, et de développer les énergies renouvelables, qui comptent aujourd’hui déjà pour 40 % de la production électrique.

La part d’énergies renouvelables a globalement augmenté en Europe. 40 % de la production d’énergie primaire de l’UE provient de sources renouvelables, mais là encore les pays européens sont à des niveaux sensiblement différents. En 2009, ces derniers s’étaient dotés d’objectifs nationaux à atteindre en 2020. Tous les Etats membres sont parvenus à tenir leurs engagements, à l’exception de la France (elle atteignait 19,1 % d’énergies renouvelables dans sa consommation finale et non 23 % comme elle s’y était engagée). D’autres Etats ont à l’inverse largement dépassé leurs ambitions, comme la Suède (60,1 % en 2020 avec une cible de 49 %), la Croatie (31 %, cible de 20 %) et la Bulgarie (23,3 %, cible de 16 %).

Afin d’atteindre les nouveaux objectifs de l’UE à l’horizon 2030, fixés en 2018, (réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55 % par rapport aux niveaux de 1990, part de 32 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique et réduction de la consommation d’énergie de 32,5 %), chaque Etat membre a dû établir un plan national intégré en matière d’énergie et de climat (PNEC) sur la période 2021-2030. Celui-ci décrit la manière avec laquelle il entend agir dans cinq domaines jugés prioritaires : l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la recherche et l’innovation ainsi que les interconnexions des réseaux d’énergie.

Les Européens cherchent également à développer des secteurs considérés comme stratégiques tels que les batteries électriques, qui revêtent une certaine importance avec le déploiement notamment des véhicules électriques. Afin d’atteindre les objectifs du Pacte vert, la Commission parie sur des énergies innovantes. Elle propose de porter la capacité de production éolienne en mer de l’Europe de 12 GW actuellement à au moins 60 GW d’ici 2030 et à 300 GW à l’horizon 2050. Elle souhaite également investir dans l’hydrogène décarboné. 

Le gaz et l’électricité, ou le casse-tête européen

Assurer l’approvisionnement en gaz

Depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février 2022, les Européens ont cherché à se préparer à une rupture brutale des livraisons de gaz provenant de Russie. Le 27 juin, l’UE s’est dotée d’un règlement pour remplir ses stocks de gaz à au moins 80 % avant le début de l’hiver 2022 et à 90 % avant les hivers suivants. Un objectif largement atteint la première année : au 6 novembre, les infrastructures de stockage étaient remplies à plus de 95 %, ce qui représente plus d’un quart de la consommation annuelle des Vingt-Sept.

La Russie comptait pour 45 % des importations de gaz naturel de l’UE en 2021, un chiffre tombé à 14 % en septembre 2022. L’Europe s’est toutefois tournée vers le gaz naturel liquéfié (GNL), acheminé par bateau, afin d’assurer sa sécurité d’approvisionnement. Si les Etats-Unis ont augmenté leurs exportations et sont le principal fournisseur des Européens, la Russie a elle aussi accru sa production en la matière. Les importations européennes de GNL russe ont ainsi bondi de 21 % au cours des neuf premiers mois de 2022, par rapport à 2021… 

En juillet 2022, la Commission européenne a proposé un règlement invitant les Etats membres à réduire leur consommation de gaz de 15 % entre les mois d’août 2022 et mars 2023 par rapport à la moyenne des 5 dernières années sur la même période. Malgré les réticences de certains Etats, les Vingt-Sept ont finalement trouvé un compromis quelques jours après, reprenant les grandes lignes du texte de la Commission. Ces objectifs de réduction ont ensuite été reconduits pour un an (-15 % entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2024 par rapport aux mêmes mois de 2017 à 2022). 

Selon les données de l’institut Bruegel, la demande en gaz naturel dans l’UE a ainsi diminué de 12 % en 2022 par rapport à la moyenne des années 2019 à 2021. Le chiffre est particulièrement spectaculaire dans les pays nordiques (-48 % en Finlande, -31 % en Lituanie, -30 % en Suède, -27 % en Lettonie ou encore -22 % en Estonie et aux Pays-Bas). Au-delà des politiques volontaristes des gouvernements pour économiser de l’énergie, ces baisses s’expliquent aussi par la douceur des températures automnales et hivernales, qui a évité de faire exploser la consommation des ménages.

