En 2019, l’Union européenne comptait - hors Royaume-Uni - un peu moins de 447 millions d’habitants, selon les estimations d’Eurostat. La population des Vingt-Sept est ainsi passée de 356 millions en 1960 à près de 419 millions en 1990, pour atteindre plus de 439 millions en 2008.
La natalité diminue, mais plus lentement qu’avant
Afin de comparer la natalité des pays, on utilise le taux brut de natalité. Celui-ci est défini par Eurostat comme “le rapport entre le nombre de naissances vivantes au cours de l’année et la population moyenne du territoire en question au cours de cette année”. Il est exprimé en nombre de naissances pour 1 000 habitants.
En 2019, le taux de natalité moyen de l’Union européenne à 27 s’est établi à 9,3 ‰ : pour chaque groupe de 1000 habitants, on compte 9,3 nouveau-nés supplémentaires. Un taux qui s’est considérablement réduit au cours des décennies : il était de 16,4 ‰ en 1970 et de 10,5 ‰ en 2000 en moyenne pour les 27 pays qui composent aujourd’hui l’Union européenne.
Le record du nombre de naissances au sein des Vingt-Sept a été atteint en 1964, avec 6,8 millions de nouveaux-nés. Malgré un léger rebond observé en 2008, avec 4,7 millions de naissances enregistrées, la natalité diminue donc parmi ces 27 pays depuis 1964. Entre 2008, au début de la crise économique, et 2011, le nombre de naissances a encore diminué de 3,5 %.
Le taux de natalité est différent du taux de fécondité, qui correspond au nombre moyen d’enfants qu’une femme a dans sa vie. Celui-ci était de 1,53 en 2019 pour l’UE.
Des niveaux hétérogènes
Aujourd’hui, les taux de natalité les plus faibles sont enregistrés dans les pays du sud de l’UE. L’Italie (7) occupe la dernière place, derrière l’Espagne (7,6) et la Grèce (7,8). La Finlande (8,3) et le Portugal (8,4) suivent.
La France se situe parmi les pays européens dont le taux de natalité est le plus élevé : il atteint 11,2 en 2019, légèrement devant la Suède (11,1). Enfin, si l’Irlande a le taux de natalité le plus élevé (12), il est aussi celui qui a le plus diminué ces dernières années. En 2016, ce chiffre atteignait 13,4 contre 16,7 naissances pour 1 000 habitants en 2008.
1 commentaire
Les peuples sont plus sages que leurs élites ‚et ont compris que s’ils veulent continuer à consommer comme ils consomment ‚il leur faut être moins nombreux.Car avec ses 500 millions d’individus l’Europe produit autant de CO2 que 7500 milliards de paysans des pays pauvres et le climat en est déjà tout perturbé .
Une seule solution : diminuer drastiquement la population EN EUROPE et trouver un autre mode de vie pour la planète .Nous ne pouvons pas être un exemple.