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L'Essentiel des Européennes

L'Essentiel des Européennes #10 - Le RN a un programme | La liste des Républicains s'étoffe | Giorgia Meloni, candidate partout

1er mai oblige, la 10e édition de votre newsletter arrive exceptionnellement un mardi dans votre boîte mail ! Au menu cette semaine : le programme de Jordan Bardella pour les élections européennes et les colistiers de François-Xavier Bellamy. On s’attarde sur la candidature de la Première ministre italienne, puis sur les Spitzenkandidaten, avant notre traditionnel tour de l’actualité dans le reste de l’Europe. Et on termine au Portugal, avec deux chants révolutionnaires.

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L'essentiel en France

Le programme tricolore du RN

Et de deux ! Après La France insoumise il y a deux semaines (voir le 8e numéro de cette newsletter), c’était au tour du Rassemblement national de dévoiler son programme, jeudi dernier. Dans la foulée du discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne, le président et tête de liste du parti frontiste, Jordan Bardella, présentait les grandes lignes de son projet à la presse. Tandis que ses équipes le publiaient en entier sur leur site de campagne. Avec pour mot d’ordre : “Bâtir l’Europe du XXIe siècle”. A ne pas confondre toutefois avec le slogan du RN pour ces élections : “La France revient, l’Europe revit !”.

Vert, orange, rouge. Dans son programme, le RN dévoile sa “stratégie tricolore”, reprenant le code des feux de circulation. Le parti à la flamme y explique vouloir conserver certaines actions européennes “de bon sens” (feu vert), telles que “Erasmus pour les étudiants et les apprentis”. Pour certaines politiques communes, la formation d’extrême droite souhaite en revoir les conditions (feu orange), à l’image d’un espace Schengen qui profiterait “exclusivement aux ressortissants des Etats membres”. Enfin, le RN entend dire “stop” (feu rouge) à plusieurs politiques européennes, comme l’élargissement et le projet de défense commune. Pour le reste, le programme est divisé en trois parties : l’Europe qui protège, l’Europe qui produit et l’Europe qui respecte. Au fil des pages, le Rassemblement national y reprend ses habituelles critiques de l’Union, dénonçant pêle-mêle “l’écologie punitive”, “la bureaucratie de Bruxelles” et une “Europe passoire” responsable selon lui du “chaos migratoire”.

81 colistiers. Pour défendre son programme, le RN s’appuiera sur les 81 candidats de sa liste, dont on connaît encore peu de détails. Ce mercredi 1er mai, les 35 premiers noms devraient être dévoilés à l’occasion d’un meeting à Perpignan (Pyrénées-Orientales), l’un des fiefs du Rassemblement national. Le maire de la cité catalane et premier vice-président du parti, Louis Aliot, figurera d’ailleurs en 81e et dernière position de la liste, juste derrière la triple candidate à l’élection présidentielle et ancienne eurodéputée, Marine Le Pen (80e). En guise de teasing, le RN a annoncé ce week-end la présence au 25e rang de sa liste de Pierre Pimpie, directeur général adjoint de l’établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF). Un énième ralliement après ceux de Malika Sorel (2e), Fabrice Leggeri (3e), Matthieu Valet (7e) ou Pascale Piera.

LR tient (presque) sa liste

C’est fait. On connaît les premiers candidats de la liste que présenteront Les Républicains au suffrage du 9 juin. Réuni ce mardi matin en commission nationale d’investiture, le parti de droite a validé une trentaine de premiers noms, notamment ceux qui figurent en positions éligibles. Pas de surprise pour le trio de tête, qui avait déjà été dévoilé. Le député européen sortant François-Xavier Bellamy conduira la liste, comme en 2019. Il sera épaulé par l’agricultrice Céline Imart (2e position) et le général Christophe Gomart (3e). Suivent au 4e rang Isabelle Le Callennec, maire de Vitré (Ille-et-Vilaine) et ancienne députée LR (2012-2017), puis le professeur de médecine niçois Laurent Castillo (5e), un proche du chef des Républicains, Eric Ciotti.

Ça rempile. Les eurodéputés sortants, eux, arrivent ensuite. Nadine Morano hérite de la 6e place, Brice Hortefeux de la 7e. Nathalie Colin-Oesterlé suit en 8e position, actant ainsi le renouvellement de l’alliance entre Les Républicains et Les Centristes, le parti auquel elle appartient. Anne Sander, élue au Parlement européen depuis 2014, figure au 10e rang. Quant à Geoffroy Didier, il se retrouve en 11e position. Tous les eurodéputés LR sortants figurent ainsi en haut de la liste de droite, hormis Arnaud Danjean, qui avait annoncé il y a plusieurs mois ne pas se représenter. Pour compléter ce début de liste des Républicains, Guilhem Carayon, président des jeunes LR, hérite lui de la 9e place. Les 31 premiers noms de la liste ont ainsi été validés par les instances du parti, les 50 suivants devraient être dévoilés dans les prochains jours.

