La chancelière a rencontré son homologue britannique, mercredi, afin qu’il gonfle le chèque du Royaume-Uni concernant le budget de l’Union. Par ailleurs, le Royaume-Uni réclame depuis quelques jours, selon plusieurs sources proches du dossier, un veto implicite sur la régulation financière en Europe selon Les Echos. “Les autorités britanniques, qui craignent d’être isolées au sein du régulateur européen du secteur, l’Autorité Bancaire européenne (EBA), veulent à tout prix garder “une marge de manœuvre pour protéger les intérêts de la City” poursuit le quotidien économique. Enfin, près de la moitié des Britanniques seraient favorables à une sortie de leur pays de l’Union européenne et moins d’un tiers voterait pour rester dans l’UE s’ils devaient se prononcer par référendum, selon un sondage publié hier [Reuters].
Grèce : l’adoption d’un troisième plan de rigueur qui ne “règle” rien selon la presse grecque
Les députés grecs ont adopté le nouveau plan d’austérité nécessaire pour obtenir une nouvelle tranche d’aide internationale [Presseurop]. Cependant, la presse grecque s’inquiète ce matin” des tergiversations de l’UE et du FMI sur la reprise de leur financement du pays, en dépit du surcroît de mesures de rigueur consenties par Athènes, faute d’accord sur les moyens de le désendetter” , notent ce matin Les Echos. La Commission européenne a “salué” , hier, l’adoption la veille par le Parlement grec d’un important plan d’économies, tout en soulignant que d’autres étapes étaient attendues en vue d’un accord avec ses créanciers, à commencer par un vote dimanche sur le budget [Les Echos]. Le vote ne sauvera pas un pays qui s’enfonce dans la crise politique, déplore aussi la presse grecque. “Un vote thriller” pour “un jour de honte” , résume en deux titres To Ethnos. Car le vote s’est déroulé tard dans la soirée après de longues négociations et sous la pression d’une foule de plus de 70 000 manifestants rassemblés devant le Parlement pour protester contre ces nouvelles mesures d’austérité. Quelles que soient les conditions dans lesquelles il a été obtenu, ce oui ne règle rien, prévient de son côté, Kathimerini : “La Grèce ne peut pas être sauvée par un seul acte, comme le vote d’une loi. Sauver la Grèce ne peut être qu’une longue procédure qui demande la participation active du peuple” .
Draghi : “La croissance en zone euro lente mais progressive et solide”
Au siège de la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort, Mario Draghi a affirmé, hier, que la reprise en zone euro serait “lente, progressive, mais solide” rapporte La Tribune. La BCE a maintenu son principal taux directeur à 0,75%. Mario Draghi s’est dit encore une fois prêt à déclencher son nouveau programme de rachat de dette à la condition stricte que les Etats qui souhaitent en bénéficier aient auparavant fait appel à l’aide des fonds de secours européens selon Le Point. Le Président de la BCE juge que “les fondamentaux de l’économie sont bons” et qu’ils sont notamment “plus équilibrés” que ceux des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et du Japon. Dans le même temps, il a annoncé que la BCE lancerait progressivement de nouvelles séries de billets de banques en euros [La Tribune].
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