Transmise mardi soir aux Vingt-Sept après plusieurs semaines de consultations, la proposition de la Commission européenne que l’AFP a pu consulter poursuit l’objectif de réduire les revenus de Moscou liés à l’exportation de diamants. Premier producteur mondial en volume, la Russie réalise entre 4 et 5 milliards de dollars de recettes par an, grâce à ce commerce. Le texte propose également d’inclure des mesures pour améliorer l’efficacité des sanctions concernant le pétrole russe et d’étendre ces sanctions au gaz de pétrole liquéfié (GPL), au butane et au propane, utilisés notamment pour le chauffage.
“La Russie doit payer le prix de la dévastation et de la destruction qu’elle a causées”, avait affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le 4 novembre dernier lors d’un nouveau déplacement à Kiev. Le texte doit maintenant obtenir l’aval des Etats membres lors d’un vote à l’unanimité pour prendre effet.
Depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022, l’Union européenne a adopté onze paquets de sanctions contre la Russie pour diminuer la capacité du pays à financer le conflit qu’elle a initié. Les mesures couvrent tous les secteurs économiques et concernent quelque 1 800 personnes et entités. Ces sanctions visent, outre Vladimir Poutine, des oligarques ainsi que de nombreuses personnes et entités soutenant l’effort de guerre de Moscou contre l’Ukraine.