“Mon objectif est de renégocier très radicalement notre relation avec l’Europe” , a-t-il déclaré devant les membres de son parti [La Tribune], dénonçant une Europe qui selon lui “devient trop anticoncurrence, trop anti-entreprises, trop bureaucratique” [Les Echos]. Face à la montée en puissance du Parti de l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), clairement anti-européen, David Cameron a multiplié ces derniers mois les initiatives allant dans le sens de plus de fermeté envers l’Europe [Les Echos]. Il a aussi évoqué hier l’abolition d’une loi britannique de 2000 permettant l’application de la Convention européenne des droits de l’homme devant les juridictions britanniques, une loi qui nuit aux yeux de certains à la souveraineté du pays [Les Echos].
Sur le plan économique, David Cameron s’est voulu très positif, annonçant que l’austérité appliquée ces derniers mois “commence à payer” [Les Echos].