La note grecque pourrait revenir à son niveau antérieur si l’échange de dette se concrétise, a ajouté S&P. Pour cela, Les Echos rappellent qu’un nombre suffisant de créanciers doivent accepter l’offre d’échange : la Grèce propose des titres d’une valeur inférieure de 53,5% à ceux qu’ils détiennent actuellement. Cette opération doit permettre un effacement de dette égal à 107 milliards d’euros et de repousser les échéances de remboursement. D’autre part, Standard & Poor’s a également abaissé la perspective du Fonds européen de stabilité financière du fait des perspectives négatives de la France et de l’Autriche.
L’Allemagne avait pourtant approuvé hier le second plan de sauvetage de la Grèce. Angela Merkel a réussi à convaincre la majorité du Bundestag même si des députés frondeurs résistent au sein de sa majorité. Pour la première fois, la coalition de la chancelière n’a pas été en mesure de lui apporter la majorité absolue : 304 députés ont voté “pour” alors que 311 étaient nécessaires, explique Le Figaro. La chancelière a déclaré devant le Bundestag que les chances de succès n’étaient “pas garanties à 100%” mais qu’abandonner la Grèce comportait des “risques incalculables” .
A l’heure actuelle, 62% des Allemands désapprouvent cette nouvelle aide à la Grèce et Hans-Peter Friedrich, ministre de l’Intérieur de Mme Merkel, a déclaré que “les chances de la Grèce de se régénérer et de retrouver sa compétitivité sont plus grandes en dehors de la zone euro qu’en son sein” rapporte Les Echos. Le débat sur la crise grecque n’est pas terminé estime Peer Steinbrück, chef du parti social-démocrate, qui prévoit un futur vote pour un troisième paquet pour la Grèce [Libération].
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