En 2010, 1624 jeunes avec moins d’opportunités ont participé aux différentes actions collectives proposées par l’AFPEJA, soit 18,15% du total des participants.
Ces actions collectives se divisent en deux types de projets d’inclusion :
- Les projets de type A incluent les jeunes ayant moins de possibilités en tant que participants actifs aux projets.
- Les projets de type B sont quant à eux axés sur l’inclusion, comme thématique. Ils visent à améliorer l’inclusion par la sensibilisation ou œuvrent à la réalisation de projets à mener avec des jeunes ayant moins d’opportunités
Chacune de ces actions offre des opportunités d’apprentissage et s’avèrent parfois être un réel tremplin professionnel. Elles sont donc particulièrement pertinentes pour les jeunes ayant moins d’opportunités.
Voir l’interview d’Evelyne Goudard (03’02)
Elles leur apportent le plus souvent une première approche de la mobilité. En effet, les jeunes concernés ont rarement eu accès à cette mobilité auparavant et pour la première fois, il rencontre l’Autre, du pays voisin. Et cette rencontre dans un cadre nouveau, s’accompagne souvent d’une prise de conscience de leur identité et de leurs capacités. Ensemble, ils auront sans doute envie de monter des projets.
C’est alors la deuxième plus-value du programme : déclencher une envie de s’engager ; de mener des projets, favoriser la prise de responsabilités.
Par l’acquisition de nouvelles compétences tout autant théoriques que pratiques, ce programme facilite finalement l’insertion professionnelle et sociale des participants.
Mais le programme “Jeunesse en action” favorise également la naissance d’un fort sentiment européen parmi tous ses participants qui deviennent peu à peu de véritables acteurs de la citoyenneté européenne en s’impliquant concrètement dans un projet commun européen.
En savoir plus :
Agence française du programme européen “Jeunesse en action” (AFPEJA)