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Trois ans après le référendum, les Français reviennent sur les conséquences de leur “non”

Il y a trois ans, le 29 mai 2005, les Français disaient “non” à près de 55 % au traité établissant une Constitution sur l’Europe. Le quotidien Metro publie aujourd’hui un sondage OpinionWay montrant que les Français sont assez fatalistes sur les conséquences de leur vote. Une majorité d’entre eux estime que le résultat n’a pas eu de conséquences graves, mais que les dirigeants n’en ont pas tenu compte.

Selon cette enquête, 64 % des Français pensent que ce rejet “n’a finalement pas eu de conséquences graves sur la construction européenne” (contre 34 %). 51 % pensent qu’il n’a pas rendu les dirigeants européens plus attentifs à l’opinion des Français sur la manière dont se construit l’Europe” .

Pour Bruno Jeanbar, directeur des études politiques d’OpinionWay, “les Français ne sont pas eurosceptiques mais ils minimisent la portée du vote non, en grande partie parce qu’il n’a pas fait bouger les dirigeants politiques” . La preuve, selon ce sondage : 61 % des personnes interrogées considèrent que “l’adoption par la France du traité simplifié est une remise en cause du vote des Français lors du référendum de 2005” .

Autres enseignements de cette enquête : 51 % des sondés pensent que le vote du 29 mai n’a pas “terni l’image de la France en Europe” (contre 46 %) et 57 % qu’il a “rendu service aux pays de l’Union européenne dans lesquels il n’y a pas de référendums” .

Etude réalisée en ligne le 28 et 29 mai auprès d’un échantillon de 1042 personnes, constitué selon la méthode des quotas et représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

En savoir plus :

Résultats complets du sondage (pdf)

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