Début novembre, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a toutefois tiré la sonnette d’alarme pour les prochaines années. Le processus de stockage de gaz “au cours de l’été 2022 a bénéficié de deux facteurs qui pourraient ne pas se répéter en 2023 : 30 milliards de m3 de gaz russe fournis à l’UE par gazoduc, et une baisse des importations de GNL par la Chine en raison de son ralentissement économique et des blocages induits par le Covid”. Si les livraisons russes par gazoduc cessaient et que la Chine retrouvait son niveau de demande de 2021 en gaz naturel liquéfié, il manquerait 30 milliards de m3 à l’UE en 2023, a alerté l’organisation internationale. Une crainte qui ne s’est pas encore vérifiée : mi-août, les stockages de gaz européens étaient remplis à 90 %.

Maîtriser les prix du gaz et de l’électricité

Autre problématique pour les Européens : la flambée des prix de l’énergie, et en particulier ceux de l’électricité. Tirés par la hausse des prix du gaz, les tarifs de l’électricité vendue aux consommateurs étaient 35 % plus élevés en septembre 2022 par rapport à 2021.

Fin septembre 2022, les ministres européens de l’Energie sont convenus d’un objectif volontaire de réduction de 10 % de la consommation brute d’électricité et d’un objectif contraignant de réduction de 5 % aux heures de pointe entre décembre 2022 et mars 2023. Une initiative qui visait notamment à éviter les pics de demande et donc limiter les augmentations de prix.

Ils ont également validé un plafond de recettes à 180 euros par mégawattheure (MWh) pour les entreprises ayant de faibles coûts de production (celles utilisant les renouvelables ou le nucléaire par exemple pour produire de l’électricité) et qui profitent des prix élevés. Une contribution exceptionnelle des entreprises du secteur des énergies fossiles réalisant de larges profits a aussi été validée par les Vingt-Sept. Les bénéfices pour les Etats membres doivent notamment aller à des aides aux consommateurs finaux.

Le 18 octobre 2022, la Commission européenne a présenté une nouvelle batterie de mesures pour intervenir sur les marchés du gaz. Elle propose notamment de développer un indice complémentaire pour le gaz naturel liquéfié. La référence européenne fixant aujourd’hui les prix en la matière, l’indice néerlandais TTF, a en effet été conçu à une époque où le gaz naturel transporté par pipeline dominait largement les échanges. Or le GNL prend de plus en plus de place dans les importations de l’UE, perturbant les mécanismes de fixation des prix. A plus court terme, la Commission a proposé un mécanisme de limitation des prix qui doit être déclenché en cas de forte volatilité des prix. Entré en vigueur le 15 février 2023, ce “plafond dynamique” est censé suivre les mouvements du marché : il sera activé, entre autres conditions, lorsque les prix de gros dépasseront les 180 euros/MWh sur l’indice TTF. Des achats communs de gaz entre les Etats membres ont aussi été opérés afin de négocier de meilleurs prix.

La Commission a par ailleurs présenté une réforme du marché européen de l’électricité en mars 2023. L’idée consiste en particulier à privilégier des contrats de long terme, permettant d’éviter que le prix de l’électricité connaissent de grosses fluctuations sur les marchés de gros, là où les producteurs vendent leur énergie aux fournisseurs en amont de la livraison aux usagers, ménages comme entreprises.

Depuis le début de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, l’UE a imposé plusieurs sanctions à Moscou qui concernent le secteur de l’énergie. Celles-ci incluent par exemple un embargo sur le pétrole, un plafonnement du prix du baril pour les exportations vers les pays tiers ainsi qu’un embargo sur le charbon.

Une Union de l’énergie ?

Sur le plan énergétique, l’un des enjeux historiques au niveau européen a longtemps été la constitution d’une Union de l’énergie : celle-ci impliquerait l’intégration totale des marchés nationaux de l’énergie.

