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Republique tchèque carte géographique
Drapeau République tchèque

République tchèque

Drapeau République tchèque Dernière mise à jour le 09.03.2023

République tchèque

Adhésion en 2004 Dernière mise à jour le 09.03.2023

Géographie et démographie

Prague

Villes principales

Prague, Brno, Ostrava, Plzeň, Liberec

Découpage administratif

14 provinces, 6 254 communes

10,7 millions (2021)

Eurostat

78 871 km² (2021)

Eurostat

Indice de développement humain

0,900 (ONU - 2019)

ONU

Environnement

10,54 tonnes/hab. (2020)

OCDE

Politique

République parlementaire

Petr Pavel

7 et 8 juin 2024 Européennes

2025

Législatives

2028

Présidentielle

Économie

PIB

276,1 milliards d'euros (2022)

Eurostat

19,1 % (janvier 2023)

Eurostat

0,2 % (T4 2022)

Eurostat

2,5 % (janvier 2023)

Eurostat

45,2 % (T3 2022)

Eurostat

4,4 % (T3 2022)

Eurostat

Politique

La République tchèque (Česká Republika, Tchéquie dans sa forme courte) est une république parlementaire. Son Parlement comprend la Chambre des députés, qui compte 200 députés élus tous les quatre ans, et le Sénat, composé de 81 sénateurs élus pour six ans.

Gouvernement

Actuellement, le gouvernement est dirigé par Petr Fiala, qui préside également le parti Démocrates civiques (ODS), classé à droite. Lors des élections législatives d’octobre 2021, la coalition formée par l’ODS ainsi que les démocrates chrétiens et le parti de centre droit TOP 09 a devancé d’une courte tête le parti du Premier ministre sortant Andrej Babiš. Pour obtenir la majorité au sein du Parlement et gouverner, M. Fiala peut également compter sur le soutien des élus du Parti Pirate, anti-establishment, et des Maires et Indépendants.

L’ancien Premier ministre Andrej Babiš, à la tête du parti “Action des citoyens mécontents” (ANO, libéral et populiste) gouvernait le pays depuis les élections législatives d’octobre 2017. Surnommé le “Trump tchèque”, ce dernier avait mené une campagne anti-élites, anti-migrants et contre l’approfondissement de l’Union européenne, malgré l’affiliation des membres de son parti au groupe Renew Europe (libéral) au Parlement européen. Outre son programme populiste, le milliardaire a eu de nombreux démêlés avec la justice, notamment pour détournement supposés de fonds européens.

Chef d’Etat

Sorti vainqueur du second tour d’un scrutin qui l’opposait à l’ancien Premier ministre Andrej Babiš, Petr Pavel a été élu président de la République tchèque le 28 janvier 2023. Ancien chef d’état-major du pays de 2012 à 2015 puis président du comité militaire de l’Otan jusqu’en 2018, Petr Pavel est considéré comme plutôt pro-européen. Lors de la campagne, il s’est notamment prononcé en faveur d’une aide militaire supplémentaire à l’Ukraine, de l’adoption de l’euro par son pays ainsi que de réformes progressistes comme le mariage homosexuel. Il a pris ses fonctions le 9 mars 2023.

Petr Pavel a succédé à Miloš Zeman qui avait été élu en janvier 2013, puis réélu en 2018. Il s’agissait du premier président tchèque élu au suffrage universel direct, après une réforme approuvée en 2011. Après avoir affiché des positions plutôt pro-européennes, il avait complètement changé de discours et s’était rapproché de la Russie et de la Chine. 

Le pays et l’UE

Adhésion à l’Union européenne et entrée dans l’Otan

Après l’effondrement du bloc communiste, la République tchèque s’est fixée, à l’instar de la plupart des pays d’Europe centrale et orientale, un double objectif : s’ancrer dans une Europe synonyme de démocratie et de prospérité, et nouer une alliance militaire avec les Etats-Unis pour se protéger de la Russie. Dès 1999, elle devient ainsi membre de l’Otan. Son appartenance à l’alliance militaire transatlantique lui vaut de participer aux missions au Kosovo et en Afghanistan ainsi qu’à l’intervention en Irak de la coalition menée par les Etats-Unis.

