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Paris candidate pour accueillir la future Autorité européenne de lutte contre le blanchiment d’argent

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a officiellement présenté la candidature de Paris pour accueillir le siège de l’AMLA. Cette future agence de l’Union européenne surveillera les transactions et activités potentiellement liées au blanchiment d’argent ou au financement du terrorisme.

Au total, neuf villes sont candidates pour accueillir le siège de l'AMLA - Crédits : ugurhan / iStock
Au total, neuf villes sont candidates pour accueillir le siège de l’AMLA - Crédits : ugurhan / iStock

Paris va-t-elle accueillir un nouveau siège d’une institution de l’Union européenne ? C’est en tout cas le souhait du gouvernement français. Ce vendredi 17 novembre à Bercy, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a officiellement présenté la candidature de la capitale pour héberger le siège de l’AMLA, la future Autorité européenne de lutte contre le blanchiment d’argent (Anti-Money-Laundering Authority en anglais). Cette nouvelle agence européenne a pour vocation de traquer les flux financiers suspects à travers l’UE.

Mais la proposition française devra faire face à une rude concurrence. Huit autres villes ont également déposé leur dossier à la Commission européenne avant la date limite du 10 novembre : Madrid (Espagne), Francfort (Allemagne), Dublin (Irlande), Vilnius (Lituanie), Riga (Lettonie), Rome (Italie), Bruxelles (Belgique) et Vienne (Autriche).

Une agence de 400 employés

Pour défendre la candidature de Paris, Bruno Le Maire a insisté sur le “rôle moteur de la France dans la lutte anti-blanchiment”, expliquant que la capitale française héberge déjà le Groupe d’Action Financière (GAFI), l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF) et l’Autorité bancaire européenne (ABE). Des “organismes avec lesquels l’AMLA aura des interactions nombreuses et pourra développer des synergies fructueuses”, ajoute le communiqué de Bercy.

L’AMLA aurait le choix entre trois immeubles parisiens (deux dans le quartier de la Défense et un près de la gare de Lyon) “répondant à la totalité” de ses besoins. Bruno Le Maire a promis une contribution à hauteur de 15 millions d’euros pour couvrir une partie du bail et des frais d’installation de l’agence, qui devrait accueillir près de 400 salariés. La décision finale ne devrait pas être communiquée avant 2024, le temps que les Etats membres et le Parlement européen s’accordent sur la candidature retenue.

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