La social-démocrate Helle Thorning-Schmidt, à la tête du gouvernement depuis septembre, a promis de tout faire pour favoriser la concertation entre les 17 pays de la zone euro et les dix autres membres de l’UE sur les sujets concernant l’Union à 27, rapporte Euractiv.
Parmi les grands défis de l’année 2012, figure la résolution de la crise de la zone euro, dont le Danemark, comme neuf autres Etats membres de l’Union européenne, ne fait pas parti.
Selon l’agence danoise Ritzau, “formellement, le Danemark ne peut ni ne doit résoudre la crise de l’euro.” Mais Helle Thorning Schmidt a récemment assuré que Copenhague s’efforcerait “d’être un pont entre les 17 et les 27” afin d’empêcher que ne se creuse le fossé entre la zone euro et les autres membres de l’UE, note le NouvelObs.
Outre cet objectif, l’autre défi du Danemark est de relancer la croissance dans l’UE. Pour cela, Copenhague entend miser sur les technologies vertes et les énergies renouvelables. “Chaque euro dépensé dans l’efficacité énergétique assurera des emplois européens” , a affirmé le ministre du Climat, de l’énergie et de la construction Martin Lidegaard, indique Le Monde.
Ida Auken, ministre de l’Environnement, ajoute qu’ “il ne faut pas négliger une crise tout aussi importante [que la crise financière] : la crise environnementale.” Les questions de l’agriculture, de la pêche et des transports figureront donc également au cœur de l’agenda danois.
Copenhague entend encore moderniser le marché unique, qui fêtera ses vingt ans en 2012 : “Nous ferons en sorte qu’il soit plus facile et plus sûr de faire du commerce sur Internet à travers les frontières, a promis le Premier ministre. “Et nous travaillerons pour que les entreprises européennes obtiennent des positions fortes sur les marchés mondiaux” , a précisé Helle Thorning Schmidt, rapporte Le Figaro. Copenhague veut ainsi favoriser des accords entre les entreprises européennes et le Japon, le Canada, l’Inde et la Tunisie notamment.
Le Danemark a obtenu en 1993 des dérogations dans trois domaines majeurs : la défense commune, la coopération judiciaire et la citoyenneté européenne. Pour ce pays qui possède l’une des politiques d’immigration les plus restrictives d’Europe, “nous avons besoin d’une Europe sûre. À l’ère de la mondialisation, la sécurité et la liberté de nos citoyens ne peuvent être assurées que par des efforts concertés au niveau européen” , a précisé Mme Thorning Schmidt, selon EurActiv.fr.
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