Le Médiateur européen, P. Nikiforos Diamandouros, a souligné, dans nombre de décisions récentes, le droit de chaque citoyen européen à communiquer avec les institutions européennes dans n’importe laquelle des 23 langues officielles et de recevoir une réponse dans la langue de son choix. Il a insisté également sur l’importance d’établir des règles claires pour la communication de masse avec les citoyens, comme par exemple via les sites Internet. Le Médiateur reçoit régulièrement des plaintes au sujet de l’usage des langues de citoyens ayant demandé des informations aux institutions de l’UE ; d’entreprises ou d’associations ayant participé à des appels d’offres ; ou de la part de candidats ayant postulé pour un emploi dans l’administration de l’UE.
Toutefois, en ce qui concerne les communications internes au sein des institutions de l’UE, le Médiateur reconnaît que l’usage des 23 langues officielles semble impossible. Il admet donc qu’il est approprié, et ce afin d’assurer une communication interne efficiente dans les institutions, de demander à ce que les fonctionnaires de l’UE puisse travailler dans une ou plusieurs langues “communes” . Il note, néanmoins, que les conditions imposées aux candidats pour démontrer leur connaissance d’une langue “commune” ne devraient pas être appliquées de manière discriminatoire.