Avec près de 17 000 cas recensés dans le monde en fin de semaine dernière, la variole du singe se propage. L’Union européenne est particulièrement touchée par l’épidémie, qui n’a pour le moment provoqué aucun décès sur le continent.
Afin de lutter contre la progression du virus, la Commission européenne a approuvé l’utilisation du vaccin Imvanex, du laboratoire danois Bavarian Nordic. Il s’agit du premier à bénéficier de cette autorisation, qui s’applique dans les Etats membres de l’UE ainsi qu’en Islande, au Liechtenstein et en Norvège.
En 2013, le groupe pharmaceutique avait reçu l’autorisation de commercialiser ce vaccin pour lutter contre la variole humaine. Il est également autorisé depuis 2019 aux Etats-Unis contre la variole du singe, sous le nom de Jynneos.
En juin dernier, la Commission européenne avait conclu un premier contrat pour l’achat de 110 000 doses auprès du groupe danois. Une commande supplémentaire serait en cours de négociation.
Vendredi 22 juillet, l’Agence européenne du médicament s’était prononcée en faveur de l’extension de cette décision. Le lendemain, l’Organisation mondiale de la santé avait décrété l’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) contre la variole du singe. Soit son plus haut niveau d’alerte utilisé à sept reprises jusqu’à maintenant.