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COP26 : des discours alarmistes pour lancer le sommet mondial sur le climat

Les principaux dirigeants de la planète ont pris la parole à Glasgow en Ecosse, lundi 1er novembre, au début de près de deux semaines d’échanges pour contenir le changement climatique et ses effets. A la tribune, les leaders européens ont notamment fait valoir les ambitions de l’UE sur la question.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, et le secrétaire générale de l'ONU Antonio Guterres se sont succédé à la tribune
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, et le secrétaire générale de l’ONU António Guterres se sont succédé à la tribune - Crédits : Commission européenne

Plus de 120 chefs d’Etat et de gouvernement ont participé au lancement de la conférence climatique de Glasgow (COP26)”, démarrée dimanche 31 octobre, relate L’Echo. Initialement prévue au mois de novembre 2020, la vingt-sixième session de la Conférence des parties “concentre d’autant plus d’attentes qu’elle intervient après une série de conférences sans résultat probant, et après une année blanche”, contextualise le journal économique belge.

Comment la COP26 […] parviendra-t-elle à mettre d’accord plus de 120 chefs d’Etat et de gouvernement d’agir de manière radicale et immédiate contre le réchauffement climatique, quand le G20, qui s’est achevé la veille à Rome, n’y est pas parvenu ?”, s’interroge Cécile Ducourtieux pour Le Monde. “Je quitte Rome avec mes espoirs insatisfaits”, a ainsi déploré dimanche le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à l’issue de la réunion dans la capitale italienne [Libération].

Sauver l’humanité

A la tribune du Scottish Event Campus, où se déroule la COP pendant les deux prochaines semaines, le Premier ministre britannique Boris Johnson a ouvert le bal en filant la métaphore cinématographique. “Comparant la lutte contre le réchauffement climatique à James Bond tentant de désamorcer une bombe, il a rappelé qu’il ne s’agissait pas ‘d’un film’ “, rapporte Le Parisien. “L’humanité a longtemps joué la montre sur le climat. Il est minuit moins une sur l’horloge de l’apocalypse. Nous devons agir maintenant”, a ensuite alerté le leader conservateur [Ouest-France]. Un ton alarmiste également repris par António Guterres. S’interrogeant sur l’enjeu de ces prochains jours, le secrétaire général de l’ONU a répondu “rien de moins que ‘sauver l’humanité’ ” [HuffPost].

Pour Libération, malgré les “beaux discours”, cette COP26 “ne démarre pas sous les meilleurs auspices”. “Alors que chefs d’Etat et Premiers ministres débarquaient ce lundi […] au compte-gouttes, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a annoncé à la dernière minute qu’il ne viendrait pas, officiellement pour des raisons de sécurité”, fait savoir le quotidien français. Une absence conjuguée à celle de ses homologues russe et chinois. “Les trois pays figurent pourtant parmi les plus gros pollueurs”, souligne France info.

Les Européens souhaitent montrer l’exemple

La COP26 se déroule certes à Glasgow, mais tous les regards sont braqués vers Pékin”, note d’ailleurs L’Express. “Premier émetteur mondial de CO2, la Chine est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre de la planète”, indique l’hebdomadaire. Dans leurs discours respectifs, le président américain Joe Biden, puis son homologue français, n’ont pas manqué de faire allusion au manque d’ambition chinois. Pour Emmanuel Macron, “la clé pour les quinze prochains jours ici dans notre COP, est que les plus gros émetteurs, dont les stratégies nationales ne sont pas conformes à notre objectif des 1,5 °C, rehaussent leur ambition “, cite Ouest-France.

Le président français a par ailleurs estimé que “la France, mais plus largement l’Union européenne, le Royaume-Uni, sont aujourd’hui au rendez-vous de ces engagements”, relate le quotidien régional. S’exprimant quelques minutes plus tard, les présidents du Conseil européen Charles Michel et de la Commission Ursula von der Leyen ont appuyé les propos du chef de l’Etat. La présidente de la Commission a ainsi “exhorté les autres pays à s’engager à réduire davantage leurs émissions au cours de cette décennie” [Reuters]. “Fixez un prix du carbone, car la nature ne peut plus payer ce prix”, a-t-elle également déclaré. “L’UE, qui compte 27 pays, s’est engagée à réduire ses émissions d’au moins 55 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990″, rappelle Reuters.

Moins de forêts signifie moins de carbone capturé dans l’atmosphère”, lit-on dans Le Figaro. Ce mardi, la présidence britannique de la COP devrait officialiser un premier accord pour tenter de répondre à cette problématique. “Dans un communiqué, elle a annoncé lundi soir l’engagement historique’ de plus de 100 dirigeants à mettre fin et à inverser la déforestation et la dégradation des terres d’ici à 2030″ [Le Figaro]. Parmi les signataires, figurent le Canada, la Russie, mais également le Brésil, “qui héberge 60 % de la forêt amazonienne”, précise le journal.

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