On apprend ainsi que les Français sont un peu plus fiers de leur nationalité que les Allemands (87 % contre 82 %) mais que les Allemands sont de leur côté plus fiers d’être Européens que les Français (84 % contre 78 %).
En revanche, l’avenir du couple franco-allemand est au beau fixe dans l’opinion publique avec une symétrie parfaite dans les résultats. 79 % des Français et des Allemands estiment que le couple franco-allemand continuera d’être le moteur du projet européen pour les 10 années à venir. Les divergences au sommet sur les politiques européennes ne semblent pas inquiéter les citoyens, confiants dans l’avenir de la coopération franco-allemand.
Seul bémol dans cette harmonie européenne est l’appréciation divergente de la solidarité européenne. Interrogés sur la réaction de la zone euro vis-à-vis de la crise grecque, 67% d’Allemands contre 59% de Français trouvent que la zone euro a fait preuve de solidarité. Etant donné les positions nationales et les différences de culture économique, ce résultat n’a rien d’étonnant. La rigueur budgétaire étant un principe très prisé outre Rhin, les Allemands estiment l’effort de solidarité suffisant, alors que les Français semblent s’identifier plus aux difficultés que connait la Grèce. Le déferlement médiatique dans certains journaux allemands contre une Grèce laxiste pourrait également expliquer cette différence d’opinion.
Invitée d’honneur cette année, l’Allemagne sera au cœur des débats des Etats Généraux de l’Europe ce weekend à Strasbourg.
Les Etats Généraux sont organisés depuis 2007 par EuropaNova, le Mouvement européen et Notre Europe.
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