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[Fact checking] Clichés sur la Roumanie : ce qui est vrai et ce qui l’est moins…

Corrompus, vendus à Coca-Cola, grands profiteurs de la libre-circulation, voyageurs en caravane… Les clichés ne manquent pas sur les Roumains et leur pays, qui préside actuellement le Conseil de l’UE. A l’occasion d’un sommet européen organisé ce 9 mai à Sibiu, dans la Transylvanie de Dracula, Toute l’Europe vérifie quelques informations…

Le 9 mai 2019, les dirigeants européens se penchent sur l'avenir de l'UE à Sibiu, en Roumanie - Crédits : Amorphisman / Wikicommons CC BY-SA 3.0
Le 9 mai 2019, les dirigeants européens se penchent sur l’avenir de l’UE à Sibiu, en Roumanie - Crédits : Amorphisman / Wikicommons CC BY-SA 3.0

La Roumanie occupe la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne depuis le 1er janvier. Elle a succédé à l’Autriche et cèdera sa place à la Finlande le 1er juillet.

En plein Brexit et alors que les élections européennes ont lieu à la fin du mois, la présidence de Bucarest a entraîné son lot d’inquiétudes. A cette heure cruciale, c’est la première fois que ce pays de 19,6 millions d’habitants assure cette responsabilité depuis qu’il est entré dans l’UE en 2007. Surtout, le gouvernement en place est très contesté par une partie des Roumains eux-mêmes, qui manifestent depuis des mois contre une réforme visant à amnistier ou rejuger des responsables politiques condamnés pour corruption.

Et c’est sans compter que ce 9 mai, un sommet informel sur “l’avenir” de l’UE est organisé à Sibiu, l’une des plus grandes villes de Transylvanie, à une centaine de kilomètres du “château de Dracula”… Brrrr !

Malgré leur adhésion à l’UE depuis plus de dix ans, de nombreux clichés et idées reçues sont toujours régulièrement véhiculés sur les Roumains et leur pays. Toute l’Europe revient sur quelques-uns d’entre eux.

Les Roumains ont la corruption “dans le sang” ?
FAUX

Cette formule, employée en novembre 2018 par le directeur de la chambre de commerce belgo-roumaine, mérite quelques nuances…

Certes, en janvier 2019, la Roumanie a pris la présidence de l’Union européenne sous le feu des critiques. A l’automne précédent, la Commission européenne s’était inquiétée d’un recul de l’Etat de droit et le Parlement européen avait adopté une résolutionexhortant le gouvernement roumain à bloquer les mesures visant à dépénaliser la corruption dans les sphères du pouvoir” .

Selon le dernier indice de perception de la corruption de l’ONG Transparency International, la Roumanie compte parmi les pays européens les moins vertueux en la matière. Elle fait à peine mieux que la Hongrie, la Grèce, et la Bulgarie… et occupe la 61e place mondiale sur 180 pays classés du moins au plus corrompu.

En décembre 2016, porté par ses promesses de hausses des salaires et des retraites, notamment dans les régions rurales, le Parti social-démocrate (PSD, centre-gauche) a largement remporté les élections législatives, malgré plusieurs scandales de fraudes et de détournements.

Mais dès les mois suivants, sans attendre les semonces européennes, les Roumains - notamment ceux issus de la classe moyenne - se sont inquiétés de l’impunité que cherchaient à s’offrir certains dirigeants : non, amnistier des personnes condamnées pour corruption ne va pas de soi dans les rues du pays !

C’est d’ailleurs face à un parquet anticorruption particulièrement actif que le gouvernement roumain a engagé une réforme très controversée du système judiciaire en 2017. Plusieurs magistrats ont été révoqués alors qu’ils avaient permis de traduire en justice des milliers de hauts-fonctionnaires et politiciens corrompus ! Depuis, des dizaines de milliers de personnes manifestent régulièrement à Bucarest. Une mobilisation inédite depuis la chute de Ceausescu en 1989, et qui se poursuit aujourd’hui.

