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Après la Turquie, la Syrie appelle à l’aide l’Union européenne pour faire face aux conséquences humanitaires des deux tremblements de terre survenus lundi 6 février à la frontière entre les deux pays.
“Ce matin, nous avons reçu une demande d’aide du gouvernement syrien par le biais du mécanisme de protection civile”, a déclaré le commissaire européen en charge de la Gestion des crises Janez Lenarčič, qui doit se rendre du côté turc jeudi. “Nous partageons cette demande avec les Etats membres de l’UE et nous les encourageons à apporter l’aide demandée”, a-t-il ajouté. Elle comprend des équipes de sauvetage, des abris et des médicaments.
Dans la foulée, l’UE a annoncé une assistance humanitaire d’urgence d’un montant de 6,5 millions d’euros pour Ankara et Damas. Au total, 1 500 secouristes, 100 chiens de recherche et des équipes médicales de 23 Etats européens (dont 20 de l’UE) seront déployés dans les zones touchées en Turquie.
Le mécanisme de protection civile de l’Union européenne peut être activé par un Etat qui en fait la demande lorsqu’une situation d’urgence dépasse ses capacités de réponse humanitaire. Le Centre de coordination de la réaction d’urgence (ERCC) organise ensuite le soutien au pays concerné. Les 27 Etats membres de l’UE participent au mécanisme, ainsi que huit pays partenaires (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Islande, Monténégro, Macédoine du Nord, Norvège, Serbie et Turquie).
La Commission a d’ailleurs publié mercredi des lignes directrices pour améliorer la réponse européenne aux catastrophes. Avec cinq mots d’ordre : “anticiper, préparer, alerter, réagir et protéger”.
Selon un dernier bilan provisoire, plus de 11 200 personnes sont décédées dans les deux pays. Celui-ci ne cesse de s’alourdir depuis lundi.
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