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Découvrez en musique les hymnes des pays européens

Pourquoi le Danemark a deux hymnes nationaux ? Qui est l’auteur de l’hymne slovène ? En quelle année a été adopté l’hymne irlandais ou encore qui est le compositeur du célèbre hymne britannique, God save the Queen ? Découvrez les airs et l’histoire des hymnes des pays de l’Union européenne.

Passez votre souris sur les boutons bleus pour écouter et découvrir l’histoire des hymnes de chaque pays de l’UE.

Allemagne

Hymne national : Deutschlandlied (“Chant de l’Allemagne”)

L’hymne national allemand, intitulé le “Chant de l’Allemagne” ou le “Chant des Allemands” , a été écrit par August Heinrich Hoffmann von Fallersleben en 1841, sur une mélodie de Haydn datant de 1797. Le chant prône une Allemagne unie et libre. En 1871, l’hymne est adopté par l’Empire allemand et repris en 1922 par la République de Weimar. De 1933 à 1945, l’Allemagne nazie n’utilise que le premier couplet de l’hymne : “Deutschland über alles” (l’Allemagne par dessus tout). Après-guerre, l’hymne est banni. En 1952, pour la participation de l’Allemagne aux Jeux olympiques, seul le troisième couplet est chanté. Ce dernier formule les trois piliers du bonheur du peuple : unité, justice et liberté (“Einigkeit und Recht und Freiheit”). Ce troisième couplet devient l’hymne national de l’Allemagne unifiée en 1991.

Autriche

Hymne national : Land der Berge, Land am Strome (“Pays des montagnes, pays sur le fleuve”)

L’hymne national autrichien, “Pays des montagnes, pays sur le fleuve” , a été écrit en 1947 par Paula von Preradovic, sur une musique de Johann Holzer et Wolfgang Amadeus Mozart. Il est le fruit d’une volonté du gouvernement fédéral d’après-guerre d’adopter un symbole nouveau incarnant le tournant opéré par le pays. De 1797 à 1918, l’hymne autrichien était “Que Dieu garde, que Dieu protège l’empereur François” , composé par Joseph Haydn. Et entre 1918 et 1945, d’autres hymnes avaient été utilisés.

Belgique

Hymne national : La Brabançonne

L’hymne belge, intitulé La Brabançonne en français, a été écrit par Jenneval et composé par François van Campenhout en 1830, puis adopté en 1921. Le titre a été donné en mémoire de la province du Brabant, située autour de Bruxelles. La Branbançonne a d’abord été chantée, en français, par les insurgés belges réclamant l’indépendance, en 1830, face à la domination hollandaise. Le texte, plusieurs fois modifié, n’a plus changé depuis 1921.

Bulgarie

Hymne national : Mila rodino (“Chère patrie”)

L’hymne bulgare, intitulé Mila rodino (“Chère patrie”), a été créé en 1885, adopté en 1964 et modifié en 1990. Le chant a été composé en réaction à l’implication occidentale qui visait à limiter, voire à diviser le territoire bulgare, à la suite de la victoire slave de la fin du XIXe siècle face à l’empire ottoman. Le texte, écrit par le poète Ivan Vazov et mis en musique par Tsvetan Radoslavov décrit le pays comme un paradis et loue le courage des défenseurs de la patrie.

Chypre

Hymne national : Ýmnos is tin Eleftherían (“Hymne à la Liberté”)

L’hymne chypriote, intitulé en français “Ode à la liberté” , est le même que l’hymne grec. Écrit en 1823 par le poète Dionýsios Solomós et composé en 1844 par Nikolaos Mántzaros, il a été adopté unilatéralement par la communauté grecque de l’île en 1966. L’hymne n’est pas reconnu par la communauté turque, et une tentatives onusienne de doter l’île de son propre hymne a échoué aux début des années 2000.

Croatie

Hymne national : Lijepa naša domovino (“Notre belle patrie”)

L’hymne national croate - Lijepa nasa domovino (“Notre belle patrie”) - a été composé par le poète Josip Runjanin en 1835 et mis en musique en 1848 par Antun Mihanovic. Hymne croate officieux depuis 1891, le texte, au ton pacifique, décrit la patrie sous un jour idyllique. La République socialiste de Croatie, membre de la Yougoslavie fédérale, a adopté l’hymne en 1972, repris par la Croatie indépendante en 1990.

Danemark

Hymne national : Der er et yndigt land (“Il est un pays charmant”)

Le Danemark a deux hymnes nationaux officiels. L’hymne royal, (Kong Kristian, “le roi Christian”), utilisé lors de fêtes et de commémorations de la maison royale ou en lien avec les forces danoises, rend hommage au roi Christian IV (1577-1648), à la marine et aux héros de guerre des XVIIe et XVIIIe siècles. Il a été écrit en 1779 par James Ewald, poète et dramaturge danois, la mélodie étant attribuée à Johan Ernst Hartmann. Le second hymne, “Il est un pays charmant” , fut écrit par le chef de file du romantisme danois Oehlenschläger, en 1819. Il rend hommage à la beauté des paysages du pays, et est utilisé lors des événements sportifs nationaux et internationaux.