En partie retoquée par la Cour constitutionnelle, la réforme (toujours en cours) permettrait d’amnistier des élus du parti au pouvoir. En particulier le très influent Liviu Dragnea, président du Parlement et chef du PSD. Condamné à trois ans et demi de prison pour abus de pouvoir en juin 2018 et deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale en 2016, il souhaiterait redorer son casier judiciaire afin de pouvoir se présenter à l’élection présidentielle de décembre.

Dans l’espoir d’échapper à une autre condamnation, Liviu Dragnea a aussi attaqué, en décembre dernier, la Commission européenne devant la Cour de justice de l’UE. L’Office européen de lutte contre la fraude (Olaf), placé sous la tutelle de l’institution bruxelloise, l’accuse d’avoir détourné 21 millions d’euros de fonds européens destinés à la construction de routes.

Pour autant, tous les représentants politiques roumains sont loin de s’opposer à l’Union européenne. Si la Roumanie est représentée au Conseil de l’UE par la Première ministre Viorica Dăncilă, dont la famille politique, le PSD, multiplie les sorties contre Bruxelles ces derniers mois, c’est le président de la Roumanie, l’europhile Klaus Iohannis (Parti national libéral, centre-droit), qui siège au Conseil européen. Ce dernier a plusieurs fois apporté son soutien aux manifestants. Certains d’entre eux ont, d’ailleurs, également brandi des pancartes europhiles lors des rassemblements.

Le président leur donnera l’occasion de donner de la voix le 26 mai. En parallèle des élections européennes, un référendum dont il est à l’initiative sera organisé sur le thème de la corruption : les Roumains devront dire s’ils sont pour ou contre les amnisties et grâces en cas de condamnation pour corruption, et l’adoption d’ordonnances en matière pénale pour faire passer en urgence les textes du gouvernement.

La présidence roumaine de l’UE est subventionnée par Coca-Cola ?
VRAI

La présidence roumaine du Conseil de l’UE vous est présentée par…” En janvier, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères à Bucarest, le correspondant allemand de la ZDF Stefan Leifert a twitté une série de photos sur le nouveau “partenaire platinum” de la Roumanie à Bruxelles : “Coca-Cola România” .

Bouteilles de soda offertes aux journalistes, publicités, coussins aux couleurs de la marque… “Coca-Cola supporte fièrement la première présidence roumaine au Conseil de l’Union européenne” , a fait savoir l’entreprise américaine.

En réaction, l’ONG de défense des consommateurs Foodwatch a lancé une pétition le 26 février contre ce partenariat. Signée par plus de 72 000 personnes, elle s’adresse à Donald Tusk, le président (polonais) du Conseil européen, et Viorica Dăncilă, la Première ministre roumaine. “Il s’agit d’un criant conflit d’intérêt alors que la malbouffe et l’alimentation figurent parmi les sujets débattus à l’agenda européen” , dénonce notamment l’ONG, qui craint que le lobbying de la firme pèse dans les décisions relatives à l’étiquetage des produits alimentaires ou encore aux taxes sur le sucre.

Il est habituel que les Etats membres cherchent à financer, via le sponsoring, leur présidence de l’UE. En 2012, Chypre avait été accompagnée par Microsoft, par exemple. Le Conseil lui-même n’aurait pas le droit de regard sur ces choix, soumis à aucune règle, selon Le Parisien.

La Roumanie compte ainsi, parmi ses partenaires platinum (qui lui ont versé plus de 40 000 euros), Coca-Cola, Renault et Digi (télécoms). Pour leur part, Enel et OMV Petrom (énergie) ont le statut de “partenaires gold” (entre 20 000 et 40 000 euros).

