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Carte de la Slovaquie
Drapeau Slovaquie

Slovaquie

Drapeau Slovaquie Dernière mise à jour le 11.04.2024

Slovaquie

Adhésion en 2004 Dernière mise à jour le 11.04.2024

Géographie et démographie

Bratislava

Villes principales

Bratislava, Košice, Prešov, Nitra, Žilina

Découpage administratif

8 régions, 21 districts, 2887 communes

5,43 millions d'habitants (2023)

Eurostat

49 035 km² (2023)

Eurostat

Indice de développement humain

0,848 (2021)

ONU

Environnement

7,6 tonnes/hab. (2021)

OCDE

Politique

République parlementaire

Zuzana Čaputová

Robert Fico

8 juin 2024

Européennes

2027

Législatives

2029 Présidentielle

Économie

PIB

122,2 milliards d'euros (2023)

Eurostat

3,7 % (janvier 2024)

Eurostat

0,3 % (quatrième trimestre 2023)

Eurostat

5,5 % (janvier 2024)

Eurostat

58,6 % (troisième trimestre 2023)

Eurostat

7,0 % (troisième trimestre 2023)

Eurostat

Politique

Indépendante depuis le 1er janvier 1993 suite à la dissolution de la Tchécoslovaquie, la Slovaquie (Slovenská republika) est une république parlementaire. 

A sa tête, le président est élu tous les cinq ans au suffrage universel. Toutefois, le pouvoir exécutif est principalement exercé par le Premier ministre, qui est traditionnellement le chef du parti ou de la coalition majoritaire au Conseil national de la République slovaque, le Parlement monocaméral de Slovaquie. Celui-ci se compose de 150 députés, élus pour un mandat de quatre ans à la proportionnelle avec un seuil minimal de 5 % des voix.

Gouvernement

Lors des élections législatives du 30 septembre 2023, le Smer-SD est arrivé en tête en récoltant 23 % des suffrages. La ligne de cette formation politique était initialement sociale-démocrate. Mais le Smer-SD est aujourd’hui considéré comme un parti populiste et nationaliste de gauche. Et ce notamment sous l’influence de son leader depuis 25 ans, Robert Fico. Premier ministre de 2006 à 2010 puis de 2012 à 2018, ses prises de position sont notamment devenues au fil du temps de plus en plus critiques vis-à-vis de l’Union européenne, au profit d’un rapprochement avec la Russie.

Si le Smer-SD est arrivé en tête lors des élections de septembre, il n’est toutefois pas parvenu à constituer une majorité au Parlement, récoltant 42 sièges sur les 150 que compte le Conseil national. La formation d’une coalition gouvernementale était donc inévitable. Le parti de Robert Fico s’est ainsi allié à deux autres formations politiques : le HLAS-SD, un jeune parti social-démocrate né d’une scission avec le Smer-SD, et les nationalistes du Parti national slovaque (SNS, lié à ID). A eux trois, ces partis comptent 79 députés à l’assemblée (la majorité étant à 76).

Cette coalition formée avec l’extrême droite a valu au Smer-SD et au HLAS-SD d’être suspendus du Parti socialiste européen (PSE), auquel ils étaient affiliés.

Les précédents gouvernements

De 2006 à 2010 puis de 2012 à 2020, le Smer-SD, parti initialement de tendance sociale-démocrate, a dominé la politique slovaque. Dernier chef du gouvernement issu du parti, Peter Pellegrini avait succédé à Robert Fico en 2018. Ce dernier avait démissionné à la suite de l’assassinat du journaliste Ján Kuciak, qui enquêtait sur des liens entre la mafia calabraise et le pouvoir slovaque.

A l’issue des élections générales de février 2020, le parti de centre droit OL’aNO (Les gens ordinaires et personnalités indépendantes, lié au PPE), mené par Igor Matovič, avait formé un gouvernement de coalition. Celui-ci réunissait Sme Rodina (Nous sommes une famille, affilié à ID), le SaS (Liberté et solidarité, lié aux CRE) et ZL (Pour le peuple, affilié au PPE).