La République tchèque a déposé sa candidature à l’entrée dans l’Union européenne en janvier 1996. Les négociations d’adhésion entamées en 1998 ont ouvert une période de transformation durant laquelle la République tchèque a adapté son économie et son système politique aux normes européennes. Elle devient membre de l’Union européenne le 1er mai 2004, après un référendum tenu les 13 et 14 juin 2003, révélant près de 77,3 % de soutien à l’adhésion à l’UE avec une participation électorale de 55 %.

La République tchèque compte 21 députés au Parlement européen. La commissaire tchèque Věra Jourová est vice-présidente aux Valeurs et à la Transparence. Le pays a assuré pour la première fois de son histoire la présidence du Conseil de l’Union européenne le 1er semestre 2009. Particularité de la présidence tchèque, le gouvernement alors dirigé par Mirek Topolánek a fait l’objet d’une motion de censure et a remis sa démission au cours du mandat. Un gouvernement de “techniciens”, dirigé par Jan Fischer, a dû assurer les deux derniers mois de la présidence. La République tchèque a assuré pour la deuxième fois la présidence du Conseil au second semestre de l’année 2022, succédant ainsi à la France.

Relations avec les pays voisins et querelles sur les questions européennes

La République tchèque a noué des liens solides avec le grand voisin allemand, malgré un contentieux persistant autour de la région frontalière des Sudètes (3 millions d’Allemands furent expulsés des Sudètes à la suite des décrets Beneš adoptés en 1945). En 1991, elle a fondé avec ses autres voisins, la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie, le groupe de Visegrád, chargé de défendre les intérêts de ses membres au sein de l’Union européenne.

Miloš Zeman, président de la République tchèque depuis 2013, bien qu’initialement favorable à l’entrée de son pays dans la zone euro, a opéré un virage idéologique radical, n’hésitant pas par exemple à qualifier “d’invasion organisée par les Frères musulmans” l’afflux de migrants en 2015.

Vainqueur des élections de 2017, le Premier ministre tchèque Andrej Babiš était opposé à l’adoption de la monnaie unique. Il s’est prononcé pour une Union économique et contre sa politisation et sa bureaucratisation. Son successeur Petr Fiala avance quant à lui des intentions plus europhiles.

Géographie

La République tchèque est limitée au nord-ouest par l’Allemagne, au nord-est par la Pologne, au sud par l’Autriche et au sud-est par la Slovaquie.

Entre le point culminant, le mont Snêzka à 1602 mètres, et le niveau le plus bas, à 115 mètres sur l’Elbe, le relief fait alterner plaines et paysages accidentés. La partie occidentale de la République tchèque, la Bohême, constitue une plaine entourée d’un quadrilatère de montagnes. Prague en occupe le centre la ville est drainée par l’Elbe et ses affluents, comme la Vltava. La Bohème est plus riche en basses montagnes et en plateaux que la Moravie, entourant Brno et limitée à l’est par les Carpates Blanches.

Ce pays aux dimensions relativement modestes (79 000 km²) offre des paysages riches et variés. Les forêts, les réserves naturelles, les sources d’eau minérale sont autant de raisons qui attirent les touristes en République tchèque.

Tourisme

Difficile de concevoir un voyage en République tchèque sans s’arrêter quelques jours à Prague. Aux détours des rues de la capitale tchèque, surnommée “la ville aux cent tours”, le visiteur est le témoin de la riche histoire de la Bohème. Parmi les incontournables, on notera le Pont Charles qui enjambe la Vltava, le château de Prague qui surplombe la ville ou encore l’horloge astronomique sur la place de la Vieille Ville. Assister à un spectacle au Théâtre des Etats est également un réel privilège : c’est dans ce somptueux édifice que Mozart joua la première de son célèbre opéra Don Giovanni en 1787.

