Le pays qui entre ce lundi en période électorale a en effet indiqué qu’il lui serait impossible de “souscrire de nouveaux engagements lors du prochain Conseil européen des 24 et 25 mars” [Libération], accélérant le compromis. La surprise est surtout venue de l’Allemagne qui a cédé sur la question de l’augmentation de la dotation du Fonds européen de stabilité financière (FESF), qui verra portée à “440 milliards d’euros sa force de frappe effective, au lieu de 250 milliards aujourd’hui” , écrit Le Figaro. Le mécanisme permanent qui lui succédera à partir de juin 2013 sera quant à lui doté de 500 milliards d’euros, et verra ses prérogatives élargies “à titre exceptionnel” puisque cette somme pourra servir à “acheter de la dette souveraine sur le marché primaire, c’est-à-dire au moment où un Etat émet un titre” [La Croix]. Actuellement ce rachat ne peut s’effectuer que sous forme de prêt.
Cette solidarité accrue s’est également manifestée par des concessions envers la Grèce, qui verra le taux d’intérêt de son prêt réduit de 5,2% à 4,2% et son délai de remboursement passer de 4,5 à 7,5 ans. Cet aménagement se fera cependant au prix d’une accélération des privatisations qui risque de renforcer encore l’impopularité du gouvernement de Georges Papandréou. Sur le front de la crise bancaire, les pays de l’Eurogroupe se sont engagés à “recapitaliser leurs banques si les ‘stress tests’ qui seront organisés au printemps mettent à jour des vulnérabilités” [Libération].
Les Dix-Sept n’ont cependant pas pu se mettre d’accord sur le cas de l’Irlande, qui continue à revendiquer un impôt sur les sociétés à 12,5%, soit le plus bas d’Europe. Comme titre Les Echos, “Dublin poursuit son bras de fer avec la zone euro” , alors même que l’heure est à une plus grande coordination des politiques fiscales. Pour éviter un blocage, l’Eurogroupe s’est donc accordé quelques jours supplémentaires, reportant un accord définitif au sommet de l’UE des 24 et 25 mars. Le Portugal pour sa part continue de refuser l’aide européenne, préférant annoncer “avant même l’ouverture du sommet de nouvelles mesures d’austérité destinées à garantir les objectifs budgétaires et donc à rassurer les investisseurs” [La Croix].
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