A l’heure où les partis politiques s’activent pour composer leurs listes de candidats aux prochaines élections européennes, la nouvelle devrait les intéresser. Mercredi 13 septembre, le Parlement européen a voté à une très large majorité (515 voix pour, 74 contre) en faveur d’une augmentation du nombre de ses membres à compter de septembre 2024.
Du 6 au 9 juin 2024, les électeurs des Vingt-Sept se rendront aux urnes pour désigner 15 parlementaires supplémentaires, portant le total à 720 contre 705 actuellement. 12 pays vont ainsi voir leur contingent grossir… dont la France. Au terme du prochain scrutin, les députés tricolores seront donc au nombre de 81, contre 79 actuellement.
Même traitement pour l’Espagne (61) ainsi que les Pays-Bas (31), qui gagneront l’un et l’autre deux sièges. Avec un représentant supplémentaire chacun, les autres gagnants de cette réforme seront la Pologne (53), la Belgique (22), l’Autriche (20), le Danemark (15), la Finlande (15), la Slovaquie (15), l’Irlande (14), la Slovénie (9) et la Lettonie (8).
En mai 2019, les électeurs français avaient élu 79 eurodéputés. Dans un premier temps, seuls les 74 premiers avaient pris place dans l’hémicycle. Les cinq restants ont hérité de sièges laissés vacants par les anciens eurodéputés britanniques, dont le pays a quitté l’Union européenne le 31 janvier 2020.
Comment sont répartis les députés européens ?
La répartition des sièges du Parlement européen tient compte de la population des Etats membres. Actuellement, c’est donc l’Allemagne qui possède la plus importante délégation avec 96 membres, devant la France et ses 79 représentants. Elle garantit aussi un minimum de six eurodéputés pour les Etats membres les moins peuplés comme Malte ou le Luxembourg.