“Une crise de gouvernement qui s’ouvre sur un prétexte fallacieux après 155 jours d’une cohabitation inédite pour l’Italie entre droite et gauche” , explique Le Figaro, qui rappelle que M. Berlusconi a déclenché les hostilités vendredi dernier suite à l’augmentation d’un point du taux de TVA (de 21 à 22 %). Un “geste fou” pour l’actuel président du Conseil italien, Enrico Letta, qui était soutenu par la majeure partie de la presse italienne ce dimanche, rapporte Le Monde.
Enrico Letta a cependant répliqué dans la foulée en annonçant qu’il demanderait le vote de confiance du parlement italien mercredi. “Je n’ai pas l’intention de gouverner à tout prix. Je ne demanderai pas la confiance pour trois jours et pour recommencer comme avant, mais pour aller de l’avant et appliquer un programme. Sinon, j’en tirerai les conséquences” a-t-il expliqué [Le Parisien]. Le président du Conseil “pourrait tenter de former un deuxième gouvernement en comptant sur des défections diverses et des soutiens dans les formations à gauche de l’échiquier politique” [Le Monde], l’objectif étant d’éviter à tout prix un retour des Italiens aux urnes.