A la veille de l’ouverture des négociations sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, 60% des personnes interrogés se déclaraient “opposés à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne” , soit 7 points de moins qu’en novembre 2004. Une minorité de 35% des personnes interrogées se déclaraient favorables à l’entrée de la Turquie dans l’Union, contre 32% en novembre 2004.
Sondés à trois reprises, en janvier 2004, novembre 2004, puis septembre 2005, les sympathisants de l’UMP se montrent de moins en moins favorables à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne : 70% s’y disaient opposés en septembre 2005, contre 59% en janvier 2004 (+11%). Alors que 37% s’y déclaraient favorables en janvier 2004, ils n’étaient plus que 23% en septembre 2005 (-14%).
Echantillon de 965 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de famille) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par téléphone au domicile des personnes interrogées. Du 22 au 23 septembre 2005.