Pour prévenir les conflits d’intérêt, le gouvernement roumain a rédigé des “lignes directrices sur la sélection des sponsors” en vue de la présidence de l’UE. Mais “les présidences tournantes du Conseil de l’Union européenne sont une cible favorite des lobbys des multinationales” , constate bel et bien le Corporate Europe Observatory, un groupe de recherche sur l’influence des entreprises dans l’élaboration des politiques européennes. Un rapport publié en février montre par exemple “comment la présidence néerlandaise de 2016 a fait la promotion des intérêts de l’industrie de l’armement ainsi que du ‘principe d’innovation’, un concept inventé par le secteur privé pour saper l’usage du principe de précaution dans les prises de décisions de l’UE” .

A l’approche des élections européennes, une centaine d’eurodéputés issus de différents partis auraient ainsi écrit au Premier ministre finlandais afin que la transparence en matière de lobbying soit placée au cœur de la prochaine présidence de l’UE. Ils l’exhortent à dorénavant interdire les parrainages de grande envergure.

La Roumanie n’a aucune influence dans l’UE ?
PLUTÔT FAUX

Si les négociations cruciales sur le prochain budget pluriannuel de l’UE (2021-2027) n’ont pas beaucoup avancé sous la présidence roumaine, de nombreux textes ont été entérinés par le Conseil de l’UE ces derniers mois (comme la directive sur le droit d’auteur et l’interdiction de la pêche électrique par exemple). Selon Amélie de Montchalin, la secrétaire d’État française aux Affaires européennes qui a rencontré son homologue roumain le 30 avril, “quelque 90 dossiers législatifs” - déjà bien avancés - ont ainsi pu aboutir avant la fin de la législature du Parlement européen.

Malgré les accents europhobes du PSD sur la scène roumaine, le travail de l’UE n’a donc pas été entravé au Conseil, dont la présidence semble avoir joué son rôle de planificateur des travaux.

Le sommet de Sibiu de ce 9 mai est, pour sa part, annoncé comme un rassemblement symbolique des chefs d’Etat et de gouvernement européens qui doivent se pencher sur leur avenir commun, sans les Britanniques. Un nouveau départ lancé depuis l’Europe de l’Est ?

Du côté du Parlement européen, la Fondation Robert Schuman a observé ces cinq dernières années une “montée en puissance des pays d’Europe centrale et orientale issus des élargissements de 2004 et 2007 au détriment des pays du Sud” .

L’eurodéputé roumaine Adina-Ioana Vălean (du Parti national libéral), qui préside depuis 2017 la commission Environnement du Parlement européen, serait ainsi la quatrième élue la plus influente de l’hémicycle, selon un classement publié le 23 avril 2019 par le think tank VoteWatch. Tout près d’Antonio Tajani, l’Italien qui préside l’institution, et de Manfred Weber, l’Allemand qui dirige le groupe PPE et fait figure de favori pour prendre la tête de la future Commission européenne.

Au total, 6 des 32 eurodéputés roumains comptent parmi les 100 élus les plus influents du Parlement européen. Contre seulement 11 des 74 eurodéputés de la France (les deux premiers n’arrivant qu’aux 24e et 25e places).

Ce glissement géographique [du Sud vers l’Est] s’est également ressenti dans la répartition des vice-présidences” , ajoute la Fondation Robert Schuman. A titre d’exemple, la Roumanie a occupé 8 puis 9 vice-présidences de commissions entre 2014 et 2019, contre 7 pendant toute la législature pour la Pologne et la République tchèque, et seulement 4 puis 5 pour l’Espagne.

Selon VoteWatch, la Roumanie pèse ainsi plus lourd au sein du Parlement européen que son poids réel au sein de l’UE, à l’inverse de la France qui exerce moins d’influence qu’elle ne le pourrait au regard de sa démographie importante.

Après le départ du Royaume-Uni de l’UE, la Roumanie devrait par ailleurs gagner un siège au Parlement européen, qui passera quant à lui de 751 à 705 eurodéputés.

Une Roumaine à la tête du nouveau parquet européen ?

C’est aussi une Roumaine qui a la faveur des Européens pour prendre la tête du nouveau parquet européen, chargé à partir de 2020 de lutter contre la corruption et la fraude contre les intérêts financiers de l’Union européenne.

