Le processus de Bologne dépasse l’Union européenne, mais celle-ci en est le moteur : grâce au système LMD (Licence/ Master/ Doctorat), mais aussi aux crédits ECTS mis en place dans le cadre d’Erasmus (système de crédits qui permet aux différentes formations d’être sanctionnées par un diplôme de valeur équivalente), l’UE tente aujourd’hui d’harmoniser son système universitaire. Le processus de Bologne est un processus de réformes européen qui vise à créer un espace européen de l’enseignement supérieur. Signé en 1999 avec l’intention d’atteindre ses objectifs en 2010, il s’en est depuis fixé de nouveaux à l’horizon 2020.
Le processus de Bologne vise à l’harmonisation des systèmes d’enseignement supérieur des pays participants (les 47 membres du Conseil de l’Europe, dont les 28 Etats membres de l’Union européenne). Il poursuit trois objectifs principaux :
- faciliter la circulation d’un pays à l’autre au sein de l’espace européen de l’enseignement supérieur, pour y poursuivre des études ou y travailler ;
- renforcer l’attractivité de l’enseignement supérieur européen afin qu’un grand nombre de personnes originaires de pays non européens viennent également étudier et/ou travailler en Europe ;
- doter l’Europe d’un socle solide de connaissances de pointe de grande qualité, et veiller à ce que l’Europe se développe en tant que communauté pacifique et tolérante.
La mise en oeuvre du processus de Bologne n’implique pas que tous les pays européens aient le même système d’enseignement supérieur, mais vise essentiellement à favoriser la mobilité des étudiants et universitaires qui souhaitent passer d’un système éducatif à un autre ou d’un pays à un autre.
Les réalisations dans le cadre du processus devraient également contribuer à accroître l’employabilité dans toute l’Europe.