Autrefois taxée d’euroscepticisme, la Pologne entend assumer un rôle moteur en Europe, soutenue par une opinion publique bienveillante : huit Polonais sur dix se disent satisfaits “d’une communauté qu’ils considèrent comme une élite” [MyEurop]. Le pays, qui veut effacer son image de “nouvel entrant” n’a pas hésité, par la voix de son Premier ministre libéral Donald Tusk, “à critiquer, sans les nommer directement, les grands pays comme l’Allemagne, la France ou l’Italie” [AFP] pour leur manque de solidarité au cours de la crise.
Plusieurs priorités pour cette nouvelle présidence tournante, à commencer par l’économie. Plaidant pour “le renforcement du marché unique pour en faire un vrai marché intégré, avec la liberté de circulation des biens et des personnes et aussi l’organisation des débats sur le prochain budget” , le gouvernement polonais exige par ailleurs “un durcissement de la discipline budgétaire commune” indique l’AFP.
Sur le dossier de l’élargissement, la Pologne souhaite également faire entendre sa voix, avec des objectifs clairs : “des accords d’association pourraient être signés d’ici décembre avec la Moldavie et l’Ukraine” souligne Euractiv.fr, tandis que le statut de candidat officiel pourrait être octroyé à la Serbie.
Egalement à l’ordre du jour de la présidence polonaise, d’autres sujets de premier plan : la libre-circulation, les relations euro-russes, la sécurité énergétique et la gouvernance économique. Un défi de taille pour le pays, alors que “les élites européennes s’impatientent de voir un partenaire polonais, perçu comme solide et prévisible, faire ses preuves” conclut MyEurop.
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