La commission parlementaire sur le changement climatique créée en avril 2007 a adopté, à 40 voix pour, 9 contre et une abstention, le rapport de la députée finlandaise du V/ALE, Satu Hassi.
Les membres de la commission parlementaire ont souligné que l’UE doit confirmer son “rôle moteur” à Bali, en veillant à ce que les participants à la Conférence commencent à définir “un cadre réaliste pour un accord international sur le climat pour l’après-2012” .
En effet, les engagements pris au titre du Protocole de Kyoto pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre arrivent à échéance en 2012.
La résolution propose notamment des objectifs chiffrés contraignants pour tous les pays industrialisés, un système mondial d’échange de quotas d’émissions et une réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 par rapport au niveau de 1990.
Le rapport prévoit une participation plus large aux efforts de réduction des pays, en particulier des économies émergentes, et un renforcement des mécanismes financiers d’adaptation.
La résolution propose également de promouvoir un développement respectueux de l’environnement grâce à des instruments financiers et limiter la déforestation, responsable de 20 % des émissions de gaz à effet de serre, grâce à des incitants, dont l’encouragement des pratiques agricoles durables.
Selon la commission parlementaire, il est nécessaire de trouver un accord d’ici 2009 au plus tard.
Enfin, la commission a souligné que le phénomène du changement climatique soulevait aussi bien des questions en matière de droits de l’homme et d’égalité globale que d’environnement puisque les économies émergentes pouvaient se trouver plus touchées par les objectifs.
Ainsi, l’UE et les autres pays développées auront “l’obligation morale d’assister les pays en développement” tout en montrant l’exemple, en s’engageant à réduire leurs émissions “d’au moins 30 % d’ici 2020 et de 60 % - 80 % d’ici 2050 comparé à 1990” .
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