Le Couch surfing : un rendez-vous en canapé inconnu !
De retour aux Etats-Unis, fort de son expérience, Casey Fenton lance le site Internet couchsurfing.org, qui a permis depuis d’organiser plus de 16 millions de nuitées gratuites sur le canapé d’un inconnu. Au-delà de l’aspect purement financier, le couch surfing est avant tout une philosophie fondée sur la solidarité, le partage et l’ouverture aux autres cultures.
Devenir un “couchsurfer” est très simple. Il faut simplement s’inscrire sur le site couchsurfing.org, remplir les champs obligatoires (nom, prénom, âge, email) et surtout indiquer le lieu et le pays de résidence. Après ces rapides formalités, vous faites partie de la grande famille du couch surfing. Vous pouvez donc héberger une personne ou partir vers votre destination préférée ! Et rassurez-vous, les chances de tomber sur un mauvais hôte sont apparemment rares : 99,78 % des couchsurfers se sont déclarés satisfaits de leur voyage en terre inconnue … ou plutôt en canapé inconnu !
Cet été, wwoofez !
L’été ne rime pas toujours avec farniente ! Depuis plus de 40 ans, le WWOOFING propose des échanges entre des fermes d’agriculture biologiques (les ‘hosts’ pour hôtes) et des volontaires (les “wwoofers”), les premières offrant le gîte et le couvert en échange de l’aide que les seconds apportent au travail quotidien de la ferme.
Créé en 1971 au Royaume-Uni par Sue Coppard, une secrétaire travaillant à Londres, le concept visait à l’origine les citadins, et leur proposait d’aller passer un week-end à la campagne tout en soutenant l’agriculture bio. WWOOF signifiait à l’époque “Working Weekends on Organic Farms” (week-ends de travail dans des fermes bios). Mais face au succès du mouvement les week-ends se sont transformés en semaines, les bénévoles devenant des “Willing Workers on Organic Farms” (travailleurs volontaires dans des fermes bios). Cependant, le terme travailleur désignant selon le droit du travail une personne rémunérée, l’acronyme WWOOF a une dernière fois évolué pour devenir en 2000 “World-Wide Opportunities on Organic Farms” soit, en français, “opportunités dans des fermes bio du monde entier” .
Pas de contrat ni de rémunération donc, mais un échange de bons procédés qui séduit de nombreux globe-trotters et curieux qui souhaitent en savoir plus sur l’agriculture bio (voire développer leur propre activité !). Fort d’un réseau international, le WWOOF permet de voyager à travers le monde à moindre coût (les frais de transport restant à la charge du wwoofer) et de vivre une expérience agricole et humaine tout à fait exceptionnelle !
Dans l’Union européenne, 25 pays font partie du réseau officiel. Mais le wwoofing se pratique aussi dans d’autres pays qui font partie du réseau d’indépendants WWOOF d’Europe. Les propriétaires de fermes bio ou futurs wwoofers intéressés peuvent s’inscrire sur le site du WWOOF international. La cotisation coûte 15 euros par an.
Le “backpacking” , ou comment voyager avec un sac à dos
Le “backpacking” est une pratique désormais très populaire. De tous les coins d’Europe, des jeunes arrivent, sac à dos sur l’épaule, leur trajet défini, ou simplement une destination en tête, et s’apprêtent à remplir les nombreuses auberges de jeunesse qui jalonneront leur route. Les “routards” ne sont plus un phénomène marginal.
Initié par Gemelli Careri, un voyageur italien du 17ème siècle, le “backpacking” revient à la mode dans les années 60. C’est à cette époque que sont ouvertes les premières routes officielles du backpacking, avec le célèbre “Hippie Trail” qui reliait l’Europe à l’Inde. Dans les années 1980, parcourir le “Hippie Trail” devient difficile à cause de la situation politique en Afghanistan, en Irak ou en Iran. Les backpackers partent alors à la découverte du reste du monde, et rendent ainsi cette pratique populaire.
Aujourd’hui cette pratique est très répandue en Europe, où il est plus facile de la pratiquer grâce à l’espace “Schengen” , à la monnaie unique, ou encore au faible coût de certains transports (avions low-cost, InterRail…). Les destinations les plus fréquentées sont en effet Londres, Paris, Amsterdam, Dublin, Prague ou encore Berlin, Stockholm, Barcelone, mais aussi Budapest. De plus, les auberges de jeunesse en Europe sont très développées : en France il y a plus de 17 000 lits dans 140 établissements, en ville, à la campagne, à la montagne ou à la mer.
Maintenant, avant de partir en vacances, il ne vous reste qu’à apprendre à bien remplir un sac à dos !
La location ou l’échange d’appartement
Si les hôtels ne sont pas pour vous, et si vous dormez mal sur le canapé, alors vous pouvez toujours louer l’appartement d’un habitant sur place !
La plateforme la plus connue et la plus utilisée est le site AirBnb. Créée en 2008 à San Francisco, elle a connu un essor fulgurant en l’espace de quelques années. Elle propose aujourd’hui plus de 2 millions de logements dans plus de 34 000 villes de 191 pays différents. Du petit studio en centre-ville au château de campagne, en passant par la villa de bord de mer, il existe des options pour tous les budgets !
Si vous souhaitez expérimenter l’échange d’appartement avec une autre personne à l’autre bout du monde pour vos prochaines vacances, Le Guide du Routard propose une liste non exhaustive de sites internet à cet effet : Homelink, GuestToGuest, Trocmaison et de nombreux autres.