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Le Royaume-Uni fait son retour au sein de deux programmes de l'Union européenne

Ecarté des politiques de l’UE depuis le Brexit, le Royaume-Uni va à nouveau participer à Horizon Europe et Copernicus, deux programmes scientifiques européens. Le premier finance la recherche et l’innovation, le second est une mission d’observation de la Terre depuis l’espace.

En septembre, Londres et Bruxelles avaient trouvé un accord autour de la participation britannique à ces programmes de recherche
En septembre, Londres et Bruxelles avaient trouvé un accord autour de la participation britannique à ces programmes de recherche - Crédits : Matt Turner / iStock

La décision finale a été prise ce lundi 4 décembre. Réunis au sein d’un comité spécialisé, le Royaume-Uni et l’Union européenne ont acté le retour de Londres au sein de deux programmes scientifiques européens : Horizon Europe et Copernicus. A compter du 1er janvier 2024, les chercheurs britanniques pourront participer au programme de recherche et d’innovation de l’UE, Horizon Europe, dans les mêmes conditions que les scientifiques des autres pays associés, et auront accès à ses financements.

Doté de 95,5 milliards d’euros sur la période 2021-2027, Horizon Europe finance des bourses académiques, la mobilité des chercheurs, ou encore des innovations dans des domaines risqués pour des investisseurs privés. Copernicus est le service d’observation de la Terre issu du programme spatial de l’UE. Avec ses satellites, il fournit notamment des données sur les émissions de gaz à effet de serre, les mers et l’agriculture.

Le Royaume-Uni contribuera au budget de l’UE à hauteur d’environ 2,43 milliards d’euros par an en moyenne pour sa participation à Horizon Europe et d’environ 154 millions d’euros pour sa participation à Copernicus”, précise la Commission européenne dans un communiqué.

La commissaire européenne à l’Innovation et la recherche Iliana Ivanova a qualifié ce nouveau partenariat de “gagnant-gagnant pour les deux parties et le progrès scientifique mondial”. “Faire partie d’Horizon et de Copernicus est une victoire colossale pour la science, la recherche et les entreprises britanniques, ainsi que pour la croissance économique et la création d’emploi”, a quant à elle défendu la secrétaire d’Etat britannique chargée des Sciences, Michelle Donelan.

Londres et Bruxelles étaient parvenus à un accord de principe début septembre. Les Etats membres réunis au sein du Conseil avaient ensuite validé le compromis à la mi-novembre. 

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