Les deux dirigeants européens se sont mis d’accord pour débourser 6 milliards d’euros pour un plan d’aide à l’emploi des jeunes Européens dans les régions les plus défavorisées. “Nous allons faire en sorte que ces fonds puissent être dépensés dans les meilleurs délais et pour les meilleurs dispositifs” , a précisé le chef de l’Etat français. De même, le couple a appuyé la nomination d’un président permanent de l’Eurogroupe, réunissant les ministres des Finances de la zone euro. Dans sa configuration actuelle, le président de l’Eurogroupe exerce également une fonction nationale [Libération]. Il “pourrait être mandaté par les ministres de la zone euro pour favoriser l’action dans le domaine de l’emploi, de la recherche ou de l’industrie” , a expliqué François Hollande. Appuyant le chef de l’Etat, Angela Merkel insiste pour “davantage de coordination économique” et de “coopération” au sein de l’Eurogroupe [France 24].
Des tensions centrées sur la discipline budgétaire européenne étaient toutefois palpables. Pour Libération, la chancelière s’est montrée “inflexible” à ce sujet : “Nous sommes convenus que la Commission [européenne] donnait à la France deux ans de plus de temps pour atteindre l’objectif d’un déficit public ramené à 3% (du PIB) mais que ce délai était couplé - et le président français l’a lui-même confirmé - à des réformes [structurelles]” . Avant d’ajouter que les “deux [allaient] de pair” .
Le Figaro a saisi l’occasion de cette rencontre pour rappeler les divergences persistantes du couple : gouvernement de la zone euro, “euro fort” , eurobonds ou commerce sino-européen, les antagonismes perdurent, malgré l’entente cordiale affichée hier à Paris.
Espace Schengen : un compromis sur le rétablissement temporaire des contrôles frontaliers
Après une année de délibérations, les Etats membres de l’espace Schengen ont trouvé un compromis avec la Commission et le Parlement européens quant au rétablissement temporaire des contrôles aux frontières intra-Schengen. Un mécanisme pouvant être mis en place en cas de pression migratoire incontrôlable [Libération]. Ce compromis implique les deux institutions européennes dans le processus décisionnel, toutes deux exclues des négociations intergouvernementales de juin 2012 ayant débouché sur un premier accord. Si la commissaire aux Affaires intérieures, Cecilia Malmström salue ce compromis, le Parlement européen n’a quant à lui pas obtenu le droit de codécision tant réclamé. L’institution parlementaire se prononcera lors de sa session plénière de juin prochain sur cet accord.
Le compromis adopté ne modifie pas radicalement l’accord conclu en juin 2012. Le rétablissement des contrôles aux frontières reste soumis à des raisons de sécurité et d’ordre public, et ce pour une durée de six mois renouvelable. Toutefois, la Commission européenne sera désormais en charge de l’évaluation des menaces extérieures et du droit de proposition sur l’introduction de contrôles frontaliers. De son côté, le Parlement sera tenu informé des évaluations de la Commission européenne [L’Express].
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