Espagne

Hymne national : Marcha Real (“Marche Royale”)

L’hymne, la Marcha Real (“Marche royale”), est le plus ancien des pays européens encore en vigueur de nos jours. La première référence à sa mélodie date de 1761, sous le titre de Marcha Granadera (“Marche des Grenadiers”), mais son auteur est inconnu. Il possède la particularité de ne pas être pourvu de paroles officielles, et ce malgré les diverses tentatives qui semblent avoir échoué par manque d’adhésion populaire et d’unité linguistique.

Estonie

Hymne national : Mu isamaa, mu önn ja rööm (“Ma patrie, mon bonheur, ma joie”)

L’hymne Mu isamaa, mu õnn ja rõõm (“Ma patrie, mon bonheur et ma joie”) a été composé par l’Allemand Friedrich Pacius en 1869, et adopté en 1920. Sa mélodie (mais pas ses paroles) est également celle de l’hymne finlandais. La tentative de remplacer ce chant par un autre plus typiquement estonien est pour le moment restée lettre morte.

Finlande

Hymne national : Maamme (“Notre pays”)

L’hymne national, Maamme (“Notre pays”), a été écrit par le poète finlandais Runeberg en 1846. Il raconte la misère et le courage des Finlandais mobilisés dans l’armée du Royaume de Suède pendant la guerre contre l’Empire russe. La nature et les paysages constituent le cadre de ce récit. Il est chanté pour la première fois en 1848 par un groupe d’étudiants sur les airs de Friedrich Pacius, chef d’orchestre et compositeur d’origine allemande, et devient l’hymne national en 1917.

France

Hymne national : La Marseillaise

La Marseillaise, hymne français composé en 1792 par Rouget de l’Isle et initialement intitulé “Chant de guerre pour l’armée du Rhin” , a été utilisée pour galvaniser les troupes affrontant la Prusse et l’Autriche, soucieuses de rétablir la monarchie en France. En 1879, la IIIe République établit La Marseillaise comme hymne national. Si ses paroles sont critiquées par certains pour leur caractère guerrier, l’hymne est parfois repris à l’étranger par des combattants de la liberté, de l’indépendance ou de la révolte publique. Son apprentissage est obligatoire en France depuis 2005.

Grèce

Hymne national : Ýmnos is tin Eleftherían (“Hymne à la liberté”)

L’Hymne à la liberté (Ύμνος εις την Ελευθερίαν) est, avec 158 strophes et 576 vers, l’un des poèmes les plus longs au monde. Il est rédigé en 1823 par le poète Dionýsios Solomós puis associé plus tard à la composition de Nikolaos Mántzaros. Seules les quatre premières strophes sont adoptées comme hymne national en 1865. Le poème rappelle une multitude d’événements historiques, et reflète les évènements de la révolution grecque de 1821 contre l’Empire Ottoman. Georges I apprécie la mélodie et la proclame hymne national de la Grèce en 1864. Un décret de 1865 l’institue officiellement.

Hongrie

Hymne national : Isten áldd meg a magyart (“Dieu honore les Hongrois”)

L’Hymne hongrois est issu d’un poème écrit par Ferenc Kölcsey qui rappelle l’histoire de son peuple. Il fait référence à Arpad, chef au IXe siècle des tribus magyares originaires de l’Oural, au roi et héros national Mathias Corvin ou encore aux envahisseurs turcs et mongols. Mis en musique par la figure du romantisme Ferenc Erkel en 1823, il exprime le besoin de calme et de sérénité après un passé de tempêtes et de dominations successives.

Irlande

Hymne national : Amhrán na bhFiann (“La Chanson du soldat”)

C’est après la sortie effective de l’Eire (Irlande du Sud) du Royaume-Uni en 1922, que l’hymne gaélique Amhrán na bhFiann / A soldier’s song (“La chanson du soldat”) est adopté officiellement par la République d’Irlande. Il avait été composé seize ans plus tôt par un activiste républicain, Peadar Kearney, dont les chansons étaient très populaires parmi les sympathisants des Irish Volunteers, et de la future IRA. La mise en musique avait été réalisée par son ami Patrick Heeney.

Italie

Hymne national : Il Canto degli Italiani (“le Chant des Italiens”)

L’hymne italien est composé en 1847 et adopté un siècle plus tard, en 1946. “Le Chant des Italiens” est associé à la période de trouble des années du Risorgimento : à partir de 1820, des personnages tels que Giuseppe Mazzini ou encore Camillo Cavour mènent, depuis le royaume de Piémont-Sardaigne de Victor Emmanuel II, une lutte qui aboutira à l’unité de la péninsule italienne.

