“Cette crise qui est une crise financière qui a créé beaucoup de souffrances dans nos pays et dans l’ensemble du monde, nous devons y apporter une réponse durable et globale” a souligné le président N. Sarkozy lors de la conférence de presse donnée à l’issue de la réunion franco-allemande de dimanche [Euronews]. Paris et Berlin ont en effet fait savoir leur volonté commune d’avancer dans la recherche d’une solution à la crise financière, et ce avant la prochaine réunion du G20 en novembre. Le président français a souligné la nécessité pour “l’Europe [d’arriver] au G20 unie et avec les problèmes résolus” [Tribune de Genève].
L’une des solutions discutée par les deux dirigeants est celle de la recapitalisation des banques européennes. Malgré des divergences sur la manière d’opérer, “Paris et Berlin étaient ‘décidés à faire ce qui est nécessaire pour recapitaliser (les) banques afin d’assurer l’octroi de crédit à l’économie’ ” souligne Les Echos. Cependant, aucune action concrète n’a été décidée lors de cette réunion. “L’Allemagne et la France veulent que les mêmes critères soient appliqués, des critères acceptés par toutes les parties (…) Nous ne donnerons pas de détails aujourd’hui. Nous présenterons un plan complet pour la stabilisation de la zone euro d’ici la fin du mois” a affirmé la chancelière allemande [Les Echos].
Suite à cette réunion, le Premier ministre britannique David Cameron a exhorté les dirigeants européens à agir : “la situation de l’économie mondiale est très précaire (…) soit on fait fonctionner la zone euro correctement soit on se prépare à son échec éventuel” précise-t-il. Il a dès lors souligné la nécessité pour “les dirigeants européens à s’attaquer à la crise ‘au bazooka’, estimant qu’ils n’avaient que quelques semaines pour éviter la catastrophe” [Reuters].
Cette action “bazooka” passerait peut être par une refonte des traités européens. Ce thème fut également au cœur des discussions franco-allemandes, mais aucune précision supplémentaire n’a été faite sur ce sujet depuis hier. Cette idée est soutenue par plusieurs parties, notamment par les confédérations patronales française, allemande et italienne. A la veille de la réunion entre la chancelière allemande et le président de la République, le Medef français, le BDI allemand et la Cofindustria italienne avaient en effet appelé à une “mise en chantier d’un nouveau Traité” [Romandie]. Dans un communiqué de presse commun, elles ont souligné qu”“afin que puissent être établies les fondations d’une Europe du XXIe siècle prospère et politiquement forte, nous demandons à l’Union européenne de lancer le chantier d’un nouveau Traité, qui constituera une étape nouvelle vers une Union politique et économique plus étroite” [Romandie].
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