Interpellé puis traîné devant la justice pour “offense au Président de la République” , Hervé Eon, l’auteur du “crime” , avait été condamné par le tribunal à une “amende de principe” de 30 euros avec sursis. Condamné à la même peine en appel, cet ex-conseiller général socialiste fut par la suite débouté en cassation. Après avoir épuisé toutes les voies de recours de la justice française, Monsieur Eon a saisi la Cour européenne des droits de l’Homme située à Strasbourg.
Hervé Eon le concède : c’est bien de l’injonction à l’égard d’un visiteur lancée par Nicolas Sarkozy au Salon de l’Agriculture quelques mois plus tôt, qu’il tira son inspiration. Son seul “crime” : le plagiat.