Afin de réaliser ce projet, l’ouverture à la concurrence de ces marchés nationaux de l’électricité et du gaz a par exemple été réalisée progressivement à partir de 2004 pour les entreprises et collectivités, et de 2007 pour les particuliers. Des règles nationales demeurent toutefois pour favoriser certaines entreprises historiques. 

En parallèle, l’UE a acté la séparation des activités de production, de transport, de distribution et de fourniture d’énergie aux consommateurs : aucune entreprise ne peut désormais avoir le monopole d’un bout à l’autre de la chaîne, de la production à la consommation.

En février 2015, peu de temps après son entrée en fonction à la tête de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker avait relancé cette perspective d’Union de l’énergie. Le contexte était alors celui de la crise ukrainienne, de la montée des tensions entre l’Europe et la Russie, ainsi que de la guerre en Syrie. L’approvisionnement énergétique de l’UE semblait menacé et les Européens souhaitaient diversifier leurs importations d’énergie. Des mesures ont été adoptées depuis la fin des années 2000, à la suite notamment de ruptures de livraison de gaz russe, et dans le cadre du paquet Energie propre adopté fin 2018.

L’harmonisation des réseaux de transport d’énergie en vue d’améliorer leurs interconnexions entre pays européens a été entreprise. L’UE s’efforce également de diversifier ses approvisionnements et a mis en œuvre des mécanismes de solidarité régionale en cas de crise. Le mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) est un programme de financement qui investit dans des infrastructures améliorant l’intégration du système énergétique et les réseaux transeuropéens. Par ce biais, l’Union européenne finance les corridors énergétiques sur le continent dans le cadre de projets d’intérêt commun (PIC). De plus, depuis le 1er janvier 2020, les gestionnaires nationaux des réseaux d’électricité ont l’obligation de mettre à disposition au moins 70 % de la capacité des réseaux pour les échanges transfrontaliers. Une politique qui faisait dire au régulateur français de l’énergie (CRE), en 2020, que le marché intérieur européen dans ce domaine était “un projet en voie d’achèvement”.

Définitions

Les énergies fossiles désignent les énergies issues de la combustion de matière organique fossilisée et contenue dans le sous-sol terrestre. Les principales sources d’énergies fossiles sont le pétrole, le charbon et le gaz naturel. Elles sont présentes en quantité limitée et ne sont pas renouvelables à l’échelle de temps humaine. Leur consommation intensive a un impact négatif direct sur le changement climatique dans la mesure où elles dégagent, au moment de leur combustion, de grandes quantités de gaz à effet de serre.

Les énergies renouvelables, qui se distinguent des énergies fossiles et de l’énergie nucléaire, sont multiples et diverses par leurs mécanismes physiques, chimiques ou biologiques. Elles proviennent du vent (ex : éolienne), du soleil (ex : photovoltaïque), de la chaleur terrestre (ex : géothermie), ou encore de l’eau (ex : hydroélectrique). Enfin, contrairement aux énergies fossiles, les renouvelables ne produisent pas directement de gaz à effet de serre.

L’efficacité énergétique désigne le rapport entre les résultats, le service, la marchandise ou l’énergie que l’on obtient et l’énergie consacrée à cet effet. On cherche habituellement à maximiser l’efficacité énergétique afin de réduire la consommation d’énergie, notamment dans une optique environnementale.

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2 commentaires

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    Florent Grospart

    Je n’ai pas compris l’info ” La France et la Pologne contiennent cette dépendance sous la barre de 50 %, compte tenu de la prévalence du nucléaire dans la première et du charbon dans la seconde.” Le combustible nucléaire n’étant pas issu du pays ou même de l’Europe, comment la France reste-t-elle sous la barre des 50% avec le nucléaire ?

    • Avatar privé
      Ma Za

      Dans le cas du nucléaire, il s’agit d’une convention statistique.
      Si l’on considérait comme énergie primaire le combustible nucléaire plutôt que la chaleur issue de sa réaction, le taux d’indépendance énergétique de la France, qui a recours intégralement à des combustibles importés (utilisés directement ou après recyclage), perdrait environ 40 points de pourcentage, pour s’établir autour de 12 % en 2019.