Une politique européenne pour la formation professionnelle et l’apprentissage ?
La politique d’éducation, d’emploi et de formation professionnelle est essentiellement déployée par les États membres. Pourtant, l’UE a un rôle à jouer dans ce domaine pour coordonner leurs actions. D’autant plus que le taux de chômage des moins de 25 ans atteint encore des taux très élevés dans certains pays.
Le constat des acteurs européens est le suivant : plus la formation professionnelle et l’apprentissage sont développés, plus les taux de chômage sont faibles. Les fonds et les programmes européens se déploient sur plusieurs fronts : l’Initiative pour l’emploi des jeunes et la Garantie pour la jeunesse financent stages, apprentissage et formation des jeunes sans emploi, tandis que le Fonds social européen soutient les centres de formation.
Pourquoi développer la mobilité des apprentis ?
La politique européenne pour la formation professionnelle et l’apprentissage est d’autant plus opportune lorsqu’il s’agit de développer la mobilité européenne et de coordonner les législations nationales en la matière. Encourager la mobilité permet de développer les échanges entre Européens, mais aussi de partager les bonnes pratiques au sein d’un même secteur d’activité, d’acquérir des compétences et de l’expérience.
Le programme Erasmus + est largement développé chez les étudiants. Pour les filières professionnelles, Erasmus Pro se développe, mais les freins à la mobilité demeurent nombreux.
Que font nos voisins européens ?
En France, la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel a été promulguée le 5 septembre : que prévoit-elle pour la formation professionnelle et l’apprentissage ? Et surtout, s’inspire-t-elle de nos voisins européens ? Enfin, quel budget est alloué par les États membres à leurs politiques de formation professionnelle ?