Devant un parterre de journalistes présents à Athènes, le représentant du FMI au sein de la troïka, Paul Thomsen, a tenu à saluer “les progrès [réalisés] par le pays pour améliorer la collecte des impôts et dettes dus à l’Etat” , ainsi que la recapitalisation quasi-achevée du secteur bancaire grec [Challenges]. Le Monde rappelle que le pays a indispensablement besoin de ces plans extérieurs, puisqu’il est “privé de tout accès aux marchés obligataires pour financer ses dépenses” . Le versement de cette nouvelle tranche d’aide doit à présent être discuté et adopté lors de la prochaine réunion de l’Eurogroupe, en fin de semaine.
Elections européennes : les Croates élisent leurs députés
C’est “sans enthousiasme” , constate Le Monde, que les Croates se sont déplacés aux urnes, dimanche 14 mai, pour élire leurs députés européens. Avec un taux de participation de seulement 20,79% (43% en moyenne dans l’UE 27 en 2009), le scrutin reflète une campagne électorale qui n’a guère soulevé les foules. Pour Isabel Marques da Silva, envoyée spéciale en Croatie pour Euronews, “l’absence de propagande politique dans les rues de Dubrovnik et l’absence de gros titres dans les journaux concernant ce scrutin montrent une certaine indifférence sur le sujet […]. Les citoyens de cette importante ville touristique, un secteur économique crucial pour la Croatie, sont plus intéressés par un référendum sur la construction d’un nouveau terrain de golf” . De son côté, Laurent Rouy, correspondant à Belgrade pour RFI, s’inquiète des conséquences de ce désintérêt public sur la “représentativité et la crédibilité des députés croates” . D’autres analystes expliquent la faible participation par le manque d’enjeu du scrutin. En effet, les 12 députés élus siègeront au Parlement européen pendant seulement un an, jusqu’au prochain scrutin organisé en mai 2014 dans l’ensemble des Etats membres de l’UE [Euractiv].
Parmi les 12 élus croates, la moitié d’entre eux appartient au parti d’opposition de droite, 5 sont issus de la coalition de centre gauche et un du parti travailliste.
Lancement officiel du parti allemand anti-euro
C’est parti pour “Alternative pour l’Allemagne” (AFD). Son ambition : siéger au Bundestag. Son cheval de bataille : l’euro qui “détruit l’Europe” . Dimanche 14 avril s’est tenu à Berlin le congrès fondateur du tout nouveau parti anti-euro allemand. Créé en février dernier, il regroupe près de 7 000 membres [Latribune.fr]. Dimanche, 1 500 d’entre eux ont fait le déplacement pour entendre le discours du porte-parole de l’AFD, l’économiste Bernd Lucke : “Nous vivons depuis trois ans une dégénérescence effrayante du parlementarisme allemand […] cette crise a montré combien presque tous les députés du Bundestag ont perdu leurs opinions et se sont transformés en simples auxiliaires débordés du gouvernement” , a-t-il expliqué en affirmant que le moment était “mûr” pour l’AFD de siéger à la chambre basse du Parlement allemand [Libération].
Les prochaines élections législatives auront lieu le 22 septembre prochain. Les sondages estiment que près d’un quart des Allemands pourraient accorder leur voix à l’ADF, le plaçant sur le podium des trois plus grands partis du pays. Dans le cas où l’Allemagne serait de nouveau sollicitée afin de financer un nouveau plan de sauvetage, le parti demande dans son programme une sortie du pays de la zone euro [Latribune.fr].
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