Pour éviter le flot des touristes pragois, particulièrement présents l’été, direction les parcs naturels tchèques. Depuis 1992, celui de Krkonoše dans la région des Sudètes est inscrit comme une réserve de biosphère par l’UNESCO. La “Suisse tchèque” à la frontière allemande propose également de magnifiques paysages. 

Au Sud de la Bohème, la petite ville de Český Krumlov, inscrite au patrimoine mondial, offre une variété d’architectures unique au monde, entre style gothique, renaissance et baroque. Plus au nord, Kutná Hora est également présente sur la liste. Dans cette cité où l’on retrouve des traces du passé médiéval, un arrêt par l’ossuaire de Sedlec s’avère aussi indispensable que déroutant.

Enfin, pour des vacances plus détendues, un passage à Karlovy Vary s’impose. Connu également pour son festival du cinéma, la station thermale propose de magnifiques spas.

Economie

Seize ans après son adhésion à l’UE, l’économie tchèque est très ouverte et pleinement intégrée à l’Union européenne. Près de 80 % de ses échanges sont effectués avec des pays membres, notamment l’Allemagne, la Slovaquie ou encore la Pologne. Et 64 % de ses exportations sont destinées à des Etats de la zone euro, dont un tiers à son voisin germanique. 

La Bohème et la Moravie sont des régions fortement industrialisées, et ce depuis le début du 20e siècle. L’expérience communiste a accentué cette industrialisation. Depuis les débuts de la transition vers l’économie de marché et le libéralisme, ce secteur d’activité est en déclin constant au profit du secteur tertiaire qui emploie plus de la moitié de la population active. Mais l’industrie automobile reste l’un des piliers de l’économie tchèque puisqu’elle représente 9 % de son PIB. 

Au cours des années 1990, l’économie tchèque a connu une croissance rapide du secteur privé. Cette profonde mutation s’est traduite par une explosion du nombre de petites et moyennes entreprises, en particulier dans le secteur des services. Le pays conserve un secteur industriel fort, représentant plus d’un tiers de son PIB avec une forte dominante du secteur automobile (Škoda, Toyota Peugeot Citroën, Hyundaï).

Les exportations concernent principalement les matériels de transport, notamment les véhicules automobiles qui représentent à eux seuls plus 26 % du total de ses exportations. La République tchèque produit également une grande partie de son énergie et présentait une dépendance énergétique limitée à 36 % en 2018, bien inférieure à la moyenne de l’UE27 (58 %).

Si la production manufacturière et les exportations sont les moteurs de la reprise de l’économie tchèque, elle est très dépendante des investissements et du commerce allemand. L’Allemagne demeure le premier client et fournisseur de la République tchèque, ce qui explique que la croissance économique tchèque s’aligne sur celle de l’Allemagne et ralentisse depuis 2017.

Les finances publiques du pays satisfont les critères européens. Deux années d’austérité en 2013 et 2014 ont permis au pays d’afficher un déficit public inférieur à 3 % (2,7 % en novembre 2022). La dette publique est inférieure à 40 % du PIB de 2013 à 2020. Libellé à près de 80 % en couronnes, le poids de la dette est ainsi relativement peu dépendant des risques de change. La crise économique engendrée par la pandémie de Covid-19 est néanmoins venue perturber ces résultats. Au deuxième trimestre 2020, le déficit public s’est élevé à 6,3 % du PIB, en raison des fortes dépenses engagées par le gouvernement pour faire face à la crise sanitaire. Malgré la pandémie de Covid-19, le taux de chômage se maintient aujourd’hui sous la barre des 3 %, en raison notamment d’une émigration massive de la population active. A terme, celle-ci pourrait entraîner une pénurie de main-d’œuvre.