Igor Matovič avait axé sa campagne sur la lutte anticorruption, visant tout particulièrement le parti Smer-SD, au pouvoir depuis huit ans. Un an seulement après son accession au pouvoir, Igor Matovič a démissionné le 30 mars 2021. En pleine pandémie de Covid-19, le Premier ministre slovaque avait acheté des doses du vaccin russe Sputnik V sans obtenir l’aval de ses partenaires de coalition, provoquant une grave crise politique.

En avril 2021, Eduard Heger a remplacé Igor Matovič à la tête du gouvernement, toujours soutenu par cette coalition de quatre partis. Il a finalement été renversé le 15 décembre 2022 après le vote d’une motion de censure au Parlement. D’importantes divergences sur la politique économique entre les quatre partis alliés ont finalement eu raison de cette coalition gouvernementale, devenue minoritaire au Parlement.

En mai 2023, le gouvernement d’Eduard Heger est remplacé par un cabinet de ministres indépendants pour préparer les élections générales de septembre et gérer les affaires courantes jusque-là. L’économiste Ľudovít Ódor a pris la tête de ce gouvernement par intérim, qui est resté en fonctions jusqu’en octobre 2023, avant que la coalition menée par Robert Fico n’arrive au pouvoir.

Chef d’Etat

Elu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois, le président de la République de Slovaquie assure une fonction principalement honorifique. Il est commandant en chef des armées, désigne le chef du gouvernement en tenant compte de la composition du Parlement, et procède à un certain nombre d’autres nominations.

En mars 2019, Zuzana Čaputová, membre du parti social-libéral Slovaquie progressiste (PS, affilié à Renew Europe), avocate engagée dans la lutte pour l’environnement et contre la corruption, a été élue le à la présidence de la République en recueillant 58,4 % des suffrages. Elle est ainsi devenue la première femme à occuper les plus hautes fonctions de l’Etat slovaque.

La cheffe de l’Etat n’était pas candidate à sa réélection lors de l’élection présidentielle de 2024. Au soir du premier tour, le 23 mars, l’indépendant Ivan Korčok, ancien ministre des Affaires étrangères et européennes est arrivé en tête. Avec 42,5 % des suffrages, il a devancé Peter Pellegrini (37 %), candidat de la coalition gouvernementale et leader du HLAS-SD, principal parti allié du Premier ministre Robert Fico.

Mais finalement, c’est bien Peter Pellegrini qui a été élu lors du second tour le 6 avril, recueillant 53 % des voix. Il entrera en fonction le 15 juin 2024.

Le pays et l’Union européenne

La Slovaquie s’est engagée sur la voie de l’adhésion à l’Union européenne en 1993, peu de temps après son indépendance. Elle a rejoint à cet effet le groupe de Visegrád, créé à l’origine pour se préparer à l’intégration européenne, puis a déposé sa candidature à l’UE le 27 juin 1995. Le 15 juillet 1997, la Commission européenne a émis un premier avis positif sur la candidature slovaque.

Pendant plusieurs années cependant, le processus de candidature a peu évolué. Malgré des progrès économiques, l’instabilité politique et l’insuffisance démocratique ont freiné le processus. Les élections législatives de 1998 ont marqué un tournant, permettant au pays d’entamer les négociations d’adhésion lors du sommet d’Helsinki en 1999. En 2002, celui de Copenhague a fixé la date de l’adhésion de la Slovaquie à l’Union européenne et marqué par la même occasion la fin des négociations.

Le 16 mai 2003, les Slovaques ont connu un record d’ ”euro-enthousiasme” avec 92,5 % de “oui” au référendum organisé sur l’adhésion à l’Union (avec une participation de 52,15 %). Le pays est entré dans l’UE le 1er mai 2004.

Cet enthousiasme pro-européen ne s’est pas démenti avec son adhésion à l’espace Schengen en décembre 2007 et l’adoption de l’euro le 1er janvier 2009.

La Slovaquie compte aujourd’hui 14 députés au Parlement européen ; elle en comptera 15, soit un de plus, à l’issue des élections européennes de 2024. Parmi les eurodéputés en poste lors de la mandature 2019-2024, 5 siègent sur les bancs du PPE, 3 parmi les sociaux-démocrates (S&D), 2 au sein du groupe CRE, 2 également avec Renew Europe, et les 2 derniers siègent parmi les non-inscrits.

