Des motos plus sûres et plus propres
La commission du marché intérieur du Parlement européen a voté, lundi 5 décembre 2011, une nouvelle réglementation relative aux véhicules à moteur à deux roues. Les eurodéputés ont mis en avant que l’utilisation de ces véhicules devait se développer, ils permettraient en effet de décongestionner le flux automobile des villes européennes et seraient plus propres que les voitures.
Mais bien que ces véhicules ne représentent que 2 % du trafic, ils causent 16 % des décès sur les routes européennes. Pour améliorer la sureté des deux roues, les députés européens ont décidé d’équiper tous les véhicules d’une cylindrée supérieure à 51 cc. d’un système de freinage antiblocage. D’autre part, ils se sont positionnés contre les manipulations des moteurs visant à augmenter la vitesse du véhicule. De leur côté, les concessionnaires et les réparateurs indépendants devront fournir un accès sans restrictions aux informations relatives à la réparation et l’entretien des deux roues.
La nouvelle réglementation permettra de plus de diminuer les émissions polluantes des deux ou trois roues et les quadricycles (catégorie “L”), notamment en développant l’application des normes Euro 3 pour les cyclomoteurs, les normes Euro 4 et 5 aux motos puissantes à partir de 2016.
L’immigration légale facilitée grâce au “permis unique”
La directive sur les “permis uniques” a été approuvée lundi 5 décembre par le Parlement européen et le Conseil. Elle introduit une demande unique pour les permis de travail et ceux de séjour. Cette directive devrait donc avoir pour conséquence de faciliter l’immigration légale. Elle ne concerne que les ressortissants des pays tiers qui souhaitent résider et travailler dans un État membre ou qui résident ou travaillent déjà légalement dans cet État membre. Les Etats membres devront traiter ces demandes dans un délai de quatre mois.
Ces ressortissants devraient se voir octroyer les mêmes droits que les travailleurs citoyens européens en ce qui concerne les conditions de travail minimales décentes (salaire, licenciement, santé et sécurité sur le lieu de travail, affiliation à un syndicat), la reconnaissance des diplômes et des qualifications professionnelles, ainsi que l’accès à la sécurité sociale. Dans ce dernier domaine, les Etats membres pourront tout de même limiter ce droit lorsque le travailleur possède un contrat de travail inférieur à six mois.
La protection des consommateurs accrue face aux allégations santé sur les produits alimentaires
Les Etats membres ont soutenu le projet de règlement de la Commission européenne relatif à l’adoption d’une liste d’allégations de santé autorisées à figurer sur les produits alimentaires. Ce règlement entrainera à une meilleure protection de la santé des consommateurs européens. Les allégations en question seront dès lors plus fiables et plus exactes sur les étiquettes des produits alimentaires.
Le règlement 1924/2006 concernant les allégations nutritionnelles et de santé portant sur les denrées alimentaires a mis en œuvre un contrôle scientifique de ces allégations santé, vérifié par l’Agence européenne de sécurité alimentaire. Le projet de règlement de la Commission européenne serait une nouvelle étape. Il permettra en effet de contrôler l’utilisation de ces allégations par les entreprises. Celles-ci utilisent parfois de manière trompeuse ces allégations, afin d’en faciliter la communication.
Le projet de la Commission permettra en outre de réduire la concurrence déloyale entre les entreprises du secteur alimentaire qui fournissent des informations exactes aux consommateurs et les autres.
La France très présente dans le classement du Financial Times des meilleures Business School européennes
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Le Financial Times a publié en début de semaine son classement annuel des meilleures “business schools” européennes. Réputé, ce classement est un outil consulté à la fois par les étudiants, les recruteurs, mais également par les institutions. Pour la sixième année consécutive, HEC est en tête de ce classement. Tout en se félicitant de cette place de numéro un, Bernard Ramanantsoa, le directeur général de HEC reste prudent : “Bien sûr, un bon classement contribue à notre notoriété, et nous nous en réjouissons, indique-t-il. Mais nous savons que le suivant peut nous être moins favorable. Et cela ne change rien à notre stratégie” dit-il.
D’autre écoles françaises sont en bonne position, dix-huit font partie du classement. L’INSEAD (l’Institut européen d’administration des affaires) arrive avant la London Business School, elle-même en troisième position. L’EM Lyon est classée 20e, et Grenoble EM arrive en 29e place.
Cette réussite des écoles européennes et françaises en particulier, par rapport à celles nord-américaines ou asiatiques, semble due à leur internationalisation. Mais face à l’adoption de mesures restreignant la délivrance de visas de travail aux diplômés étrangers, cet atout pourrait disparaître.