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[Infographie] Erasmus+ : vos 10 questions sur le programme de mobilité européen

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Erasmus+… sans jamais oser le demander. Cet été, nous vous avons demandé sur Instagram : “quelles sont les principales questions que vous vous posez sur Erasmus+ ?”. Voici les réponses de la rédaction de Touteleurope.eu.

Infographie - Erasmus+ : vos 10 questions sur le programme de mobilité européen

Je suis au chômage. Je peux quand même partir avec Erasmus+ ? 

Oui. Chaque année, environ 3 000 demandeurs d’emploi effectuent un stage à l’étranger grâce à Erasmus+. Adressez-vous par exemple à votre conseiller Pôle emploi ou à votre mission locale. Le programme est accessible à un public très large : collégiens, lycéens, étudiants, apprentis, demandeurs d’emploi, enseignants, formateurs, bénévoles d’associations, actifs en formation… 

Je ne parle pas un mot de suédois, mais j’adorerais partir en Suède. C’est quand même possible ? 

Il n’est pas forcément nécessaire de parler la langue du pays pour s’y rendre. De nombreux établissements proposent des cursus en anglais. D’autres permettent également de suivre des cours pour se familiariser avec la langue du pays. Et dans la voie professionnelle, de nombreux savoir-faire se transmettent aussi par le geste. 

Pour partir en Erasmus+, ai-je besoin d’un passeport ou d’un visa ? 

Erasmus+ permet de partir dans 33 pays européens : les 27 Etats membres de l’Union européenne et six autres “associés” (Islande, Liechtenstein, Macédoine du Nord, Norvège, Serbie, Turquie) et 168 pays hors Europe. 

Au sein de l’UE, pas besoin de passeport ni de visa pour effectuer sa mobilité. Chaque pays est différent mais les établissements accompagnent leurs apprenants. 

Comment ça se passe si je tombe malade une fois sur place ? 

Au moins 15 jours avant votre départ, n’oubliez pas de demander votre carte européenne d’assurance maladie (CEAM) à votre caisse d’Assurance maladie. Dans de nombreux cas, elle vous évitera d’avancer vos frais médicaux. Sinon elle vous facilitera grandement la tâche pour vous faire rembourser. 

La CEAM n’est pas reconnue en Macédoine du nord, en Serbie et en Turquie.

J’ai 45 ans, je ne suis pas un peu trop âgé pour partir en mobilité ? 

Avec Erasmus+, on peut partir dès l’école primaire. Mais ça n’est pas uniquement pour les jeunes. Chaque année, des Français de tous âges partent en mobilités de stage, de formation ou encore d’observation (adultes en reconversion, enseignants, demandeurs d’emplois…) Une condition : être inscrit auprès d’un établissement d’éducation ou de formation. 

Comment trouver un logement sur place ? 

Vous pouvez vous tourner vers l’établissement dans lequel vous effectuez votre mobilité pour vous renseigner sur les résidences étudiantes. Une solution plus intéressante financièrement et avec des démarches simplifiées. 

Mais pas d’obligation ! Vous pouvez chercher un logement privé, seul ou en colocation. Ou encore chez l’habitant, grâce à la plateforme WeCareWeShare qui facilite la mise en relation de jeunes en échange et de locaux. 

L’association European Student Network (ESN) peut également vous prodiguer de précieux conseils pour trouver votre logement. 

Faut-il acheter un nouveau forfait téléphone quand on arrive dans son pays d’accueil ? 

Dans les pays de l’Espace économique européen (Union européenne ainsi que Norvège, Islande et Liechtenstein), les frais d’itinérance ne sont plus facturés. Cela signifie que téléphoner, envoyer des SMS ou encore consulter les réseaux sociaux depuis un autre pays de l’EEE revient au même prix qu’en France. 

Pour ces pays, pas besoin de changer de forfait téléphone ! 

Bien que plafonnés, des frais s’appliquent en Macédoine du Nord, Serbie et Turquie. Certains forfaits suppriment également l’itinérance pour ces pays. 

J’ai peur de ne pas avoir assez de ressources pour effectuer une mobilité. Ai-je droit à des aides ? 

Tout le monde peut bénéficier d’une bourse mensuelle pour faciliter sa mobilité. Son montant varie de 250 à 1 300 euros par mois, en fonction de la destination et de la nature de la mobilité. 

Renseignez-vous également auprès des collectivités territoriales. Régions et départements proposent parfois une allocation complémentaire. 

Avoir fait Erasmus+, ça sert vraiment à trouver un emploi ? 

Erasmus+ permet de développer des compétences linguistiques et culturelles, mais aussi professionnelles. 

86 % des apprentis français qui ont fait un séjour Erasmus+ estiment que l’expérience a permis d’améliorer leur employabilité. 

60 % des demandeurs d’emploi retrouvent un travail ou une formation dans les 6 mois suivant leur mobilité (contre 46 % pour les autres). 

Un mot pour résumer Erasmus+ ? 

C’est vous qui y répondez le mieux : Unique, inoubliable, révélation, incroyable.

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