Maroš Šefčovič est le commissaire européen slovaque depuis 2009. Il était au début brièvement en charge de l’Education, de la Formation, de la Culture et de la Jeunesse. Au sein de la deuxième commission Barroso (2009-2014), il est devenu vice-président de la Commission européenne, en charge des relations interinstitutionnelles et de l’Administration.

Sous la présidence de Jean-Claude Juncker ensuite (2014-2019), il était toujours vice-président de la Commission européenne, mais cette fois-ci chargé de l’Union énergétique. A l’issue des élections européennes de 2019, il a une nouvelle fois conservé son poste de commissaire européen, sous la présidence d’Ursula von der Leyen. Il est devenu commissaire européen aux Relations interinstitutionnelles et à la Prospective, demeurant vice-président de la Commission. Suite au départ du commissaire néerlandais Frans Timmermans en août 2023, Maroš Šefčovič a récupéré son portefeuille qui comprenait le Pacte Vert européen, ainsi que sa fonction de vice-président exécutif de la Commission européenne.

La Slovaquie n’a exercé la présidence tournante du Conseil de l’UE qu’à une seule reprise, au second semestre de 2016. Sa prochaine présidence est prévue pour le premier semestre de 2030.

Géographie

La Slovaquie a des frontières communes avec la République tchèque, la Hongrie, l’Autriche, la Pologne et l’Ukraine. Pour certains géographes, le centre de l’Europe se trouve dans la région centrale du pays.

Le paysage slovaque est très contrasté dans son relief. La chaîne de montagnes des Carpates s’étend sur la majorité de la moitié nord du pays. Les plaines se trouvent au sud-ouest et au sud-est.

Le territoire slovaque est traversé par le plus grand fleuve d’Europe, le Danube, sur lequel se trouve la capitale, Bratislava.

Tourisme

Joyau de l’Europe centrale, la Slovaquie offre une combinaison parfaite de paysages naturels époustouflants, d’histoire et de culture traditionnelle.

L’une des principales attractions du pays est le château de Spiš, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce château médiéval, aujourd’hui en ruines, est l’un des plus grands d’Europe et offre une vue panoramique sur la région environnante. La grotte de glace de Dobšiná, également classée à l’Unesco, est un trésor naturel à ne pas manquer. Au terme d’une balade à pied, elle offre un beau spectacle à l’atmosphère féerique.

La capitale, Bratislava, est une ville pleine de charme. Admirez son architecture unique, mélange de son passé communiste et de ruelles plus anciennes. Ne manquez pas de goûter à la cuisine slovaque, qui comprend des plats traditionnels tels que les halušky, des pâtes de pommes de terre servies avec du fromage.

Pour les amateurs de nature, les montagnes des Tatras offrent d’incroyables opportunités de randonnées. Avec des sommets majestueux, des lacs glaciaires et des panoramas à couper le souffle. Le parc national de Slovenský Raj vous émerveillera avec ses canyons profonds, ses cascades spectaculaires et ses longs sentiers de randonnée.

La Slovaquie abrite des musées fascinants, tels que le musée du village slovaque à Martin, qui présente en plein air la culture et les traditions du pays. Enfin, pour une touche de détente, les stations thermales de Piešťany sont réputées pour leurs eaux curatives.

Economie

Les réformes entreprises à la fin des années 1990 ont permis de redresser l’économie, de diminuer le poids de l’agriculture (largement privatisée) et de faire émerger un secteur des services dynamique. Le secteur agricole est ainsi relativement peu présent en Slovaquie tandis que le secteur tertiaire représentait 59 % du PIB en 2022. Le secteur secondaire privilégie quant à lui l’électronique ou l’ingénierie.

La Slovaquie réalise près de 80 % de ses exportations et de ses importations avec l’Union européenne, l’Allemagne étant son premier partenaire, avec qui le pays réalise plus de 17 % de ses échanges commerciaux en 2022. Le secteur automobile y est très présent. Plusieurs groupes ont ainsi installé des usines dans le pays comme PSA, Volkswagen, Kia ou encore Jaguar Land Rover. Les véhicules automobiles représentaient 42 % des exportations et 50 % de la production industrielle en 2022. Outre l’Allemagne, ses principaux clients et fournisseurs sont la République tchèque, la Hongrie, la Pologne et l’Autriche.

