La déclaration était très attendue et l’hémicycle rempli. Lundi 12 décembre, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola a ouvert à Strasbourg la dernière séance plénière de l’année dans un contexte très chahuté.
Vendredi 9 décembre, six personnes ont été arrêtées par la police belge dans le cadre d’une enquête ouverte sur des soupçons de corruption par le Qatar. Quatre ont ensuite été écrouées, dont la vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili (S&D).
Martelant que la “démocratie européenne est attaquée”, Roberta Metsola a annoncé durant son discours l’ouverture d’une enquête interne au sein de l’institution. La Maltaise a également affirmé vouloir “lancer une procédure liée à l’article 21″ à l’encontre d’Eva Kaili. Celle-ci permettrait de lever l’immunité de l’eurodéputée.
Alors que la séance plénière débute à peine à Strasbourg, de nouvelles perquisitions ont été menées dans les bureaux bruxellois de certains députés européens, portant le total à une vingtaine ces derniers jours.