Lettonie

Hymne national : Dievs, sveti Latviju (“Dieu, bénis la Lettonie”)

L’hymne letton fait son apparition en 1873, lors de la Fête nationale du chant à Riga. Écrit et composé par le professeur Kārlis Baumanis, membre du mouvement “jeunes Lettons” , cette mélodie tranquille est représentative de l’importance du chant, véritable vecteur d’identité du peuple letton.

Lituanie

Hymne national : Tautiška giesmė (“L’Hymne national”)

L’hymne de la Lituanie a été composé en 1898 et adopté en 1992. Son auteur, Vincas Kudirca, est un médecin, écrivain, et polémiste, leader de l’éveil national lituanien. Ses nombreux articles, en particulier dans le journal clandestin “La Cloche” , appellent ses compatriotes à résister à la russification et à ne pas céder à la tentation de l’exil. Il écrit en 1898 les paroles et la musique de ce chant, qui sera interprété en public en 1905.

Luxembourg

Hymne national : Ons Heemecht (“Notre patrie”)

L’hymne luxembourgeois, Ons Heemecht, ” Notre patrie” , a été composé en 1864 et adopté en 1993. Inspiré à l’origine par une opérette plutôt enjouée, ce chant est un appel à la paix. Il est entonné pour la première fois le 5 juin 1864 sur la grande place d’Ettelbrück, par quatre choristes lors d’un concours de fanfares que dirigeait Jean-Antoine Zinnen.

Malte

Hymne national : L-Innu Malti (“L’Hymne maltais”)

L’hymne maltais a été créé en 1922 autour de la composition au timbre musical anglais du Dr  Robert Samut, professeur et musicien militaire. C’est Dun Karm Psaila, qui compose ses poèmes en maltais, qui concevra une prière chantée, dédiée à la nation, soulignant l’attachement profond à cette terre, considérée comme la mère protectrice dont on vante les atours. Il renforce ainsi l’unité politique de l’île forgée autour d’une profonde pratique religieuse catholique.

Pays-Bas

Hymne national : Wilhelmus van Nassouwe (“Guillaume de Nassau”)

Composé par Adriaan Valerius, l’hymne néerlandais rend hommage à Guillaume de Nassau, descendant allemand de la branche ottonienne des Nassau, prince d’Orange et instigateur des révoltes des Pays-Bas du Nord, qui mèneront plus tard à la Guerre des Quatre-Vingts Ans (fin du 16e siècle - début du 17e siècle) puis à l’indépendance reconnue des Provinces unies. Resté très populaire, le chant Wilhelmus van Nassouwe est adopté comme hymne national officiel en 1932. Depuis cette date on chante habituellement le premier couplet.

Pologne

Hymne national : Mazurek Dąbrowskiego (“La mazurka de Dombrowski”)

L’hymne polonais, Mazurek Dąbrowskiego, n’avait pas pour vocation de devenir un hymne national. Écrit en 1797 par le poète Wybicki, il était alors intitulé Chant des légions polonaises en Italie et avait été composé pour les soldats polonais menés par le général Dombrowski après le troisième partage de la Pologne par Napoléon Bonaparte, qui avait promis de rétablir un État polonais. Ce chant est devenu populaire durant les insurrections du XIXe siècle, avant d’être officiellement reconnu comme hymne national en 1927.

Portugal

Hymne national : A Portuguesa (“La Portugaise”)

L’hymne national portugais A portuguesa (“La Portugaise”) a été écrit par Henrique Lopes de Medonça en 1891, dans un contexte difficile pour le peuple portugais. C’est en effet l’année où l’Angleterre, traditionnelle alliée, s’oppose aux prétentions territoriales du Portugal en Afrique, supposées compenser la perte du Brésil. C’est pourquoi l’hymne exhorte le peuple de marins au réveil, à l’insurrection. Chanté dès la tentative de révolution de janvier 1891, il sera officiellement adopté en même temps que le drapeau le 31 janvier 1911. Il en existe plusieurs versions, et la nouvelle Constitution de 1976, adoptée immédiatement après la chute de Salazar, achèvera de préciser sa forme définitive.

République tchèque

Hymne national : Kde Domov Muj ? (“Où est ma patrie ?”)

L’hymne tchèque a été composé par Frantisek Jan Skroup en 1834, puis adopté officiellement comme hymne national en 1918. Il est inspiré d’un passage éponyme du spectacle de théâtre populaire Fidlovacka (“la fête des cordonniers”) de Tyl et Skroupe, qui connaît un immense succès au cours de l’année 1834. Le texte décrit un paysage pittoresque et questionne le caractère d’une nation. Très bien accueilli par le peuple, l’hymne ne sera jamais modifié.