Dans les années 2000, le pays a connu une forte croissance économique, qui a atteint 10,8 % en 2007 avant de s’écrouler à -5,4 % en 2009 avec la crise financière. Dès 2010, la croissance repart à la hausse, avant de connaître un coup d’arrêt en 2020, lors de la pandémie du Covid-19 (-3,3 %). Après un rebond en 2021 (4,8 %) et 2022 (1,8 %), le PIB a continué de progresser de 1,1 % en 2023.

Le PIB par habitant est de 16 400 € par an en 2023, bien inférieur à la moyenne des Etats membres de l’UE (28 940 €). Des mesures de réduction des dépenses publiques, telles que la réforme des retraites de 2013, ont été relativement impopulaires. En contrepartie, le gouvernement a cherché à améliorer les standards sociaux via une augmentation du salaire minimum en 2014.

En 2020, la Slovaquie a été fortement touchée par les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19. Les entreprises du secteur manufacturier, très important dans le pays, ont notamment dû fermer leurs portes pendant plusieurs mois en raison des mesures de lutte contre le virus, faisant à terme grimper le taux de chômage dans le pays à 6,7 % en 2020 contre 5,7 % un an auparavant. Le système de santé du pays a été submergé au cours de la troisième vague, hissant le pays, au début de l’année 2022, au quatrième rang européen des plus forts taux de mortalité.

Le déficit public avait connu une importante diminution depuis 2009 (de 8,1 % à 1,2 % en 2019) et était resté sous la barre des 3 % depuis 2013. Malgré une décrue amorcée en 2022 après un pic à 5,4 % en 2020, il a atteint à la fin de l’année 2023 un niveau qui n’avait plus été enregistré depuis la crise de 2008, à savoir 7 %.

Dans le même temps, la dette publique a connu une forte augmentation entre 2008 et 2013 puisqu’elle est passée de 28,6 % à 56,3 % du PIB. Elle a ensuite amorcé une lente décrue jusqu’à fin 2019, pour atteindre 48 %. Avec la crise économique liée à la pandémie de Covid-19, elle est repassée a quasiment 60 %. Depuis, elle peine à diminuer et atteint 58,6 % au troisième trimestre de 2023.

Sources : Chambre de commerce franco-slovaque, DG Trésor, Eurostat, Banque mondiale.

Education

En Slovaquie, l’école est obligatoire de 6 à 16 ans. La langue d’étude officielle est le slovaque, mais très vite, les écoliers apprennent deux autres langues : l’anglais et souvent le russe. Des langues minoritaires sont également utilisées dans certaines régions (hongrois, ukrainien, allemand…).

L’enseignement primaire est divisé en deux cycles : de 6 à 10 ans, puis de 10 à 15 ans. À la fin de l’enseignement primaire, les élèves rejoignent l’enseignement secondaire, qui se présente sous plusieurs formes. Il est possible d’intégrer un gymnáziá, établissement secondaire général préparant à l’entrée dans une université. Il est aussi possible de rentrer dans une école secondaire professionnelle ou encore d’intégrer un centre de formation d’apprentis. Cela dure trois ans.

Ensuite, les élèves peuvent intégrer les universités. La Slovaquie fait partie du processus de Bologne, et il est donc possible d’obtenir une licence en trois ou quatre années, un master en un ou deux ans, et un doctorat en trois ans ou plus. La Slovaquie possède 21 établissements d’enseignement public supérieur, où la majorité des cours sont dispensés en slovaque. Il existe néanmoins, dans les plus grosses universités, des cours dans d’autres langues, essentiellement l’anglais).

Beaucoup d’étudiants européens effectuent leur Erasmus en Slovaquie, notamment car le coût de la vie y est relativement faible. En moyenne, celui-ci est 32 % moins important qu’en France. Il faut prévoir environ 500 euros pour avoir un studio meublé à Bratislava. Néanmoins, la demande est supérieure à l’offre dans la capitale. Dans les autres villes, les disponibilités sont plus importantes, et les coûts bien moins élevés.

