Selon les chiffres officiels dévoilés par le ministère de l’Intérieur, la coalition Ensemble ! qui représente la majorité présidentielle, obtient 245 sièges sur 577, lors de ces élections législatives. Malgré cette victoire, elle ne parvient pas à atteindre la majorité absolue (289 sièges).
Car dans le même temps la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) obtient 131 sièges et le Rassemblement national 89. De leur côté, Les Républicains récupèrent 61 circonscriptions alors que 22 passent entre les mains d’élus Divers gauche. L’hémicycle sera complété par 10 élus classés Divers droite, 10 députés régionalistes, 4 Divers centre, 3 UDI, 1 droite souverainiste et 1 Divers.
Des membres du gouvernement étaient engagés dans ce scrutin. Si certains, comme Amélie de Montchalin, qui se présentait dans l’Essonne, n’ont pas réussi à être élus, d’autres, comme le ministre délégué chargé de l’Europe Clément Beaune, ont réussi l’examen du suffrage universel. Cette victoire leur permet également de rester au gouvernement, selon la règle édictée par le président de la République.
Enfin, certains députés européens s’étaient également lancés dans la course à la députation. C’est le cas notamment de Manuel Bompard, élu à Marseille, pour LFI/NUPES. L’eurodéputé quitte donc Strasbourg où il était était chef de la délégation française du groupe de la gauche unitaire européenne (GUE / NGL) au Parlement européen. Même cas de figure pour Hélène Laporte (RN), élue dans le Lot-et-Garonne, qui était cheffe de la délégation française du groupe Identité et Démocratie.