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Les Européens et la politique européenne de voisinage

En 2006, la Commission a lancé le premier Eurobaromètre sur la politique de voisinage de l’Union. Cette politique concerne 16 pays voisins de l’Union (hors Russie, avec qui l’Union a signé un partenariat stratégique).

Connaissance des relations entre l’UE et ses voisins

Les Européens connaissent mal les pays candidats à l’adhésion à l’Union européenne. 34 % des personnes interrogées citent la Turquie, 12 % la Croatie, alors que l’Ancienne République de Macédoine (5 %) arrive en 11e position des pays cités, derrière des Etats déjà membres de l’Union comme la Pologne (9 %). Les réponses à cette question diffèrent beaucoup selon les pays. Les Français, qui pourraient un jour avoir à se prononcer par référendum sur l’entrée de la Turquie dans l’UE, ne sont que 40 % à connaître le statut du pays sur la voie de l’adhésion.

Les Européens désignent d’abord comme “voisins” de l’Union ceux qui ont une frontière commune avec l’UE, comme l’Ukraine (57 %), la Russie (55 %) ou encore la Biélorussie (49 %). Peu d’Européens déclarent (44 %) s’intéresser à l’actualité des pays voisins de l’Union, mais il existe ici des écarts considérables entre les Etats, Chypre est le pays le plus curieux de ses voisins (66 % d’intéressés), la France est assez bien placée (59 %), et c’est en République Tchèque que l’on s’y intéresse moins (27 %).

Pour la majorité des Européens (67 %), l’Union entretient de bons rapports avec ses voisins.

Les souhaits des citoyens concernant la politique de voisinage

Si la politique de voisinage de l’UE reste peu connue (20 %, seulement +2 points par rapport à 2006), le sondage montre que tous les domaines de cette politique reçoivent un fort soutien de l’opinion : la lutte contre le crime organisé et le terrorisme (89 %), l’environnement et l’énergie (86 %), le développement économique (85 %), la démocratie (82 %), l’éducation et la formation (81 %) et enfin l’immigration (77 %).

Seuls 30 % des Européens (avec seulement 20 % de Français) pensent que les pays voisins partagent les mêmes valeurs que l’Union et 73 % des Européens pensent que l’action de l’Union peut encourager le développement de la démocratie dans ces pays.

Alors qu’ils sont 60 % à penser que l’action de l’Union dans ses pays peut limiter le risque de guerre et de conflit en Europe, ils sont tout de même 40 % à penser qu’encourager des réformes dans ces pays pourrait mettre en péril leur propre paix et stabilité. Le soutien à une action de l’UE faiblit sensiblement (33 % seulement) lorsque les conflits peuvent donner lieu à des problèmes de réfugiés ou économiques dans les pays voisins.

49 % des Européens pensent que les pays voisins sont d’accord pour coopérer avec l’Union et entreprendre des réformes chez eux. Ils sont 63 % à penser que l’Union ne devrait pas coopérer avec les pays qui ne montrent pas la volonté de progresser.

Sur le plan économique, si 61 % des sondés pensent qu’aider à la prospérité des pays voisins assurera la prospérité de l’Union, ils sont 79 % à penser qu’aider ces pays coûtera très cher à l’Union européenne.

Eurobaromètre spécial 285 - vague 67.3

Cette étude a été réalisée entre le 25 mai et le 30 juin par TNS Opinion & Social à la demande de la DG Communication, auprès de la population, âgée de 15 ans et plus, des Etats membres de l’Union selon la méthode de sélection aléatoire (probabiliste) à phases multiples.

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