Laura Codruţa Kövesi, limogée en 2018 par le gouvernement de son pays pour excès de zèle alors qu’elle dirigeait depuis cinq ans le parquet anticorruption roumain, pourrait même être soutenue par la France et l’Allemagne… face à leurs propres candidats ! “Elle avait réussi, à la suite d’enquêtes pour fraude ou abus de pouvoir, à envoyer devant la justice, rien qu’en 2017, trois ministres, cinq députés et un sénateur de l’actuelle majorité sociale-démocrate (PSD), héritière de l’ancien parti communiste” , explique La Croix.

Une candidature que tente à tout prix de saboter le gouvernement roumain, qui est allé jusqu’à mettre en examen Laura Codruţa Kövesi… pour des faits présumés de corruption.

Les Roumains quittent la Roumanie ?
PLUTÔT VRAI

En 2017, selon les derniers chiffres d’Eurostat, environ 177 000 personnes ont immigré en Roumanie (qu’il s’agisse d’étrangers ou de Roumains se réinstallant dans le pays), tandis que 242 000 ont quitté le pays. Et le solde migratoire négatif (-65 000 personnes en 2017) a quasiment doublé entre 2014 et 2015, après que toutes les restrictions à la libre circulation des Roumains ont été levées dans l’UE.

Plusieurs responsables politiques européens avaient alors agité le chiffon rouge d’une immigration massive en provenance de la Roumanie et de la Bulgarie. Le solde migratoire roumain est néanmoins stable depuis 2015, même si “trois à quatre millions de Roumains travaillent aujourd’hui dans des pays de l’UE” , et en particulier “un quart des 25-40 ans” , selon le sociologue Mircea Kivu, interrogé par Ouest-France. Un exil des forces vives qui touche plus la Roumanie elle-même qu’il ne submerge les pays d’accueil. En France, contrairement aux idées reçues, 37 % des immigrés arrivés en 2016 étaient nés en Europe : d’abord en Italie (4,5 %), au Portugal (4,3 %), au Royaume-Uni (4,3 %) ou encore en Espagne (3,6 %) et… 3,2 % en Roumanie.

Et à l’inverse, bien que le taux de chômage n’y soit que de 3,8 % actuellement, les salaires roumains - parmi les plus bas d’Europe - sont relativement peu attractifs pour les travailleurs. Dans ce pays, le plus pauvre de l’Union européenne après la Bulgarie, le salaire minimum est fixé à 446 euros par mois.

En 2018, sur les 581 800 personnes qui ont déposé pour la première fois une demande d’asile dans les Etats membres de l’Union européenne, seules 2135 se sont tournées vers la Roumanie, contre 110 500 vers la France (3,5 fois plus peuplée), 161 900 vers l’Allemagne (4 fois plus peuplée), ou encore 65 000 en Grèce (moitié moins peuplée).

La Roumanie attire également assez peu les étudiants européens. Dans le cadre du programme Erasmus, le pays a accueilli 3 500 étudiants pendant l’année 2016-2017, tandis que deux fois plus de jeunes Roumains (7 200) sont partis étudier à l’étranger. Globalement, l’Espagne, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France ont été les destinations les plus prisées des Européens cette année-là.

Au total, la Roumanie a perdu plus de 15% de sa population depuis la chute du communisme en 1989. Le nombre d’habitants y est passé de 23,2 millions en 1990 à 19,6 millions en 2017.

Des Etats membres s’opposent encore à l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen ?
VRAI

La Roumanie reste pour le moment en dehors de cet espace, tout comme Chypre, la Bulgarie et la Croatie. Les contrôles de passeport aux frontières demeurent donc.

Les ressortissants roumains bénéficient tout de même de la liberté de circulation au sein de l’UE, sans visa. Mais le président europhile Klaus Iohannis déplore que l’entrée dans l’espace Schengen ne soit pas encore réalisée, les conditions techniques étant remplies depuis 2011.

