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La commissaire européenne Margrethe Vestager candidate à la présidence de la BEI

Actuelle vice-présidente exécutive de la Commission européenne chargée du Numérique et de la Concurrence, Margrethe Vestager a annoncé, mardi 21 juin, sa candidature à la présidence de la Banque européenne d’investissement.

Crédits : Claudio Centonze / Commission européenne
Margrethe Vestager est notamment réputée pour son intransigeance face aux géants américains du numérique, auxquels ont été infligés des amendes records pour non-respect des règles européennes de concurrence - Crédits : Claudio Centonze / Commission européenne

Bientôt à la tête de la Banque européenne d’investissement (BEI) ? Margrethe Vestager a indiqué être candidate à la présidence du bras financier de l’Union européenne, mardi 20 juin. “Je suis heureuse que le gouvernement danois ait proposé mon nom comme candidate possible au poste de président de la Banque européenne d’investissement, a-t-elle déclaré dans un communiqué, se disant “disponible” pour suivre le processus de sélection à venir. 

La fonction est occupée depuis 2012 par l’Allemand Werner Hoyer, qui termine son deuxième mandat de président de la BEI. Agée de 55 ans, Margrethe Vestager pourrait donc lui succéder. Deux fois ministre dans son pays d’origine, la Danoise est à partir de 2014 commissaire à la Concurrence, dans les Commissions européennes présidées par Jean-Claude Juncker puis Ursula von der Leyen depuis 2019. Elle est notamment réputée pour son intransigeance face aux géants américains du numérique - Google, Apple, Meta (ex-Facebook) ou encore Amazon - auxquels ont été infligés des amendes records pour non-respect des règles de concurrence, jusqu’à plusieurs milliards d’euros. Dans la Commission d’Ursula von der Leyen, Margrethe Vestager a gagné en importance, en assumant aussi le poste de vice-présidente exécutive en charge du numérique. 

La BEI permet à l’UE de financer une part conséquente de ses politiques, notamment par l’attribution de prêts à de nombreux acteurs publics et privés. Levant des fonds exclusivement sur les marchés de capitaux et ne faisant pas appel au budget de l’UE, elle ne coûte rien au contribuable. Désireuse de devenir la “banque européenne du climat”, elle s’est donné pour ambition d’avoir au moins 50 % de ses investissements consacrés à la lutte contre le changement climatique et à l’atténuation des ses effets d’ici à 2025. Une cible déjà dépassée, cette part étant de 54 % pour l’ensemble des opérations de la BEI en 2022. 

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