Un collectif d’associations européennes (Jeunes européens, Europanova …), de think tanks (Confrontations Europe, Europartenaires …) et de mouvements syndicaux (CFDT, Confédération étudiante …) interpelle les candidats sur les positions qu’ils devront adopter s’ils sont élus “afin que l’Europe redevienne synonyme d’espoir, de protection et de débat démocratique.”
Pour les signataires, le prochain président de la République devra se prononcer dès son élection sur les propositions de la présidence allemande. Le texte énumère les points sur lesquels il ne devra pas transiger : le “caractère intangible de la Charte des droits fondamentaux” , “l’affirmation de l’indispensable cadre européen pour le développement de politiques qui améliorent la vie des citoyens” , et la “nécessité d’asseoir des institutions rénovées, plus efficaces et plus lisibles” , de même que “l’ambition d’une politique étrangère commune et cohérente” .
Pour les signataires, la France doit préparer et animer le débat européen au côté des futures présidences portugaise et slovène, afin de ne pas voir l’Europe se faire sans elle.
“L’Europe doit être présente dans la campagne présidentielle” , Sauvons l’Europe, avril 2007