Plus que quelques heures pour vous inscrire sur les listes électorales ! La date limite est fixée au mercredi 1er mai pour les inscriptions en ligne, et au vendredi 3 mai pour les inscriptions en mairie ou par courrier.

Si vous voulez voter le 9 juin pour les élections européennes, il est impératif que vous soyez inscrit sur la liste électorale de votre commune. Pour connaître les démarches à effectuer, mais également vérifier que vous êtes bien inscrit auprès de votre mairie, on vous explique comment faire dans cet article. Promis, c’est simple !

Dans le reste de l’actu en France

Ce mardi, les Ecologistes-EELV ont présenté leurs “10 mesures urgentes pour changer l’Europe”, qui figureront dans leur programme pour les élections européennes. Ils proposent notamment de baisser la TVA sur les produits verts et fabriqués en Europe, de créer un service public européen du médicament, ou encore de financer un fonds de souveraineté écologique pour “prendre le contrôle des entreprises pétro-gazières européennes les plus polluantes en rachetant 51 % de leurs actions pour devenir majoritaire au capital”. Le détail de toutes ces propositions est à retrouver prochainement sur Touteleurope.eu.

Le suspense ne devrait plus durer longtemps du côté de Renaissance. La majorité présidentielle pourrait dévoiler les 20 ou 30 premiers noms de la liste menée par Valérie Hayer en fin de semaine, “jeudi soir ou même vendredi matin”, indique Le Parisien. Le programme devrait être présenté lundi prochain, 6 mai, selon France info, avant un grand meeting national mardi 7 mai au soir, à la Maison de la Mutualité à Paris. Objectif : être en ordre de bataille pour le 9 mai, jour de la fête de l’Europe et un mois pile avant le scrutin.

Vendredi, Sarah Knafo, compagne et conseillère politique du polémiste d’extrême droite Eric Zemmour, a annoncé qu’elle serait candidate aux élections européennes. Elle figurera en 3e position sur la liste de Reconquête, portée par Marion Maréchal.

Le Premier ministre Gabriel Attal devrait bientôt s’impliquer personnellement dans la campagne de la majorité présidentielle. Selon les informations de RMC, cela passerait notamment par une confrontation d’idées avec la tête de liste du RN, Jordan Bardella. Un débat télévisé entre les deux hommes n’est pas à exclure d’ici le scrutin du 9 juin.

Lancé depuis quelques semaines seulement dans la campagne des européennes avec son petit parti Nouvelle Donne, l’eurodéputé sortant Pierre Larrouturou tend la main aux Ecologistes-EELV. Au micro de France inter ce mardi matin, il a indiqué qu’il espérait “voir dans les prochains jours” la tête de liste écologiste Marie Toussaint, considérant que leurs projets “sont compatibles” et qu’ensemble, ils “pourraient faire une super campagne”. La liste Nouvelle Donne est créditée de 0 à 1 % d’intentions de vote dans les différents sondages.

Giorgia Meloni, candidate du Piémont à la Sicile

Meloni partout…La Première ministre transforme les élections européennes en référendum”, titrait La Repubblica ce week-end. Ce n’est pas dans une, ni deux, mais bien dans l’ensemble des cinq circonscriptions italiennes que Giorgia Meloni, la présidente du Conseil des ministres italien depuis 2022, sera tête de liste pour son parti, Fratelli d’Italia (Frères d’Italie). L’annonce a été faite samedi à Pescara, une station balnéaire au bord de la mer Adriatique, où se réunissait la formation d’extrême droite pour sa convention programmatique.

…mais pas à Strasbourg. Bien que tête de liste, Giorgia Meloni ne brigue pas vraiment de siège dans l’hémicycle strasbourgeois. Car selon les règles européennes, il est impossible d’être à la tête d’un gouvernement et en même temps eurodéputé. L’Italienne devrait alors démissionner de son mandat au Parlement européen après son élection, le 9 juin. Selon un sondage Ipsos, son parti Frères d’Italie (FI) fait la course en tête avec 28,5 % des intentions de vote, devant le Parti démocrate (PD) de centre gauche (21,2 %) et le Mouvement 5 étoiles (M5S), qui obtiendrait 15,9 % des suffrages.

