Deux ans après la proposition par la Commission européenne d’un nouveau Pacte sur la migration et l’asile, les Etats membres se sont accordés sur trois de ses dispositions. Réunis ce 10 juin à Luxembourg sous l’égide de Gérald Darmanin – la France présidant le Conseil de l’UE jusqu’à la fin du mois-, ils ont approuvé un nouvel instrument permettant la relocalisation des demandeurs d’asile, un élargissement de la base de données biométriques des demandeurs d’asile (Eurodac) ainsi qu’un système de filtrage lors de l’entrée de migrants dans l’UE.
Intitulé “mécanisme volontaire de solidarité”, le premier organise une relocalisation des demandeurs d’asile depuis le pays d’arrivée dans l’UE vers d’autres Etats membres volontaires. Prévu pour un an renouvelable, il n’est pas juridiquement contraignant. Les pays qui ne souhaitent pas accueillir de nouveaux migrants doivent en revanche aider financièrement ceux qui les prennent en charge. Les deux autres mesures doivent désormais être discutées par le Parlement européen.