Si le président du Parlement européen Antonio Tajani les a récemment exhorté à changer d’avis, plusieurs Etats membres y restent opposés, notamment les Pays-Bas qui “doutent de la capacité de la Roumanie à assurer un réel contrôle aux frontières contre l’immigration illégale et les différents trafics” , explique RFI. Or l’unanimité est requise s’agissant de l’adhésion d’un Etat membre à l’espace Schengen.

Roms et Roumains, c’est pareil ?
FAUX

Roumains, Roms, voire “gens du voyage”… Les amalgames sont courants.

Les gens du voyage ne correspondent en réalité qu’à une catégorie utilisée par l’administration française pour désigner les personnes nomades ou semi-sédentaires qui vivent en France, quelles que soient leurs origines.

Parmi elles peuvent donc se trouver des Tsiganes, également appelés aujourd’hui Roms. Mais alors qu’environ dix millions de Tsiganes vivraient aujourd’hui en Europe (dont 400 000 en France et deux millions en Roumanie, où les Tsiganes constituent donc une minorité parmi les Roumains), seulement 2 % d’entre eux auraient un mode de vie itinérant… et sont aussi régulièrement victimes de discrimination en Roumanie.

Ce groupe ethnique originaire du nord de l’Inde a migré vers l’Europe autour du Xe siècle. “Leur présence est attestée pour la première fois dans l’Hexagone en 1419. Par des emprunts linguistiques, culturels et religieux dans les pays d’installation, ces populations sont définies en différents groupes : Roms, Manouches, Yéniches, Gitans et Sintis” , précise le magazine Sciences Humaines. Les Gitans, notamment, se sont installés dans la péninsule ibérique tandis que les Manouches, Yéniches et Sintis viennent aujourd’hui des pays germaniques.

Le terme générique de Roms aurait finalement été choisi dans les années 1970 par les Tsiganes eux-mêmes “pour s’autodéfinir comme mouvement politique au sein de l’Union internationale romani” , poursuit l’article. Tout en faisant référence à la langue romani, dérivée du sanskrit indien, la généralisation de ce nom aurait aussi eu pour objectif d’éviter les connotations péjoratives de “Tsiganes” ou “Romanichels” .

A Sibiu, il faut se méfier de Dracula ?
FAUX

Le 9 mai, le sommet de Sibiu a lieu à une centaine de kilomètres du château de Bran, aujourd’hui associé au légendaire Dracula.

Ce personnage né en 1897 dans un roman du même nom, aurait été inspiré à son auteur irlandais Bram Stoker par les faits d’armes du prince de Valachie Vlad III Basarab, surnommé l’Empaleur pour avoir, au XVe siècle, transpercé des Ottomans. Ou ses propres soldats déserteurs. Ou des chefs de grandes familles ennemies, c’est selon.

Les légendes entourant ‘Vlad Dracula’ visaient à présenter l’Europe orientale comme une terre primitive, comme la source du mal” , rappelait en 2010 la commissaire d’une exposition organisée à Bucarest.

Dans le roman, le château du comte Dracula se trouve en Transylvanie, plus au nord que le château de Bran - lequel n’a jamais été habité par le prince Vlad III de Valachie… Mais avec le temps, la bâtisse s’est ajoutée à l’histoire.

Faute de vampires en Roumanie, il faut néanmoins se méfier des loups, très présents dans le pays, et… du draco. Il s’agit d’un animal de la mythologie dace des Carpates, formé d’un corps de serpent avec une tête de loup. Et c’est lui qui a été choisi comme logo par la présidence roumaine de l’UE, après un concours remporté par un élève de Bucarest âgé de 15 ans.

Le draco, l'emblème de la présidence roumaine au Conseil de l'UEUtilisé comme étendard par les armées d’hier, ce draco aux couleurs roumaines et européennes est censé représenter aujourd’hui “une Union européenne en mouvement, sûre d’elle, dynamique mais aussi attachée à ses valeurs” , indique la présidence roumaine.

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