Histoire

  • VIème siècle : la Slovaquie constitue pendant onze siècles une province du royaume de Hongrie.
  • 1918 : Slovaques et Tchèques deviennent indépendants de l’Empire d’Autriche-Hongrie et forment un nouvel Etat démocratique : la Tchécoslovaquie. En 1920, après la signature du Traité de Trianon, l’Etat voit ses frontières délimitées au cœur de l’Europe. Prospère durant l’entre-deux-guerres, il est le foyer de 15 millions de personnes. Tomáš Masaryk, très populaire en raison de son combat pour l’indépendance, est le président de la République entre 1918 et 1935.
  • 1938 : Accords de Munich. La Tchécoslovaquie est envahie par l’Allemagne nazie. L’Armée rouge occupe le pays à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
  • 1948 : “Coup de Prague” : avec le soutien de l’Union soviétique, la Troisième République est remplacée par un régime communiste.
  • 1968 : lors du “Printemps de Prague”, le pays devient une république fédérale.
  • 1991 : création avec la Hongrie et la Pologne du groupe de Visegrád.
  • 1993 : la “Révolution de Velours” met fin au pouvoir des communistes. Peu après, la Tchécoslovaquie est dissoute sans heurts : c’est le “divorce de velours”.
  • 2004 : adhésion à l’Union européenne.
  • 2007 : entrée dans l’espace Schengen.
  • 2009 : adoption de l’euro.

Drapeau et hymne

Le drapeau slovaque arbore les mêmes couleurs blanc-bleu-rouge caractéristiques de la région ; elles font référence au panslavisme, mouvement romantique par lequel les Slaves étaient destinés à fonder une communauté unie. Sa particularité réside dans le blason qui l’orne, mis en place en 1993 lors de la scission avec la République tchèque, le différenciant ainsi des drapeaux de ses pays voisins. La croix blanche patriarcale est posée sur les trois sommets mythiques du pays, les monts Tatra, Fatra et Matra.

L’hymne slovaque, intitulé “nad Tatrou sa blyska” (“au-dessus des monts Tatras brille l’éclair”), est un chant folklorique composé et écrit en 1844 par Janko Matuska, officiellement adopté en 1993. Son texte encense le peuple slave et la beauté du paysage slovaque, avec ses montagnes.

Voir l’étude de Notre Europe - Institut Jacques Delors

Personnalités

La Slovaquie a donné naissance à des personnalités talentueuses dans divers domaines, dont la peinture, la musique, et le cyclisme.

Albín Brunovský (1935-1997) est un peintre, graphiste et illustrateur slovaque. Ses œuvres telles que “La rencontre des numismates” et “Une dame au chapeau” reflètent son style unique et son sens de l’esthétique.

Dans le monde de la musique, Eugen Suchoň (1908-1993) est une figure marquante du pays. Le compositeur a contribué à fonder un style musical national slovaque. Ses compositions emblématiques, telles que “Svätopluk” et “Krútňava”, ont été applaudies pour leur originalité et leur profondeur artistique.

Plus récemment, l’avocate Zuzana Števulová s’est fait connaître avec sa défense des migrants et des réfugiés en Europe. En 2016, elle a reçu le Prix international de la femme de courage décerné par l’administration américaine, à seulement 32 ans.

Le sport slovaque compte également des talents exceptionnels. Née en 1995, Petra Vlhová, skieuse alpine de renom, a remporté des succès notables en devenant la championne du slalom aux Jeux olympiques de Pékin et en terminant en tête du classement général de la Coupe du monde lors de la saison 2020-2021.

Peter Sagan brille quant à lui dans le cyclisme. Né en 1990, il est considéré comme l’un des meilleurs sprinteurs de tous les temps. Sa carrière est marquée par trois titres consécutifs de Champion du monde sur route en 2015, 2016 et 2017. Il a remporté 12 étapes du Tour de France, et endossé à 9 reprises le maillot vert de meilleur sprinteur.

Enfin, en football, Marek Hamšík est une véritable légende. Ayant joué la majeure partie de sa carrière au Napoli (Italie), il est surtout devenu le joueur le plus capé et le meilleur buteur de l’équipe nationale slovaque. Il a pris sa retraite en 2023.

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