En état d’alerte, la plateforme a pu être évacuée par les 238 employés de Total, sans qu’ils soient parvenus à stopper la fuite. Deux bateaux-pompes, situés à deux milles nautiques de la plateforme, se tiennent prêts à intervenir en cas d’aggravation de la fuite. Les autorités écossaises ont interdit le survol et la navigation autour de la zone de l’incident. Au total, 23 tonnes de gaz auraient fui et une nappe d’hydrocarbure s’étalerait sur 12 km² autour de la plateforme, rapporte l’AFP.
Si les experts de Total ne peuvent pour le moment expliquer les raisons de l’incident, le fait est que la plateforme se situe dans une zone climatique extrême. Surnommé le “puits de l’enfer” , le réservoir de gaz se situe à 5000 mètres sous la mer et la pression est de l’ordre de 1100 bars, soit 300 bars de plus que dans le puits du Deepwater Horizon, responsable de la catastrophe pétrolière dans le Golfe du Mexique en 2010, explique le Figaro.
Dans l’immédiat, le risque écologique n’est en rien comparable à celui d’une marée noire. Néanmoins, le nuage de gaz s’échappant du puits atteste du risque d’explosion et de toxicité. La construction d’un puits d’intervention est actuellement à l’étude mais cette opération prendrait jusqu’à six mois et une solution rapide serait évidemment préférable [Le Monde].
En outre, dès l’annonce de l’incident, les actions de Total ont chuté à la bourse de Paris, avec une perte d’environ 6%, entrainant une contraction générale. Pour mémoire, BP, responsable du Deepwater Horizon, avait perdu la moitié de sa valeur boursière en deux mois. Reste désormais à déterminer si le groupe français a commis des négligences à l’origine de la fuite, rappelle Euronews.
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