Source : Coface et DG Trésor.

Education

En République tchèque, les enfants peuvent se rendre à l’école maternelle dès l’âge de deux ans. Celle-ci est optionnelle jusqu’à six ans. Ils suivent ensuite le premier degré de l’école élémentaire obligatoire. Cette période d’une durée de cinq ans correspondant à l’école primaire en France. 

Un choix doit ensuite s’opérer. D’une part, les élèves peuvent rester à l’école élémentaire pour un deuxième degré (de 11 à 15 ans). Ils ont également la possibilité d’intégrer un lycée pour une période de 8 ans (jusqu’à 19 ans). Pour ceux qui ont choisi la première voie, il est possible de bifurquer ensuite vers le lycée pour quatre années supplémentaires ou bien vers des écoles secondaires spécialisées ou professionnelles/artisanales. A l’exception de ces dernières qui permettent d’acquérir un certificat d’apprentissage, les autres délivrent un baccalauréat. 

Celui-ci ouvre la porte de l’université ou des grandes écoles spécialisées. L’enseignement supérieur en République tchèque est structuré selon le processus de Bologne. Comme en France, on peut donc suivre le cursus licence, master, doctorat. Le système de points de crédit national est compatible avec le système européen de transfert de crédits (ECTS).

La République tchèque fait partie du programme Erasmus+. Le coût de la vie y est moins élevé (alimentation, transports) qu’en France. Pour un appartement en centre ville, il faut compter environ 400 euros (un peu moins de 10 000 couronnes tchèques). 

A l’université, les Tchèques et les ressortissants des pays de l’Union européenne sont exemptés de frais de scolarité, à condition de suivre les cours en tchèque. Pour les autres cours, le montant des frais de scolarité varie beaucoup et peut atteindre plusieurs milliers d’euros. Il existe par ailleurs de nombreuses opportunités de bourses pour les étudiants originaires de l’UE ou hors UE.

Histoire

Le royaume de Bohême

  • 1355 : le roi de Bohême Charles IV est élu empereur du Saint Empire Romain Germanique. Fondé au IXème siècle, le royaume de Bohême est l’un des grands Etats de l’Occident chrétien.
  • 1526 : le royaume de Bohême tombe sous la domination des Habsbourg. Il est intégré au vaste ensemble qui deviendra l’Empire austro-hongrois.
  • 1618 : La “Défenestration de Prague” déclenche la révolte des Etats de Bohême contre la dynastie des Habsbourg. La défaite à la bataille de la Montagne Blanche (devant Prague) (1620) entraîne la réduction à l’obéissance du royaume de Bohême et le renforcement de l’autorité royale.
  • 1848 : renouveau des aspirations nationales. Les mouvements nationalistes font valoir la spécificité du peuple tchèque au sein du Royaume d’Autriche.

La Tchécoslovaquie : invasion allemande et emprise soviétique

  • 1918 : naissance, au lendemain de la Première Guerre mondiale, de la République tchécoslovaque. Dans l’entre-deux-guerres, sous la direction de Tomáš Masaryk, la Tchécoslovaquie devient une véritable démocratie libérale et connaît un développement industriel.
  • 1938 : au terme des accords de Munich, conclus entre Hitler et les puissances d’Europe occidentale, la province germanophone des Sudètes est livrée à l’Allemagne. Les troupes allemandes envahissent le pays en 1939. La Bohême-Moravie est transformée en protectorat du Reich.
  • 1948 : la Tchécoslovaquie est rattachée au bloc soviétique à la suite du “coup de Prague” au cours duquel les communistes de Gottwald s’emparent du pouvoir.
  • 1968 : le “Printemps de Prague” revendiquant une libéralisation du régime communiste et une plus grande indépendance à l’égard de l’Union soviétique est durement réprimé par les chars russes et le réformateur Dubček doit démissionner.

