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Nathalie Loiseau, une diplomate aux affaires européennes

Après la démission de Marielle de Sarnez, c’est Nathalie Loiseau qui occupera le poste de ministre chargée des Affaires européennes au sein du gouvernement Philippe II. Diplomate expérimentée et directrice de l’ENA, elle vient enrichir les rangs des ministres issus de la société civile.

Diplômée de SciencesPo et de l’Institut des langues orientales (INALCO), Nathalie Loiseau a travaillé pendant vingt-six ans au Quai d’Orsay. Sa carrière de diplomate l’amène à parcourir le monde, de l’Indonésie aux Etats-Unis, en passant par le Sénégal et le Maroc. En 2003, elle occupe le poste de porte-parole de l’ambassade de France à Washington, pour lequel elle se distingue par sa gestion du refus français de prendre part à la guerre en Irak.

De retour en France, elle est nommée directrice générale de l’administration au ministère des Affaires étrangères auprès d’Alain Juppé, un poste éminemment stratégique et qui lui vaut depuis la réputation d’être “juppéiste” . Débarquée à grands bruits en 2012 par le nouveau ministre Laurent Fabius, elle est nommée dans la foulée à la tête de la prestigieuse Ecole Nationale d’Administration (ENA).

Féministe convaincue, elle dénonce les rouages et les réflexes patriarcaux des couloirs du Quai d’Orsay dans un livre paru en 2014 chez JC Lattès, “Choisissez tout” .

Sous la responsabilité du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, Nathalie Loiseau aura comme principal défi les négociations du Brexit, qui ont débuté le 19 juin.

Elle travaillera en collaboration avec le nouveau secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne. Proche de Jean-François Copé pendant plusieurs années, ce dernier a exercé des fonctions auprès du gouvernement puis du groupe parlementaire de l’UMP à l’Assemblée nationale.

Elu sénateur de l’Yonne en 2014 après avoir mené une campagne sans l’investiture de l’UMP, il décide de soutenir Alain Juppé pendant les primaires de la droite et devient l’un des premiers parlementaires à prendre position pour Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.

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