Roumanie

Hymne national : Deșteaptă-te, române ! (“Éveille-toi, Roumain !”)

L’hymne national roumain est un appel au patriotisme et à la liberté. Il a été composé en 1848, à l’époque où les trois principales régions de la Roumanie étaient encore aux mains de différents occupants : la Transylvanie appartenait à l’époque à l’Empire austro-hongrois, tandis que les deux principautés de Moldavie et Valachie étaient sous cotutelle russo-turque. Le texte fait référence à l’histoire commune du peuple roumain, et notamment à ses illustres ancêtres, à travers les âges ; de Trajan, pendant la période romaine, à Michel le Brave, qui a unifié les trois provinces roumaines.

Royaume-Uni

Hymne national : God save the Queen / King (“Dieu protège la Reine / le Roi”)

L’hymne du Royaume Uni God Save the Queen manifeste la force du lien entre les habitants du Royaume-Uni et la monarchie. Son origine reste floue. Des similitudes ont été mises en évidence avec des compositions de John Dull (1562-1628), Henry Purcell (1639-1695) ou encore un texte de la Française Marie de Brinon (1631-1701) mis en musique par Jean-Baptiste Lully (1632-1687) à la cour du roi de France Louis XIV, puis réarrangé par Georg Friedrich Haendel (1685-1759). Le nom de Henry Carey (1687-1743) est également évoqué. S’agissant des paroles, elles évoquent sans doute possible la loyauté des sujets du Commonwealth envers leur souverain. Le texte aurait été popularisé en 1745, lors d’une tentative de renversement du roi protestant George II par les partisans du catholique Jacques-François Stuart. Ce chant est utilisé comme hymne national du Royaume-Uni depuis le XIXe siècle, appelé God save the King lorsque le roi est un homme, et God save the Queen lorsqu’il s’agit d’une femme. Aucune loi ne l’a toutefois inscrit comme hymne officiel, et le Pays de Galles, l’Irlande du Nord et l’Écosse utilisent régulièrement leurs hymnes régionaux.

Slovaquie

Hymne national : Nad Tatrou sa blýska (“Au-dessus des monts Tatras brille l’éclair”)

L’hymne slovaque est un chant folklorique composé et écrit en 1844 par Janko Matuska, officiellement adopté en 1993. Son texte encense le peuple slave et la beauté du paysage slovaque, avec ses montagnes.

Slovénie

Hymne national : Zdravljica (“Je lève mon verre”)

L’hymne slovène Zdravljica (“Je lève mon verre”) est un poème écrit en 1844 par une personnalité intellectuelle de premier plan en Slovénie : France Preseren, poète du XIXe siècle qui a contribué à catalyser la langue slovène en lui offrant un socle littéraire. Son texte traduit l’aspiration à la liberté, tant d’un point de vue national qu’individuel.

Suède

Hymne national : Du gamla, du fria (“Toi l’antique, toi le libre”)

L’hymne national suédois (non officiel mais utilisé de facto) rend hommage à la liberté et aux éléments du paysage scandinave : la montagne, le ciel, les champs verts, le silence… Initialement intitulé Sang till Norden (“Chant du Nord”), il a été écrit par Richard Dybeck au milieu du XIXe siècle. En 1844, la Suède s’est également dotée d’un hymne royal, Ur svenska hjärtans djup en gång (“Du fond des cœurs suédois”), joué plus rarement, lors de cérémonies très officielles ou en hommage à son roi. Les paroles sont de Carl Vilhelm August Strandberg, sur une musique d’Otto Lindblad.

La Journée européenne des langues
Cette journée est organisée chaque année le 26 septembre dans l’ensemble des pays de l’Union européenne. En France, le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse organise de nombreux événements à l’occasion de cette journée.

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1 commentaire

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    Olivier Vierendeels

    Le “Deutschlandlied” ne date que de 1919. Cet hymne a été composé par Haydn pour François II en 1797, le dernier empereur du Saint-Empire. Quand Bonaparte a supprimé le Saint-Empire, il l’a remplacé par l’empire d’Autriche. L’empire d’Autriche a repris l’hymne de Haydn jusqu’en 1918. “Gott erhalte, Gott beschütze, Unser Kaiser, unser Land”. Le “Gott beschütze” a été chanté dans la cathédrale de Vienne lors des obsèques de l’impératrice Zita en 1989 et lors des obsèques de l’archiduc Otto en 2011. De 1871 à 1918, l’hymne allemand avait le même hymne que l’hymne anglais, mais sur un tout autre ton. Voilà un hymne du Saint-Empire, puis de l’empire d’Autriche, puis de l’Allemagne, mais avec des paroles différentes.