Indépendance et partition de la Tchécoslovaquie

  • 1989 : la Tchécoslovaquie se détache du bloc soviétique lors de la “Révolution de velours”. Elle retrouve sa pleine indépendance sous la présidence de Václav Havel.
  • 1993 : partition à l’amiable de la Tchécoslovaquie. La République tchèque et la Slovaquie suivent désormais des chemins séparés au sein de l’Europe réunifiée.
  • 2004 : le pays adhère à l’Union européenne

Drapeau et hymne

Le drapeau tchèque a été créé et adopté en 1920. Les couleurs rouge et blanc qui ornent le drapeau sont un héritage de la Bohème, principale région de la République tchèque. C’est en 1848, lors des révolutions du “Printemps des peuples”, que les deux bandes blanches et rouges horizontales apparaissent sur le drapeau. Le bleu sera ajouté après la seconde guerre mondiale et représente la Slovaquie. Lors de la séparation de la république thécoslovaque, en 1993, le président élu de la République tchèque Václav Havel conserve le drapeau, le bleu représentant désormais la région Morave.

L’hymne tchèque est intitulé “Kde domov muj” (“où est ma patrie ?”). Il a été composé par František Škroup en 1834, puis adopté officiellement comme hymne national en 1918. Il est inspiré d’un passage éponyme du spectacle de théâtre populaire “Fidlovačka” (“la fête des cordonniers”) de Josef Kajetán Tyl, qui connait un immense succès au cours de l’année 1834. Le texte décrit un paysage pittoresque et questionne le caractère d’une nation. Très bien accueilli par le peuple, l’hymne ne sera jamais modifié.

Lire l’étude de l’Institut Jacques Delors

Personnalités

Les frontières du pays ont régulièrement changé, si bien que deux personnes nées à quelques années d’écart sur l’actuel territoire tchèque n’ont pas eu la même nationalité. Dans le domaine des arts, le compositeur Antonín Dvořák, célèbre notamment pour sa Symphonie du Nouveau Monde, est lui bien tchèque. Tout comme le peintre Alfons Mucha, figure majeure du style Art Nouveau et dont Sarah Bernhardt fut l’un des principaux modèles. 

En revanche, la nationalité du célèbre auteur Franz Kafka, auteur de La métamorphose et Le procès fait quant à elle débat. Né à Prague, il est tout d’abord autrichien avant de mourir tchécoslovaque, tout en ayant écrit en allemand. Le lauréat de très nombreux prix littéraires Milan Kundera a quant à lui perdu sa nationalité tchèque (au profit de la française) en 1979, quelques années après avoir fuit la répression dans son pays. L’auteur de L’insoutenable légèreté de l’être la retrouve symboliquement en 2019. Après la répression du printemps de Prague en 1968, le réalisateur Miloš Forman fuit également son pays. C’est aux Etats-Unis qu’il sort ses plus grands succès comme Vol au-dessus d’un nid de coucou, Hair et Amadeus.

Un destin similaire à celui de la championne de tennis Martina Navrátilová. Naturalisée américaine en 1981, elle remporte 18 tournois du Grand Chelem en simple. Elle détient par ailleurs les records absolus de tournois remportés en simple (168) ainsi qu’en double (177). Dans les années 1950, Emil Zátopek a dominé de la tête et des épaules la course à pied. Vainqueur de quatre titres olympiques et trois titres mondiaux, il devient même le seul athlète a détenir simultanément huit records du monde. Côté football, le milieu de terrain Pavel Nedved a pour sa part fait les beaux jours de la Lazio Rome et de la Juventus Turin en Italie. Une carrière couronnée d’un Ballon d’or, la plus prestigieuse récompense individuelle, en 2003.

Cinq Tchèques ont par ailleurs été récompensés d’un prix Nobel. Le pays compte également de nombreux inventeurs ou industriels, à l’image d’Emil Škoda, fondateur de la célèbre marque automobile.

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