“Défendre les deux plus grandes acquisitions de la civilisation humaine : la liberté et le droit”
Il fallait une grande initiative pour redonner du sens à la civilisation européenne. La création du Conseil de l’Europe fut l’une des réponses des dirigeants de l’époque, encore traumatisés par les ravages meurtriers de ces conflits.
C’est à Strasbourg, ville symbole de la réconciliation franco-allemande, que les cent membres des parlements de douze pays européens se sont réunis, le 10 août 1949, pour la toute première réunion de “l’Assemblée consultative” du Conseil de l’Europe. Comme le rappelle le site de l’institution, c’est au cours des premières dix-huit séances, tenues tout au long d’un mois qui a marqué l’Histoire, que ces responsables politiques “ont discuté des modalités de réconciliation et de reconstruction d’une Europe tout juste sortie de la guerre et déjà faisant face à une nouveau conflit” divisant le continent, la Guerre Froide.
Sa mission est de veiller au respect de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. La Cour est compétente lorsqu’un État membre du Conseil de l’Europe, qui a ratifié la Convention et ses Protocoles additionnels (État partie), ne respecte pas les droits et les libertés qui y sont reconnus.
Un discours historique prononcé par Edouard Herriot - l’ancien président français du Conseil et ancien ministre des affaires étrangères - a résonné ce jour-là dans l’amphithéâtre principal de l’Université de Strasbourg. Cet Européen convaincu a résumé en quelques mots la raison d’être de cette institution : “Nous voulons simplement nous associer pour défendre les deux plus grandes acquisitions de la civilisation humaine : la liberté et le droit.”
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