La Commission européenne tente de séduire les étudiants et chercheurs étrangers
Etudiants et chercheurs internationaux, “you’re welcome in Europe !” . Si quelque 200 000 étudiants et chercheurs en provenance de pays tiers participent chaque année à un programme d’échange avec l’Union européenne, leur nombre tend à décroître. Pour inverser la tendance, Cecilia Malmström, commissaire européenne aux Affaires intérieures, propose de faciliter l’accès et l’installation des étudiants, chercheurs, mais également des écoliers, des stagiaires, des bénévoles et jeunes filles au pair au sein de l’Union européenne.
Pour ce faire, la Commission entend simplifier les règles et procédures administratives d’admission à l’Union. De même, les étudiants internationaux devraient désormais être en droit d’exercer un job durant leurs études. Enfin, à l’issue du programme d’échange, l’exécutif européen propose d’accorder un délai supplémentaire d’un an à tout étudiant ou chercheur à la recherche d’un poste ou souhaitant créer sa propre entreprise sur le sol européen.
L’UE, l’innovation, les marques
A vos “marques” , prêt, partez ! La Commission européenne s’élance vers une révision du système des marques de l’UE, afin “d’améliorer la coopération entre l’office d’enregistrement des marques et dessins de l’Union européenne et les bureaux nationaux de propriété industrielle” . Pour cela, la Commission propose de simplifier les procédures, réduire les coûts et renforcer le cadre juridique qui y sont liés. Surtout, “en harmonisant les procédures nationales de dépôt des marques, en prenant comme référence le système développé au niveau communautaire” , l’exécutif européen souhaite garantir une protection plus efficace mais également un cadre juridique plus sécurisé aux entreprises. Derrière de telles mesures, Michel Barnier, commissaire européen du Marché intérieur, entend favoriser l’innovation des entreprises et dynamiser la croissance économique de l’Union.
Energie et changement climatique : l’UE sollicite les citoyens européens
Haut débit : la Commission européenne propose une stratégie plus économique
La mise en œuvre du réseau haut débit coûte cher. Par son “Acte pour le marché unique II” , la Commission européenne s’est engagée, en décembre dernier, à proposer des mesures utiles à la réduction des dépenses engagées au déploiement du haut débit en Europe. Premier pôle de dépenses, les travaux de génie civil (80%) sont dans la ligne de mire de la Commission. Pour faire des économies, l’exécutif européen compte sur la mise en commun des infrastructures publiques des entreprises de l’eau et de l’énergie. Ainsi, le 27 mars, la Commission a présenté “un règlement visant à faciliter l’accès à ces infrastructures ainsi que leur réutilisation et leur partage par la mise en commun de projets de génie civil” . Une économie de 30% est ainsi escomptée. “Réduire ces coûts, c’est dynamiser votre projet commercial, et c’est exactement l’objectif de la législation proposée” , adresse Neelie Kroes, commissaire européenne à la Stratégie numérique, aux entreprises concernées.