Deux ans presque jour pour jour après l’assaut du Capitole américain par des partisans de l’ancien président américain Donald Trump, des scènes similaires se sont produites dans les rues de Brasilia. Dimanche 8 janvier, des soutiens du président sortant Jair Bolsonaro ont envahi plusieurs bâtiments officiels de la capitale brésilienne.
L’attaque a immédiatement été condamnée par les dirigeants européens. Pour la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, il s’agit d’un “assaut contre la démocratie”. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a lui condamné “les actes de violence et l’occupation illégale du quartier gouvernemental de Brasilia par des extrémistes violents”.
Le 31 octobre dernier, Luiz Inacio Lula da Silva (dit “Lula”) avait remporté l’élection présidentielle brésilienne, devançant d’une courte tête le sortant Jair Bolsonaro. Le président du Conseil européen Charles Michel a apporté son “soutien total [à] Lula da Silva, démocratiquement élu par des millions de Brésiliens à l’issue d’élections équitables et libres”. Le dirigeant brésilien peut également “compter sur le soutien indéfectible de la France”, a écrit Emmanuel Macron sur son compte Twitter.