Frères d’Europe. A en croire les sondages, en envoyant une vingtaine d’élus au Parlement européen, Frères d’Italie pourrait former la première délégation nationale au sein du groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE). Cela renforcerait ainsi Giorgia Meloni, qui préside par ailleurs le Parti des conservateurs et réformistes européens, auquel est rattaché le groupe CRE. “Nous voulons faire en Europe exactement ce que nous avons fait en Italie […] : créer une majorité qui unisse les forces de droite pour renvoyer en définitive la gauche dans l’opposition”, a lancé la Première ministre italienne le week-end dernier. La probabilité que les trois groupes à droite de l’hémicycle strasbourgeois (PPE, CRE, ID) forment une majorité au sein du prochain Parlement européen reste toutefois mince, au vu des dernières projections. Sans compter les difficultés qu’ils rencontreraient pour s’entendre sur les politiques à mener au niveau de l’UE.

Dans le reste de l’actu en Europe

Ursula von der Leyen, Nicolas Schmit, Bas Eickhout… Les Spitzenkandidaten (candidats à la présidence de la Commission européenne, voir plus bas) ont débattu lundi soir à l’invitation de Politico et de Studio Europa. Au programme : Pacte vert, immigration, ou encore intelligence artificielle. On vous en résume les moments importants dans notre revue de presse sur le sujet.

Les Conservateurs et réformistes européens (CRE) ont publié la semaine dernière leur manifeste pour les élections européennes. A cette occasion, ils ont acté leur choix de ne pas présenter de Spitzenkandidat pour ce scrutin.

L’Espagne s’épargne une crise politique. Après avoir menacé de démissionner, le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez a finalement annoncé lundi qu’il resterait au pouvoir. Une enquête avait été ouverte la semaine dernière sur son épouse pour trafic d’influence, en raison d’une plainte déposée par une association d’extrême droite.

Plus au nord, les Vrais Finlandais ont dévoilé leur programme. A noter que le parti d’extrême droite ne propose plus que la Finlande sorte de l’UE. A l’opposé du continent européen, au Portugal, les écologistes ont désigné leur tête de liste. La coalition de droite au pouvoir dans le pays a quant à elle choisi un jeune homme de 28 ans pour mener sa campagne.

En Pologne, la campagne s’accélère. Les partis politiques ont jusqu’à jeudi pour déposer leurs listes pour les 13 circonscriptions du pays. Droit et justice (PiS, eurosceptiques) a ses candidats. Tout comme Troisième voie, une coalition de centre droit.

On vous en parlait la semaine dernière, le Danemark a commencé à voter par correspondance lundi. Lors des élections nationales de 2022, ce mode d’expression avait représenté près de 10 % des suffrages exprimés, un record, raconte le journal danois Kristeligt Dagblad. En Grèce, les électeurs pourront eux aussi voter par correspondance. Plus de 200 000 d’entre eux se sont déjà inscrits sur la plateforme prévue à cet effet, dont 25 % vivent dans 127 pays étrangers.

La publication des sondages s’intensifie à près de cinq semaines des élections européennes, avec une douzaine d’études d’opinion publiées ces derniers jours en France. La liste du Rassemblement national fait toujours la course en tête, seule, à 31,4 % d’intentions de vote en moyenne.

Derrière, les courbes de Renaissance et du Parti socialiste continuent de se rapprocher. La liste menée par Valérie Hayer est créditée de 16,2 % en moyenne, contre 17,4 % il y a une semaine, tandis que celle de Raphaël Glucksmann atteint 13,3 % (12,2 % la semaine dernière). 3 points séparent désormais les deux listes, contre 5 il y a une semaine.

La France insoumise, Les Républicains et les Ecologistes-EELV n’ont jamais autant été au coude-à-coude, à 7,4 % d’intentions de vote pour les deux premiers et 7,3 % pour les Verts, sans évolution notable pour aucune des listes depuis la semaine passée. Constat semblable pour Reconquête, qui ne décolle pas plus dans les récents sondages (5,7 % en moyenne).


Agenda

  • Mercredi 1er mai, 11h30 : réunion publique de Marion Maréchal (Reconquête) à Domrémy-la-Pucelle (Vosges).
  • Mercredi 1er mai, 14h30 : meeting du Rassemblement national à Perpignan (Pyrénées-Orientales), en présence de Jordan Bardella et Marine Le Pen.
  • Mercredi 1er mai, 15 heures : meeting de la liste PS-Place publique à la Maison des Sports Raphaël Barros de Villeurbanne (Rhône).
  • Mercredi 1er mai, minuit : date limite pour effectuer son inscription en ligne sur les listes électorales.
  • Jeudi 2 mai, 20 heures : Grand oral des européennes de Libération, en présence de Raphaël Glucksmann, Marie Toussaint, Manon Aubry, François-Xavier Bellamy et Léon Deffontaines.
  • Jeudi 2 mai, 21 heures : débat sur BFM TV entre Jordan Bardella et Valérie Hayer.
  • Vendredi 3 mai : date limite pour effectuer son inscription sur les listes électorales en mairie.
  • Samedi 4 mai : Journée de l’Europe sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris (programme à découvrir ici).
  • Samedi 4 mai, 16 heures : meeting de la liste des Ecologistes-EELV aux Chantiers de la Garonne à Bordeaux (Gironde).
  • Dimanche 5 mai, 12 heures : débat entre têtes de liste organisé par RTL, Le Figaro, M6, Paris Première et LCP, en présence de Jordan Bardella, Valérie Hayer, Raphaël Glucksmann, François-Xavier Bellamy, Manon Aubry, Marie Toussaint et Marion Maréchal.
  • Lundi 6 mai, 18h30 : meeting de la liste PS-Place publique à Tours (Indre-et-Loire).
  • Mardi 7 mai : meeting de la liste de la majorité présidentielle à la Maison de la Mutualité à Paris.

