Près de 2 000 migrants ont tenté un passage en force au poste frontière de Barrio Chino (Espagne), entre le Maroc et l’enclave espagnole de Melilla, vendredi dernier. Parmi eux, au moins 23 personnes ont péri en tentant d’escalader et de sectionner le grillage qui sépare les deux pays.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a dénoncé “une attaque contre l’intégrité territoriale” de l’Espagne, pointant du doigt le rôle des “mafias qui se livrent au trafic d’êtres humains”.
Plusieurs ONG réclament une enquête indépendante de l’Union européenne, tout comme le chef de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat. “C’est un drame de plus, un drame de trop comme nous le disons à chaque fois”, a réagi Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty international France, auprès de France info. “La mer Méditerranée est la route d’immigration la plus dangereuse au monde avec en moyenne 3 000 morts chaque année”, a-t-il rappelé.