Lundi, le Parlement européen a dévoilé son clip officiel visant à inciter les 360 millions d’électeurs européens à se rendre aux urnes du 6 au 9 juin. Un court film de quatre minutes empli d’émotions, dans lequel des citoyens européens âgés témoignent, auprès de leurs petits-enfants, de leur vécu au sein d’une Europe frappée par la guerre ou les régimes autoritaires.

L’occasion de découvrir notamment le récit de la Française Monique Maugas-Bauzou, 96 ans, dont le douloureux souvenir de la Seconde Guerre mondiale rappelle à quel point la démocratie européenne du XXIe siècle est un bien précieux.

Spitzenkandidat

Le système du Spitzenkandidat (ou “tête de liste” en allemand) est l’un des modes de sélection du président de la Commission européenne. Il prévoit que le poste soit confié au chef de file du parti arrivé en tête lors des élections européennes au niveau de l’ensemble de l’UE. Les partis européens doivent ainsi sélectionner un candidat à la présidence de la Commission en amont du scrutin. Le Parti populaire européen a par exemple désigné Ursula von der Leyen pour ces élections de 2024, tandis que le Parti socialiste européen a choisi Nicolas Schmit.

Mais ce système du Spitzenkandidat n’a rien d’obligatoire. Entré en vigueur en 2009, le traité de Lisbonne dispose en effet que les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres réunis au sein du Conseil européen doivent “proposer” un candidat “en tenant compte” du résultat des élections européennes. Mais dans les faits, ce système n’a été expérimenté qu’une seule fois, à l’issue du scrutin de 2014. Le Luxembourgeois conservateur Jean-Claude Juncker, qui menait la campagne du PPE à l’échelle de l’UE, était alors devenu président de la Commission européenne.

A bicyclette pour inciter au vote ! Le Comité économique et social européen (CESE) organise un parcours à vélo entre la France et la Belgique, du mercredi 1er au samedi 4 mai. A l’initiative de Bruno Choix (groupe des Employeurs), un collectif de membres du CESE et de fonctionnaires partira de Caen (Calvados) pour rejoindre Bruxelles, en passant par Douai (Nord) et Waterloo.

L’arrivée dans la capitale belge est prévue samedi aux alentours de 11 heures, devant le siège du CESE. Et après ces 500 kilomètres en quatre jours, l’organe européen représentant la société civile tiendra sa Journée “portes ouvertes”. Rendez-vous ici pour consulter le programme.

Testez vos connaissances ! On célèbre les 20 ans du grand élargissement de l’Union européenne ce mercredi 1er mai. A cette date en 2004, 10 pays avaient intégré en même temps l’UE. Alors on vous propose de retrouver pour tous les Etats membres l’année à laquelle ils ont adhéré à l’UE.

Et découvrez ici tous nos autres quiz pour mesurer vos connaissances sur l’Union européenne.

Et si l’on vous disait que deux chants avaient entraîné la fin de la dictature au Portugal ? En cette veille de 1er mai, Fête des travailleurs, on vous propose deux titres aux mélodies révolutionnaires. La Révolution des Œillets du 25 avril 1974, dont les 50 ans étaient célébrés cette semaine, marque la fin de la tyrannie salazariste au Portugal.

Ce jour-là, de jeunes militaires se tiennent prêts à renverser le régime : ils attendent un signal caché à la radio. E depois do adeus” (Et après au revoir), de Paulo de Carvalho, retentit sur les ondes une première fois. Un peu plus tard dans la nuit, le second signal est diffusé. Grândola, Vila Morena”, de Zeca Afonso, sonne l’alerte, invitant les troupes rebelles à prendre le pouvoir. Raison pour laquelle ses paroles sont souvent entonnées dans les manifestations du 1er mai à travers le pays. “E depois do adeus” avait par ailleurs représenté le Portugal à l’Eurovision 1974 quelques semaines plus tôt, pour finalement être battue par “Waterloo”, le célèbre titre du groupe suédois ABBA.

“25 avril, toujours !” : cette date est devenue un symbole de liberté et de démocratie au Portugal - Crédits : Henrique Matos CC BY 2.5

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